• CRÉDIT aux COLLECTIVITÉS

    Emprunts toxiques :   les Caisses d’Epargne font leur mea culpa  

    Les banques des collectivités locales font le dos rond. Face à la polémique sur les taux des crédits structurés aux collectivités locales, dont certains menacent de s’envoler dans les prochains mois, les Caisses d’Epargne font amende honorable. Intervenant hier devant une assemblée de clients représentants des collectivités locales, Alain Lemaire, membre du directoire de  BPCE  et directeur général des Caisses d’Epargne, a admis une« responsabilité collective »des banquiers dans la vente de ces produits, reconnus comme« trop compliqués ». Ces derniers ont« montré leur toxicité », même si les Caisses d’Epargne sont« moins exposées que d’autres », a ajouté Alain  Lemaire. La banque, qui revendique une hausse de ses encours sur les collectivités locales de 5,2 % entre septembre 2008 et 2009, figure au nombre des cinq établissements (avec Dexia, Crédit Agricole, Société Générale et Depfa Bank) mis en demeure le 26 octobre dernier par le département de <st1:personname productid="la Seine Saint-Denis" w:st="on">la Seine Saint-Denis</st1:personname>, les enjoignant à« revenir sur les contrats de prêts »accordés. Selon l’agence de notation Fitch, l’encours de crédit aux collectivités territoriales françaises était de 147 milliards d’euros à la fin 2008, dont environ 25 % de crédits structurés. « Mais cette part est, selon toute vraisemblance, en train de descendre sous l’effet de renégociations, estime Christophe Parisot, directeur senior du secteur public chez Fitch Ratings.Certains observateurs parlent d’un recul de près de 10 points. »Ce « profil bas » des Caisses d’Epargne n’est pas complètement partagé par les autres  banques incriminées par les collectivités locales.  Dexia  rappelle qu’il n’a pas vendu de produits à effet cumulatif, potentiellement les plus dangereux, et met en avant sa relation à long terme avec ses clients, qui se traduit par des prêts« sur dix, vingt ou trente ans »et la signature de plus de 600 « chartes de partenariats », pour faire régulièrement le point sur l’évolution des produits structurés. Quant à  Deutsche Bank  , que la ville de Saint-Etienne a annoncé vouloir assigner en justice, c’est un acteur de moindre importance sur le marché français (moins de 1 %).« Depuis octobre 2008, nous avons régulièrement attiré l’attention de nos interlocuteurs sur l’utilité de restructurer leur engagement, compte tenu des conditions de marchés exceptionnelles », indique la banque allemande.

    Bras de fer politique

    Dans les milieux bancaires, on estime aussi que les collectivités locales ont pu avoir leur part de responsabilité dans la demande de produits structurés, celles-ci n’ayant pas l’obligation de provisionner les pertes latentes liées à ce type de crédits.Par ailleurs, certains observateurs suspectent les élus de tenter de faire oublier la hausse des impôts locaux avec cette polémique. Enfin, une prise de position perdante pour l’emprunteur n’entraîne pas une hausse des revenus correspondante pour la banque prêteuse, qui ne sert que d’intermédiaire dans l’opération, rappelle un  banquier.Au-delà du bras de fer politique, les acteurs devront probablement apprendre à travailler autrement. Une charte de bonne conduite visant à définir les lignes jaunes à ne pas dépasser par les prêteurs et les emprunteurs a été négociée en mai dernier, mais n’a pas encore été ratifiée. Les banques attendent que « les clients signent » avant de le faire elles-mêmes. Les malentendus  risquent encore de se poursuivre.

    EDOUARD LEDERER

     

    Non-initiés et emprunts toxiques 


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  • La baisse des coûts ne profite pas au client

    La technologie oblige les intermédiaires à investir.

    En juin dernier, le Comité européen des régulateurs (CESR) avait tiré un premier bilan de la directive MIF : si la concurrence nouvelle a conduit à une baisse des tarifs des différentes plates-formes de négociation, l'investisseur n'en a probablement pas vu la couleur ! « La somme globale exigée par les intermédiaires pour l'exécution d'un ordre d'un même montant pourrait bien avoir augmenté, en raison de la fragmentation du marché et de la baisse significative des quantités de titres négociables au meilleur prix sur chaque plate-forme », observait alors l'autorité.

