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  • Bonjour à toutes et à tous,

    Rappel de l'analyse EN BOUGIES MENSUELLES:

    CONCLUSION pour le mois de mars:

    Départ d'une rotation haussière dans le canal haussier vert ou visite des 3426?
    -↑- En poursuivant ce rebond, les cours grimperaient jusqu'à leur MME24. La casser et s'approcher des 4212 nous permettraient de sortir par le haut du range de consolidation.
    -↓-Si les cours passent sous 3700, et restent sous le canal haussier vert, ils casseraient à nouveau leur MME12; S'ils passent sous 3546, une poussée baissière enverrait le cac vers 3426.
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    Ma préférence : Baissière en dessous de 3700, et haussière au-dessus de 3768.
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    CAC_Wm_1013.png

    1ére semaine : Il semblerait que le scénario haussier soit en route.
    2éme semaine: La progression est minime.
    3éme semaine:
    Le cac a progressé un peu, mais au final cette semaine il perd 2 petits points.
    4
    éme semaine: La progression a été plus sensible, et à trois séance de l'achèvement de cette bougie, nous devrions conserver la cassure de la MME24.

    _____________________________

    EN BOUGIES HEBDOMADAIRES:


    Sur la vue long terme du cac weekly, nous observons :


    J'écrivais:
    « S 30 - Sur cet horizon de temps nous aurions une ETEI dont la dernière épaule s'achèverait sur la la ligne de cou vers 3400... Donc à suivre!
    S 07- A moins d'un fort rebond sur les niveaux actuels, il nous faudra abandonner l'objectif de l'ETEI.

    S 08- Le fort rebond est en cours.
    S 10- Il se confirme; Il reste cependant à dépasser les 4100.

    S 11- La hausse a bien ralenti. Est-ce que le cac accumule?
    S12 – Les cours n'arrivent pas à accélérer. »
    S13 – Petite accélération, mais il reste toujours ces 4088 à passer.

    CAC_WL_1013.png

    ************************


    Sur la vue court terme du cac weekly, nous constatons :

    - Une belle bougie blanche, dotée d'une petite mèche haute et d'une assez grande ombre basse.
    - Les cours sont sortis de leur phase d'hésitation par le haut.
    - Pour la troisième fois, le support formé par l'axe médian 3896 a bien réagit. Bien qu'enfoncé plus que les fois précédentes, le cac y fait un joli rebond.
    - La première résistance (4013) a suffit à bloquer la montée.
    - La MME20 gagne 16,2 points; La MME52 en gagne 10. Le cac commence à s'éloigner de ces moyennes.
    - Les volumes sont en baisse, ils repassent sous leur MME20.

    CAC_WC_1013.png

    Arguments haussiers :

    Argumentsbaissiers :

     

    1. La tendance haussière MT.

    2. La belle bougie blanche.

    3. Le joli rebond sur le support 3896.

    4. Un plus haut supérieur aux précédents.

    1. La petite tendance baissière depuis mi-janvier.

    2. L'échec sous les 4013.

    3. Un plus bas inférieur aux précédents.

    Je concluais pour la semaine 12: « Poursuite haussière? Bien que le corps de la bougie soit blanc le cac perd 2 points.
    -- Nous surveillerons encore la zone 3956/67. Si le cac parvient à s'en affranchir, alors les 4013 seraient à leur portée. Une forte poussée haussière rapprocherait les cours des 4088. Plus haut à 4 points des 4013.
    --Si le cac passe sous 3896, nous regarderons les 3876. Dans le cas ou ce support serait cassé alors la limite 3825 deviendrait la cible. Une forte poussée baissière conduirait le cac sur sa MME 20. Plus bas 3868, à 8 points du support les cours sont remontés.
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    Ma préférence : Haussière. Gain de 63 points.»
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    CONCLUSIONS pour la semaine 13:

    Poursuite haussière?
    -- Il faudra casser les 4013. Ensuite une poussée haussière d'une centaine de points, rapprocherait les cours du plus haut de l'année à 4088.
    -- Si le cac échoue une nouvelle fois sous 4013, et/ou qu'il passe sous 3950, il pourrait revenir une quatrième fois sous les 3896. Dessous le support dynamique 3866 devrait contenir un excès de la baisse.
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    Ma préférence : Haussière au-dessus de 4013; Baissière sous 3950.
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    L' Analyse Graphique est une discipline qui nous permet d'identifier des supports et des résistances afin de nous donner un avantage.
    Mais cela reste des suppositions et non des certitudes, et en aucun cas une incitation
    à trader.


