• Le Trou noir de l’économie

    Définition de La règle de Taylor

    L’objectif de <st1:personname productid="la R←serve F←d←rale" w:st="on">la Réserve Fédérale</st1:personname> américaine (FED) a toujours été une croissance équilibrée.

    Cet objectif de croissance équilibrée signifie en fait une croissance maximale avec une inflation maîtrisée d’après les propres objectifs de <st1:personname productid="la FED. Fort" w:st="on">la FED. Fort</st1:personname> de ce postulat Taylor a défini le niveau des taux d’intérêt court terme qui permet de minimiser les fluctuations du taux d’inflation et du taux de croissance de l’activité. Ce taux d’intervention est précisément égal à l’inflation constatée + le taux de croissance de l’activité constaté. Nous avons donc un indicateur du niveau de taux court nous permettant de qualifier la politique monétaire. En effet si le taux court des Fed funds est inférieur au taux défini par Taylor la politique monétaire qui en résulte est accommodante ; à l’inverse si ceux-ci sont supérieurs, la politique monétaire devient restrictive.

     


     

    On voit sur ce graphique que pour que la politique monétaire deviennent accommodante, il faut des taux négatifs, ce qui est impossible. Le Japon a déjà vécu cette situation, il l’a « payé » par des années de stagnation économique et son indice phare ( Nikkei) a était divisé par quatre ( en 1982 : 39000, aujourd’hui moins de 10 000)


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  • Voici la croissance trimestrielle des trois grandes zones, plus la France. L'intérêt c'est la croissance prévissionnelle, car finalement c'est ce qu'intégre les marchés. Le point essentiel est évidement l'évolution de ce graphique, avec la question " cela s'arrange-t-il ?" Réponse dans trois mois.

    Mais d'ores et déja vous voyez la réalité et l'épérance de croissance ( consensus Forecast, plus grandes banques mondiales), et donc l'optimisme des acteurs.

     


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  • Bonjour,

    J’ai déjà et cela a plusieurs reprise évoqué ici que cette crise est en fait un changement de monde, mais mes lectures, discussions avec des décisionnaires, réflexion,  etc.. me font préciser :

    L’origine de la crise provient en fait de plusieurs choses  elle est datée ( début des années 80 ):

    -         Paradigme de l’american Way of life ( tous propriétaire, tous peuvent devenir riches, etc..) , le nouveau Paradigme n’est pour l’instant pas très précis il faudra surveiller cela, et pour moi plutôt dans les pays émergent.

    -         Le politique : ils sont encore a faire comme avant (en gros déficit Public), mais personne ne désendette les ménages et pourtant cela semble évident (certaines voix s’élèvent dans ce sens). La aussi a surveiller les BRICS, mais il me semble aussi L’Islande. Pas de Reagan et de Thatcher  pour incarner la nouvelle politique.

    -         La pensée économique : En gros l’Ecole de Chicago ( Friedman, Stiegler  et consort, 5 prix Nobel entre 1976 et 1995) , liberté des marchés et monétarisme.
    Beaucoup d’économistes émergent ( Roubini, Krugman, Stieglitz, Jorion, amartya Sen, etc…pour ceux qui sont en vie), pas une école.

    -         La politique des Banques Centrales : Beaucoup pense que le véritable début de cette crise et octobre 1987 après le krach quand un jeune président de <st1:personname productid="la Fed" w:st="on">la FED</st1:personname> ( Greenspan enclenche la baisse des taux d’intérêt et invente le « Put Greenspan » ). La faillite de Lehman Brothers y a mis fin, mais les Banques centrales continuent cette politique.
    Elles savent par contre qu’il faut en sortir et « reprendre » les liquidités, sinon nous allons rester dans notre « trou noir ».

    Voila résumé l’essentiel, donc nous sommes bien dans un autre monde, mais au tout début et nous verrons vraiment comment il va s’articuler que dans une dizaine d’années.

     Pour l’instant la réalité et plutôt la suivante. Une grande crise économique qui nous obligent a s’adapter avec une croissance faible un peu partout ( 6% pour les BRICS c’est faible). Et les marchés vont jouer encore avec des bulles.

    Conclusion a court terme les indicateurs technique et donc aussi l’AT me semble plus pertinent que le <st1:personname productid="la Macro-économie" w:st="on">la Macro-économie</st1:personname> pour vos placement, mais attention le monde est devenue plus dangereux. Et il faut s’atteler a la macro pour comprendre ce qui va se passer.