    Du côté des intermédiaires, on ne cache pas que tout le monde n'a pas les moyens de faire face à ce nouvel environnement de marché. « Il y a deux ans, une étude interne nous avait permis d'évaluer que les trente premiers membres de Nyse-Euronext Paris pouvaient investir pour se connecter aux marchés alternatifs », souligne Vincent Burzynski, directeur produits chez SunGard. Avec la crise et la chute des volumes de transactions, ce nombre a été réduit. « Nous assistons à une concentration sur un certain nombre d'acteurs. Car si les coûts d'accès aux différentes plates-formes ne sont pas gigantesques, il faut développer une expertise et mettre au point un système informatique performant de routage d'ordres vers les différents marchés. »

    Pour Bertrand de Saint Mars, délégué général adjoint de l'Association française des marchés financiers, « le dogme selon lequel la concurrence permet le meilleur équilibre atteint ses limites. Est-on sûr que la concentration aujourd'hui inévitable des capacités d'exécution des ordres soit une bonne chose pour les investisseurs et les émetteurs ? » C. Fr.

    L'investisseur est désorienté par des marchés éclatés

    Censé le protéger, le principe de la meilleure exécution est très flou.

    « De toutes les règles de protection de l'investisseur qui ont été définies dans la directive pour contrebalancer l'ouverture à la concurrence de la confrontation des ordres de Bourse, c'est la règle de la meilleure exécution qui semble le plus souffrir », estime Fabrice Demarigny, avocat associé chez Mazars. Contrairement aux États-Unis qui ont choisi d'obliger les intermédiaires à exécuter les ordres au meilleur prix, l'Europe a opté pour un concept multicritères de la meilleure exécution. Celle-ci englobe le prix sur le marché, mais aussi les coûts de transaction, la taille et la nature de l'ordre, la rapidité et la probabilité de réalisation et de dénouement de la transaction. « Si le concept européen de meilleure exécution est intellectuellement plus juste, il est plus difficilement contrôlable. Compte tenu de la multiplicité des lieux de transactions, les intermédiaires trouveront toujours un moyen de justifier leurs choix », estime Fabrice Demarigny. À l'époque de la négociation du texte, la Commission européenne était favorable au critère de meilleur prix, se souvient-il. Les États membres s'y sont opposés. La question mériterait d'être reposée aujourd'hui.

    Mark Hemsley, le directeur général de Bats Europe, et Hirander Misra, le directeur opérationnel de Chi-X, partagent ce point de vue. Le premier appelle à une définition plus restreinte, le second à des lignes directrices plus claires et harmonisées. Ils y ont tout intérêt. La prise en compte du meilleur prix et des frais de transactions signifierait pour elles davantage d'activité. Selon les spécialistes d'Equiduct, les parts de marché de Nyse-Euronext et du London Stock Exchange sur leur indice phare pourraient chuter à 44,3 % et 29,1 %. C. Fr.

    La transparence sur les transactions s'est détériorée

    Les autorités encouragées à mettre en place des standards.

    Pour permettre aux investisseurs de se retrouver dans une Europe boursière plus concurrentielle, Bruxelles a imposé des obligations en matière de transparence avant et après la négociation sur les marchés. Avec certaines exemptions. Mais à l'heure du premier bilan, tout le monde déplore la détérioration de la qualité des informations de marché. Il reste aujourd'hui difficile pour les investisseurs de mesurer si leurs ordres ont été réalisés au meilleur prix tant qu'ils n'ont pas une vision globale reconstituée du marché européen. Aux États-Unis, les intervenants disposent d'un registre consolidé des ordres et des transactions. Celui-ci n'est pas parfait, mais il est cité en exemple. La directive européenne, en l'état actuel, ne fait pas mention d'un tel système d'agrégation des données de marché. Elle a laissé le marché s'organiser. L'ouverture à la concurrence du reporting des transactions, qui devait jusqu'alors passer par les Bourses historiques, s'est traduite par un morcellement de l'information, d'une qualité diverse d'une source à l'autre.

