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    Joyeux Noël D’Alsace

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  • <o:smarttagtype name="PersonName" namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags"></o:smarttagtype>

    Pourquoi la consommation a mieux tenu en France qu’ailleurs. 
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    Les dépenses des ménages en produits manufacturés se sont maintenues en novembre, selon les chiffres publiés hier par l’Insee. Une performance<o:p></o:p>

    en ligne avec la tendance générale de 2009.<o:p></o:p>

    L’évolution de la consommation en novembre aura été peu ou prou conforme à celle constatée sur l’ensemble de l’année : selon les données corrigées des variations saisonnières publiées hier par l’Insee, les dépenses des ménages en produits manufacturés se sont maintenues le mois dernier par rapport à octobre (–  0,1%). Elles sont toujours tirées par de fortes ventes de voitures (+ 4,2 %). Ces résultats confirment la tendance générale de 2009 : la consommation n’aura pas fait d’étincelles mais elle est tout de même parvenue à résister grâce à la prime à la casse (lire ci-dessous). Toutes dépenses confondues (produits manufacturés, services, énergie et alimentation), la consommation globale devrait avoir progressé de 0,7  % cette année, selon les dernières prévisions de l’institut statistique.<o:p></o:p>

    Choc amorti<o:p></o:p>

    C’est peu de chose mais cela a tout de même permis à l’économie française d’amortir le choc de la crise.« Dans les pays avancés, la consommation française est celle qui a le mieux résisté », constate Sandrine Duchêne, chef du département de la conjoncture à l’Insee. Dans l’ensemble de la zone euro, les dépenses des ménages auront baissé de 1 % cette année.Malgré une récession historique, le pouvoir d’achat des Français devrait avoir augmenté de 2,2  % en raison du reflux de l’inflation et des mesures de soutien du revenuprises dans le cadre du plan de relance.« Comme les ménages étaient relativement peu endettés à l’arrivée de la crise, ils ont pu continuer à dépenser tout en se constituant une épargne de précaution liée à la hausse du chômage », poursuit l’économiste.La consommation s’est également maintenue en Allemagne. Mais dans un contexte différent puisque les revenus ont légèrement baissé. Outre-Rhin, la demande a donc été portée quasi uniquement par la prime à la casse. Si bien que, quand cette mesure s’est arrêtée en septembre, la consommation a immédiatement commencé à en subir le contrecoup.<o:p></o:p>

    Prévoir les comportements<o:p></o:p>

    Reste qu’en dehors de <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> et de l’Allemagne, la demande des ménages a plutôt joué un rôle « d’amplificateur de la crise », comme l’écrit l’Insee dans sa récente note de conjoncture. En Italie, l’affaire est assez logique : sans réel plan de relance, le pouvoir d’achat s’est replié et la consommation a été à l’avenant. Mais en Espagne ou au Royaume-Uni, le pouvoir d’achat ne s’est pas effondré. Pour autant, les dépenses de consommation devraient avoir chuté de 5,1 % cette année de l’autre côté des Pyrénées et de 3 % outre-Manche, selon l’Insee.« En Espagne et au Royaume-Uni, l’endettement des ménages était plus élevé que dans d’autres pays », explique Sandrine Duchêne. Du coup, le supplément de revenu apporté par les plans de relance a été en grande partie épargné. Un phénomène qui s’est encore accentué avec la forte poussée du chômage. Les baisses des marchés immobilier et boursier ne seraient pas non plus étrangères au repli de la consommation :« Au Royaume-Uni, une baisse de 10  % de la richesse des ménages y réduit la consommation de 2  % »,calcule l’Insee, pour qui un tel effet serait« faible »en France. Toute la question est désormais de prévoir les comportements des ménages dans un contexte de montée du chômage, de reprise de l’inflation et de sortie du plan de relance. L’Insee anticipe une très faible hausse de la consommation (+ 0,3 % au premier trimestre, + 0,2 % au deuxième trimestre 2010. Mais une hausse quand même…
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    Frédéric Schaeffer<o:p></o:p>

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  • L'automobile chinoise fait ses emplettes à bon marché<o:p></o:p>

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                L'intérêt que certains constructeurs automobiles chinois manifestent pour Volvo et Saab n'a pas de quoi provoquer une révolution dans le secteur, mais ces modestes projets peuvent contribuer à donner du poids à la filière chinoise. Beijing Automotive Industry Holding Corp (BAIC) a accepté de dépenser 200 millions de dollars pour acquérir le savoir-faire technologique du suédois Saab, filiale de General Motors (GM).<o:p></o:p>

    La transaction n'a rien de spectaculaire, et pourtant elle va permettre au groupe chinois de faire l'économie de cinq ans de recherche et développement et lui rapporter des milliards de dollars en dopant ses ventes. L'opération a ceci de remarquable qu'un constructeur chinois va pour la première fois avoir accès sans restriction à la technologie occidentale et bénéficier de surcroît des bons offices de celui qui la lui vend. Saab va en effet aider BAIC à implanter sa propre technologie sur les véhicules chinois.<o:p></o:p>