    Bonne semaine, bons trades…

    Amicalement,

    Daniel


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  • L’euro est nu

    Robert Skidelsky

    LONDON – Défis exceptionnels, piètres réponses: l’Union européenne n’est que trop rarement à la hauteur des circonstances et c’est pourquoi l’Europe est à la dérive, économiquement et géopolitiquement.

    Avec le Traité de Rome, qui instituait en 1958 la Communauté économique européenne, l’Europe faisait un grand bond en avant. Mais avoir choisi de bâtir un marché commun, sans se doter d’un gouvernement commun, c’était tout simplement courir au-devant des ennuis. Tout – de l’élargissement à 27 Etats-membres à la création de la zone euro à 16 – n’a cessé, depuis, de creuser l’écart entre rhétorique et réalité. L’Euroland a passé son temps à prodiguer des promesses trop grandes pour lui.

    La crise financière grecque a encore permis, dernièrement, de constater ce gouffre entre réalité et rhétorique. Il s’agit, à l’origine, d’une crise “d’élargissement,” élargissement de la zone euro, dans ce cas précis. Dans les années quatre-vingt-dix, le Portugal, l’Italie, la Grèce et l’Espagne (affublés de l’acronyme peu obligeant de PIGS) avaient accompli des efforts budgétaires sans précédent – avec le recours à une comptabilité fantaisiste en Grèce – qui leur avaient permis, en 2002, de remplir les critères d’entrée de la zone euro. Mais dès leur admission, la pression s’est relâchée. La plupart des pays méditerranéens, certains d’échapper aux semonces des marchés, ont persisté dans leurs manies dispendieuses.

    Le ministre allemand des finances, Wolfgang Schauble, dit aujourd’hui que trop, c’est trop. Il avance l’idée d’un Fonds monétaire européen (FME), qui viendrait en aide aux pays en défaut de paiement de leur dette souveraine. Cette aide d’urgence serait assortie d’un “prix prohibitif,” de “conditions strictes,” et au moindre manquement, de “sanctions pénales.”

    En langage clair, cela signifie qu’un Etat secouru par le FME verrait ses finances confiées, temporairement, à d’autres membres de l’Union, un peu comme ce qui est arrivé, au dix-neuvième siècle, aux Etats d’Amérique latine qui voulaient voir leur dette remboursée.

    Milton Friedman avait prédit que la monnaie unique se déliterait au bout d’une ou deux décennies; c’est plus que probable aujourd’hui. Après tout, Schauble sait que les conditions qu’il propose sont irrecevables politiquement, et donc il ajoute que tout pays ne les remplissant pas “devra, en ultime recours, se retirer de l’union monétaire, tout en ayant la possibilité de rester membre de l’Union européenne.” L’Allemagne elle-même envisage de se retirer, si elle ne parvient pas à plier à ces conditions ses partenaires plus faibles.

    La crise méditerranéenne a mis en évidence la faille invétérée de la zone euro: l’absence d’un gouvernement unique. N’étant pas une “zone monétaire optimale,” la zone euro a besoin d’instruments qui la protègent de ce que l’on nomme les “chocs asymétriques” – des chocs qui touchent certains membres plus que d’autres. Mais ces instruments, notamment un Trésor ayant la ressource de taxer et d’emprunter et une Banque centrale jouant le rôle de prêteur en dernier ressort à l’égard des banques membres, lui font défaut.

    La proposition de Schauble a une dimension à la fois économique et géopolitique. Economiquement, elle met à jour le désaccord profond qui existe entre ceux qui estiment que les déséquilibres extérieurs sont dûs à ceux qui ne sont pas assez dépensiers et ceux qui pensent qu’ils sont dûs à ceux qui le sont trop.