    « Nous sommes favorables à un registre consolidé des transactions, mais pas forcément sous une forme centralisée obligatoire », indique Hirander Misra, directeur opérationnel de Chi-X. « Les autorités doivent en fixer les standards, notamment en matière de définition de ce qu'est une transaction pour éviter toute confusion et les éventuels doubles comptages. » Le Comité européen des régulateurs (CESR) s'est engagé à revenir sur le sujet. « Nous sommes aussi favorables à un registre pointant le meilleur prix offert à l'achat et à la vente en Europe », conclut Hirander Misra. C. Fr.

    Les dark pools, ces ovnis qui inquiètent

    Ces pôles de liquidité posent des questions en matière de transparence et de formation des prix.

    En pleine crise financière, la transparence et l'intégrité des marchés sont devenues un leitmotiv pour les autorités politiques et de régulation. Les dark pools pourraient bien faire les frais de ce nouvel état d'esprit. Aux États-Unis où la Securities and Exchange Commission a proposé des premières mesures la semaine passée, comme en Europe, ils sont devenus un sujet de préoccupation pour les régulateurs. Ces pôles de liquidité ont hérité de l'adjectif « dark » car, ne participant pas au processus de découverte du prix sur le marché, ils ne sont pas soumis aux règles de transparence avant la négociation (qui oblige à révéler les intérêts à l'achat et à la vente). Les dark pools répondent à un réel besoin, des gérants ou des banques, de confidentialité sur certains ordres de taille importante pour éviter d'être contrés dans leur stratégie ou d'être pénalisés par l'impact de marché provoqué par leurs ordres.

    En 2009, les dark pools se sont multipliés, lancés par les marchés alternatifs, les Bourses traditionnelles ou les intermédiaires. Mais alors que les échanges échappent de plus en plus aux Bourses, la question de la formation des prix est devenue matière à échanges houleux entre la Fédération des Bourses européennes (FESE) et les banques. « Un certain nombre d'intermédiaires gèrent des plates-formes de négociation nommées systèmes d'appariement, qui concurrencent ouvertement les marchés régulés tout en évitant les règles européennes applicables aux lieux d'exécution », dénonçait ainsi la FESE dans un courrier adressé au Comité européen des régulateurs (CESR) fin septembre. Et de souligner l'aspect concurrence déloyale. « Ce mode d'exécution des ordres non régulé progresse régulièrement depuis octobre 2008 », poursuit l'association, dénonçant un mouvement à l'opposé des volontés de la directive et, surtout, des autorités depuis la crise. L'influente London Investment Banking Association (LIBA) n'a pas manqué de réagir, faisant valoir que leurs systèmes d'appariement remplissent aujourd'hui les mêmes fonctions que celles tenues hier de gré à gré entre courtiers. Les obliger à remplir les exigences imposées aux marchés régulés « pourrait compromettre une ressource clé pour la communauté des investisseurs ». Le CESR rendra un avis général sur l'organisation et le fonctionnement des marchés au premier semestre 2010 en vue de la révision de la directive MIF. C. Fr.


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  • Pour les ONG, l'UE ne montre pas le bon exemple sur le climat

    Reuters30.10.09 | 23h30

     

    PARIS (Reuters) - L'Union européenne a raté le coche en n'annonçant pas le montant de sa contribution financière pour aider les pays du Sud à s'adapter au réchauffement climatique, dénoncent des ONG françaises.

    Europe Ecologie et Corinne Lepage, vice-présidente du MoDem et ancienne ministre de l'Environnement, ont également déploré vendredi soir le manque d'ambition voire "l'hypocrisie" du conseil européen qui s'est réuni jeudi et vendredi à Bruxelles.

    A moins de six semaines du sommet de Copenhague, les Vingt-Sept se sont entendus sur la façon dont seraient répartis les efforts financiers entre eux sans s'engager sur un chiffre vis-à-vis de la communauté internationale.