    L'acquis technologique en question n'est certes pas tout récent. Il était déjà la propriété de Saab lorsque GM a racheté le suédois en 2005, et n'est partagé par aucune autre des marques de GM, aux dires d'une source proche du dossier.<o:p></o:p>

    Il n'empêche, Saab dispose d'une technologie plus avancée que celle de BAIC, lequel estime qu'il aurait pu avoir à débourser entre 200 et 600 millions de yuans (au moins 29 millions de dollars) par an en frais de licence pour avoir le droit d'utiliser une technologie similaire.<o:p></o:p>

    Le groupe chinois Geely se montre un peu plus téméraire en acquérant le suédois Volvo, vendu par Ford, pour 2 milliards de dollars (1,39 milliard d'euros). La vente devrait être finalisée dans les toutes prochaines semaines. L'image de marque de Volvo est plutôt forte, assise sur sa compétence en matière de sécurité. Mais l'entreprise a été déficitaire de 1,5 milliard de dollars en 2008, et sa technologie est utilisée sur d'autres modèles du groupe Ford. Les relations entre Geely et Ford pourraient donc se compliquer sérieusement après la transaction. <o:p></o:p>

    Wei Gu


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  • <o:smarttagtype name="metricconverter" namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags"></o:smarttagtype>

    L'économie américaine paie très cher un semblant de reprise<o:p></o:p>

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                Reuters Breakingviews<o:p></o:p>

    Il est de plus en plus évident que la reprise économique américaine doit beaucoup aux mesures de relance monétaires et budgétaires décidées en 2008. Le produit intérieur brut (PIB) du troisième trimestre est la dernière statistique en date à le confirmer : après révision, la croissance américaine en rythme annuel vient d'être arrêtée à 2,2 % sur la période.<o:p></o:p>

    Les phases de reprise observées par le passé ont été bien plus dynamiques. On assiste aujourd'hui à l'effet boomerang des distorsions économiques et de l'" effet d'éviction " engendré par l'alourdissement de la dette publique.<o:p></o:p>

    L'histoire récente montre que les récessions sévères ont souvent été suivies de convalescences toniques, stimulées de surcroît par un cycle des stocks en phase ascendante. Si les ralentissements modérés de 2000-2001 et de 1990-1991 ont débouché sur des rebonds de faible ampleur, les deux trimestres qui ont succédé aux cinq crises économiques de 1958, 1970, 1975, 1980 et 1982 ont arboré un taux de croissance annualisé très vigoureux : 6,7 % en moyenne.<o:p></o:p>

    Dans le cas présent, le premier trimestre post-récession se caractérise par une croissance faible, qui s'explique surtout par le fait que les entreprises et les commerces ont commencé à refaire leurs stocks, par la dépense publique et par le dispositif de prime à la casse pour les automobiles.<o:p></o:p>

    La reconstitution des stocks va continuer de favoriser l'activité, car il y a encore eu de grands mouvements de déstockage au troisième trimestre. Toutefois, au vu du recul de l'industrie manufacturière et des progrès réalisés en matière de gestion de ces stocks, on peut penser que cet influx positif ne sera pas à la hauteur des attentes.<o:p></o:p>

    Les plans de relance par la dépense publique et par la politique monétaire ont incontestablement produit des résultats dans le domaine de l'immobilier. En novembre, les ventes de logements anciens ont nettement bondi, pour atteindre le chiffre de 6,55 millions. Elles battent ainsi un record depuis février 2007, et se situent maintenant à moins de 10 % au-dessous du record absolu. Il est possible que le secteur ait bénéficié de l'expiration, le 30 novembre, des facilités de crédit accordées aux primo-accédants, mais comme leur prolongation jusqu'en juin <st1:metricconverter productid="2010 a" w:st="on">2010 a</st1:metricconverter> été décidée dès le 6 novembre, cet impact exceptionnel a dû rester limité.<o:p></o:p>

    Le taux d'épargne est, de son côté, passé de 5,4 % à 4,5 % entre le deuxième et le troisième trimestre : il est trop faible pour alimenter une croissance saine. Le déficit public atteint désormais 10 % du PIB et absorbe beaucoup de ressources financières. L'immobilier se redresse, mais l'économie n'en profitera pas. Dans ces conditions, on ne voit pas comment peut se former l'accumulation de capital nécessaire à la croissance.<o:p></o:p>

    Au troisième trimestre, les non-résidents ont continué de réduire leurs investissements productifs, qui ont maintenant reculé de 21 % par rapport à leur plus haut. Voilà les conséquences désastreuses d'une épargne insuffisante, d'une dépense publique excessive et d'une politique monétaire qui favorise la formation de bulles.<o:p></o:p>

    Le chiffre de la croissance du quatrième trimestre de l'année 2009 sera publié fin janvier 2010. On le trouvera peut-être présentable, quoiqu'inférieur à ceux des précédentes reprises. En revanche, il y a fort à parier qu'une analyse plus fine confirmera que les perspectives à long terme ne sont pas bonnes pour l'économie américaine. <o:p></o:p>

    Martin Hutchinson<o:p></o:p>

    (Traduction de Christine Lahuec)<o:p></o:p>


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