    John Maynard Keynes voulait contraindre les pays excédentaires soit à dépenser, soit à prêter. Mais c’est l’ancienne doctrine selon laquelle c’est au pays déficitaire de faire le ménage chez lui, qui a survécu. L’unique concession à Keynes fut la création du Fonds monétaire international en 1944, afin de fournir une aide d’urgence aux pays en déficit à des conditions strictes. Dans le périmètre plus restreint de la zone euro, la proposition allemande en est aujourd’hui l’écho.

    Schauble incarne le point de vue déflationniste qui prévaut en Allemagne depuis longtemps. Le système fiscalement conservateur de ce pays voudrait voir les pays fortement déficitaires de l’Union se remettre sur pied par une discipline budgétaire, une demande intérieure réduite et une forte hausse de l’exportation. Le problème, d’après les dirigeants allemands, ne réside pas dans le taux d’épargne élevé pratiqué chez eux, mais dans les dépenses excessives des autres membres de la zone euro.

    Martin Wolf du Financial Times est d’un autre avis. Il pointe également la Chine du doigt. L’épargne de ces deux pays excède massivement leurs investissements et leurs gigantesques excédents commerciaux. Ils s’érigent en bastions de la vertu fiscale et requièrent des pays déficitaires qu’ils cessent leurs dépenses irresponsables.

    Wolf, à juste titre, reproche à cette attitude de manquer de cohérence sur le plan économique. Entasser de l’épargne à un endroit crée du chômage ailleurs. Si les grands épargnants augmentaient leur consommation, les grands dépensiers auraient la possibilité d’exporter davantage et, sans vivre au-dessus de leurs moyens, de ne pas être condamnés à l’ascèse d’une stagnation. L’austérité n’a rien d’une vertu si personne n’est disposé à la dépense.

    Mais c’est sur le plan géopolitique que l’annonce de Schauble a le plus d’impact. L’élite politique de l’Europe voit l’Union comme l’un des pôles d’un monde multipolaire. Mais qu’est-ce que l’Europe? Moins qu’une fédération, davantage qu’une confédération, il lui manque un centre de gravité, des frontières bien définies. Quand un dirigeant américain, chinois ou russe veut discuter avec l’Europe, à qui doit-il s’adresser? Dénuée de cohésion ou de contours, l’Europe n’est pas beaucoup plus qu’une expression géographique.

    Ce qu’induit par conséquent la proposition de Schauble, c’est que l’Euroland devrait revenir à des dimensions gouvernables. Dans son principe, elle contient l’antithèse entre la Grande Allemagne rêvée par les idéalistes de 1848 et la Petite Allemagne créée par Bismark en 1871.

    Comme le petit garçon qui osa dire que le roi était nu, Schauble a pointé le doigt du réalisme sur la rhétorique présomptueuse dont les dirigeants européens sont tous encore tentés de draper leurs déclarations. Il a brisé le tabou qui entoure la mise en doute d’un quelconque aspect du projet européen. Pour ceux qui préfèrent les constructions solides aux vœux pieux, ses paroles sont à saluer.

    Robert Skidelsky, a member of the British House of Lords, is Professor emeritus of political economy at Warwick University, author of a prize-winning biography of the economist John Maynard Keynes, and a board member of the Moscow School of Political Studies.

    Copyright: Project Syndicate, 2010.
    www.project-syndicate.org
    Traduit de l’anglais par Michelle Flamand


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    La croissance a rebondit mais il faut noter deux choses :

    1.L’Europe ralentit déjà (chiffres réel)

    2. Les prévisions sont plutôt « étales » et ne permettent pas de dire que nous sommes sortis de la crise, bien au contraire. Sachant que ce sont des chiffres prévisionnels, qui la plupart du temps sont revus a la baisse (le biais humain nous sommes optimiste, mais la il y a aussi de la méthode Coué – et plus, calcul du budget, déficit, etc.…)


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