    Ils ont toutefois endossé l'objectif financier selon lequel il faudra 100 milliards d'euros par an pour aider les pays les plus pauvres, dont 22 à 50 de financement public.

    Pour Oxfam France, le climat mérite mieux qu'un jeu de poker menteur entre pays occidentaux.

    "Bien que le Conseil européen prétende assumer sa part de l'effort mondial, il reste pour l'instant muet sur le montant précis qui lui incombe", estime Romain Benicchio, chargé du suivi des négociations internationales au sein de l'ONG.

    Plus grave à ses yeux, l'UE n'a apporté aucune garantie que ce financement ne sera pas ponctionné sur l'Aide publique au développement.

    "Plus le sommet de Copenhague approche, plus le risque est grand que les hypothétiques engagements ne soient pas à la hauteur des besoins", craint Romain Benicchio.

    "A la veille de Copenhague, les bonnes intentions ne suffisent plus", estime de son côté Arnaud Gossement, porte-parole de France Nature Environnement.

    "SOMMET DE L'HYPOCRISIE"

    "Il faut se donner les moyens de ses ambitions et arrêter de jouer à cache-cache entre pays dits développés", ajoute-t-il dans un communiqué. A ses yeux, "l'Europe a manqué aujourd'hui l'occasion de devenir leader sur le climat".

    Yannick Jadot, député européen Europe Ecologie, dénonce pour sa part une manoeuvre des Vingt-Sept qui aurait pour conséquence de diviser par trois la part européenne de l'effort mondial.

    Au niveau international, l'Union européenne souhaite répartir la facture en fonction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de chaque pays et, dans une moindre mesure, de leur PIB.

    Or, lors de l'adoption du Paquet énergie climat l'an dernier, l'UE avait fait le contraire en prenant plus en compte le niveau de richesse de ses membres que leurs émissions, pour ne pas se mettre à dos les pays de l'Est.

    "Pourquoi ce qui est équitable en Europe ne le serait pas au niveau international? Parce que tout est bon pour aider le moins possible les pays du Sud, quitte à se contredire. Ce sommet européen est le sommet de l'hypocrisie", attaque Yannick Jadot dans un communiqué.

    La position exprimée vendredi à Bruxelles est "frileuse" et "incompatible" avec les enjeux du réchauffement climatique, selon Corinne Lepage, vice-présidente de la commission environnement au Parlement européen.

    Selon l'ancienne ministre de l'Environnement, les Vingt-Sept doivent s'engager à hauteur d'au moins 30 milliards d'euros par an en faveur des pays pauvres d'ici à 2020.

    Laure Bretton, édité par Nicole Dupont

     


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  • Les Etats-Unis ont renoué avec la croissance au 3e trimestre

    Reuters29.10.09 | 18h11

     


    par Lucia Mutikani

    WASHINGTON (Reuters) - L'économie américaine a renoué avec la croissance au troisième trimestre après un an de contraction, les mesures de relance ayant soutenu la consommation et la construction résidentielle et permis aux Etats-Unis de sortir de leur pire récession depuis 70 ans.

    Le produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 3,5% en rythme annuel au troisième trimestre, montre la première estimation publiée jeudi par le département du Commerce.

    Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 3,3%. Le PIB américain s'était contracté de 0,7% au deuxième trimestre.

    Le chiffre publié pour juillet-septembre, le plus élevé enregistré depuis le troisième trimestre <st1:metricconverter productid="2007, a" w:st="on">2007, a</st1:metricconverter> favorisé la remontée des marchés boursiers : à Wall Street, l'indice Standard & Poor's 500 progressait de 1,48% à la mi-séance et les actions européennes ont terminé la journée en hausse de plus de 1,7%.

    Les valeurs refuges privilégiées par les investisseurs que sont les emprunts d'Etat américains et le dollar cédaient parallèlement du terrain.

    "L'économie a émergé avec brio de sa récession la plus profonde depuis <st1:personname productid="la Seconde Guerre" w:st="on">la Seconde Guerre</st1:personname> mondiale", a commenté Harm Bandholz, économiste d'UniCredit Markets and Investment Banking à New York. "Les perspectives économiques à court terme restent bonnes."