    Cette crise est la première globalisée et mondiale, nous avons aucun équivalent.
    je serais absent pour le pont et pas en mesure de faire le point, vous voudrez bien m’excuser.

    Bon WE et a bientôt.


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  • Analyse Macro :

    Cette fois nous sommes en récession, en fait, vu la révision des chiffres de l’INSEE nous le sommes depuis trois trimestre ( je ne vous rappelle pas les paroles de notre gouvernement, dormez tranquille, c’est la fin de la crise- il y a encore a peine 15 jours…). Mais le plus grave c’est que les prévisions Macro du consensus bancaire mondial pour l’Europe était de - 2,5% en moyenne ( FMI - 4% depuis mars, et on le Traité de …). Eh bien vu les chiffres nous sommes proche de -4%.
    Alors les bourgeons que certains voyez fleurir, ce sont plutôt des épines :
    - plus de déficit, moins d’impôt, et rebelote plus de  déficit, plus de chômage, etc…
    Tout cela n’est pas encore dans les cours, mais si <st1:personname productid="la Bourse" w:st="on">la Bourse</st1:personname> anticipe, alors…

    Les économiste ont aussi revu le scénario de croissance, vous savez le fameux V. Il devient maintenant un L ( croissance molle ( 2% dans le monde – 5% avant la crise-, en Europe 1%-2,5%3% avant-, pendant ….trois ans ….et on verra)…

    C’est un changement de monde. Et je ne vous parle pas des « Stress test » ( on va devoir le faire en Europe). D’ailleurs nos banques sont protéger ( huit banques ont publié de nouvelles dépréciation de leurs actifs, 3 française pour 4M$ sur un total de 48$M), le nuage s’arrête….

    Et au Etats-Unis on parle maintenant de faire un Plan TARP pour les Assurances ( les 25 plus grandes sont en difficulté).

    Mais cela est assez logique le système fonctionnait ( Normes comptable, normes prudentielle, tout….) suivant une logique pro cyclique ( la valeur de mon immeuble augmente, je te prête plus etc…), maintenant que tout baisse voyez le résultat. Il faut changer le thermomètre.
    Et pour clore le tout le bénéfice des entreprises du SP500 sur longue période,

    Pour les cardiaques éviter !!!

    Bonne semaine

    Zone euro poids des systèmes bancaires 


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  • Dépêche Reuters, APF et autres du vendredi 24/4/2009, site Boursorama

    Eléments Macro et financiers positifs

    Eléments Macro et financiers négatifs

    Wall Street salue des résultats et des indicateurs au-delà de ses attentes ("moins négatifs qu'attendu")

    Les pays en développement ont besoin d'une aide urgente face à la crise, selon le G-24

    <st1:personname productid="La R←serve" w:st="on">La Réserve</st1:personname> fédérale a décrit la méthodologie utilisée pour les "tests de résistance" auxquels ont été soumises les 19 grandes banques du pays. Elle a précisé que la plupart des grandes banques américaines ont un niveau de fonds propres "bien supérieur" aux exigences réglementaires. ( résultats très critiqués par nombre d’économiste, voir ici même Geithner etc..) résultats publiés le4/5/2009

    La récession empire au Royaume-Uni, douchant l'espoir d'une reprise rapide

     

    Le Trésor américain prête deux milliards de dollars supplémentaires à General Motors

     

    Berlin pourrait injecter 5,6 milliards d'euros dans Hypo Real

     

    Hypo Real Estate annonce que le gouvernement allemand va prendre 90% de son capital

     

    Dans tout cela le FMI abaisse encore les prévisions de croissance mondiale.

    Par rapport a janvier jugé ( révision en baisse de x%) : révisé de -1.8% pour le monde en 2009, -1.2% EU,-2.2%zone euro,-3%l’Allemagne, que -1% pour <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname>, -3.6% pour le Japon, -0.2% pour la chine et pour 2010 les baisses encore mais en moyenne de -0.6 a-1.

    Le commerce Mondial révisé a -11% en 2009 et stable en 2010.

    Ce qui est inquiétant c’est la chute du commerce mondial et la « persistance de la fragilité du système financier international ». L’économiste en chef a rappelé l’impérieuse nécessité de restaurer la santé des banques. Citant au passage le coût de la crise – 4054 milliards de $ - dont les deux tiers doivent encore être passés dans les comptes des institutions bancaires !!!!!

    Je vous laisse analyser cela.


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