    Perceptible dans tous les secteurs, le retour à la croissance a surtout été soutenu par une hausse de 3,4% de la consommation, un bond de 23,4% de la construction résidentielle et une augmentation de 14,7% des exportations.

    Mais la progression des dépenses des ménages est imputable pour une bonne partie aux mesures de relance gouvernementales, qu'il s'agisse de la "prime à la casse" destinée à soutenir un secteur automobile en plein marasme ou du crédit d'impôt de 8.000 dollars accordé aux primo-acquéreurs dans l'immobilier.

    LES MESURES DE RELANCE DÉTERMINANTES

    Reste que la prime à la casse n'est plus en vigueur depuis la fin du mois d'août et que le crédit d'impôt est censé expirer le 30 novembre, même si le Congrès tente d'aboutir à un accord pour le prolonger.

    Sans le marché automobile, la croissance n'aurait été que de 1,9% au troisième trimestre.

    "L'économie est pour l'instant totalement dépendante des dépenses qui creusent le déficit fédéral. Mais la relance n'est pas près de disparaître, (...) ce qui signifie que l'on peut compter sur le maintien d'une croissance solide jusqu'au premier trimestre de l'an prochain", estime Chris Low, chef économiste de FTN Financial.

    "Une fois que l'Etat se sera mis en retrait, la croissance devrait revenir vers un rythme de 1% ou 2%."

    L'administration Obama, à l'origine du plan de relance de 787 milliards de dollars (530 milliards d'euros) qui continue de soutenir l'activité, a reconnu jeudi que le redressement de l'économie n'était pas achevé.

    "Pour chaque personne privée de travail, pour chaque famille confrontée à la saisie d'un bien immobilier, pour chaque petite entreprise exposée à l'assèchement du crédit, la récession reste bien réelle et bien sensible", a déclaré le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, lors d'une audition au Congrès.

    Le comité de politique monétaire de <st1:personname productid="la Réserve" w:st="on">la Réserve</st1:personname> fédérale, qui se réunit mardi et mercredi prochains, devrait maintenir les taux d'intérêt à leur plus bas niveau historique pendant plusieurs mois encore.

    LES STOCKS DIMINUENT MOINS VITE

    Les bons chiffres du PIB sont également à mettre à l'actif d'un ralentissement du rythme des déstockages. La réduction des stocks en valeur est ressortie à 130,8 milliards de dollars au troisième trimestre contre un recul sans précédent de 160,2 milliards au deuxième trimestre. Cette variation est venue ajouter 0,94% au PIB réel du troisième trimestre.

    Les observateurs espèrent que le ralentissement du déstockage continuera de soutenir l'activité au cours des prochains mois, car la consommation pourrait souffrir de la persistance du chômage, déjà au plus haut depuis 26 ans.

    "A plus long terme, la stabilisation des stocks permet de gagner du temps pour créer les conditions, principalement en matière de croissance de l'emploi et des revenus, permettant une expansion durable et solide", explique Stephen Stanley, chef économiste de RBS.

    Le taux de chômage officiel aux Etats-Unis a atteint 9,8% le mois dernier et le marché s'attend à une nouvelle hausse à 9,9% en octobre.

    Les statistiques hebdomadaire des inscriptions à l'assurance chômage publiées jeudi montrent un léger recul, à 530.000 la semaine dernière, un chiffre néanmoins supérieur aux attentes.

    Toutefois, le nombre de personnes indemnisées plus d'une semaine est revenu à son plus bas niveau depuis mars, à 5,8 millions.

    Version française Nicolas Delame et Marc Angrand

     

    Mais aussi :

    AOF le 29/10/2009 à 13:36

    USA : 530 000 inscriptions hebdomadaires au chômage

    (AOF) - Aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage comptabilisées la semaine dernière ont progressé plus qu'attendu. Le département du travail a enregistré 530 000 nouvelles demandes, contre 531 000 la semaine précédente. Les économistes de Wall Street tablaient sur 525 000.


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