• Tous les graphes sur la vol sont baissiers. Mais ils subsistent néanmoins le signal du croissement de la Mo longue. Nous sommes donc dans une phase de baisse à l’intérieur du grande phase de hausse pas encore terminée.

    Très difficile à détecter. Pour ma part je m’abstiens.

    La vol histo est très supérieure à l’implicite. Les opérateurs sous-estiment le risque.
    Dans cette tendance cela peut déclencher des variations très fortes .

    Pour l’instant le seuil des 3350 tient, mais au dessus beaucoup de résistance ( et certaine très forte) .

    Le CAC est à un tournant sous 3350, graphiquement la hausse sera terminée. Donc les zinzins, et autres traders sont encore en train de croire à un rebond possible, en dessous ils se mettront aussi à vendre.

    Ce seuil sera primordial.

    Rien n’indique pour moi que ce seuil ne sera pas franchis.

    Décote

    Moyenne mobile 150

    3809,00

    8,36%

    baisse

    -1,94

    Moyenne mobile 200

    3791,63

    7,87%

    augmente

    0,32

    Moyenne mobile 400

    3455,38

    -1,70%

    baisse

    -0,42

    La aussi statut quo, avant de savoir la véritable direction.

    Mon indicateur synthétique remonte à 38 % (contre 20% ) .

    Les Cassures trois lignes de Mara sont haussiéres,  ainsi que les régressions.

    • Daniel positif au dessus 3350 ( le même chiffre), il se trouve dans toutes les analyses.
    • Même pour le trading je ne fais rien, Trop de volatilité et nous sommes en phase baissière
    • Le mieux attendons, et analysons sereinement.

    Bonne semaine


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  • Bonjour à toutes et à tous,

    Rappel de l'analyse EN BOUGIES MENSUELLES:

    CONCLUSION pour le mois de mai:

    Départ d'une rotation haussière dans le canal haussier vert, ou faudra-t-il l'abandonner?
    -↑-Revenir vite au-dessus de 3874, puis passer les 3910. Ensuite il faudrait passer les 4086 pour se sortir du range de consolidation.
    -↓-Si les cours ne parviennent pas à passer les 3910, et/ou à fortiori les 3874, ils casseraient à nouveau leur MME12; S'ils passent sous celle-ci, une poussée baissière enverrait le cac vers 3535.
    --------------------------------------------------------------------------------
    Ma préférence : Haussière au-dessus de 3910; Baissière en dessous de 3720.

    ----------------------------------------------------------------------------------
    CAC_Wm_1022.png

    1ére semaine : Nous abandonnons le canal haussier vert. Plus haut 3847: rapidement les cours sont passés sous 3710, le scénario baissier est largement dépassé. Les 3535 ont été balayés.
    2éme semaine: Les cours sont remontés au-dessus des 3535. La semaine s'annonçait belle, mais le dernier jour le cac a perdu une grande partie de ses gains.
    3éme semaine:
    Les pertes se sont accentuées, le scénario baissier du trimestre est quasiment atteint.
    4
    éme semaine: Le scénario baissier du trimestre est atteint. En mensuel les cours remontent et sont presque arrivés sur les 3535; Il ne reste qu'une séance et 20 points à faire pour clôturer au-dessus.

    _____________________________

    EN BOUGIES HEBDOMADAIRES:


    Sur la vue long terme du cac weekly, nous observons :


    J'écrivais:
    « S 15 – Le cac est bien descendu; Consolidation ou début d'un mouvement baissier?
    S 16 – Il semblerait que nous nous acheminions vers une dérive latérale.
    S 17 – Nous restons dans cette dérive qui forme un rectangle dont le prochain objectif serait les environs de 3500.
    S 18 - La dérive latérale n'a pas duré longtemps. C'était bien le début d'un mouvement baissier vers lequel nous nous acheminions. Les 3500 ont été cassés à la baisse. Elle est momentanément arrêtée par la ligne de cou de l'ETEI. Nous abandonnons l'ETEI.
    S 19 – Le support 3350 (ligne de cou de l'ETEI) permet au cours d'y rebondir; Il faut confirmer.
    S 20 – C'est à nouveau ce même support qui permet au cac de faire encore un petit rebond. La cassure du support 3550 nous donne un objectif à 3065. Nous surveillerons donc les 3350 en cas de cassure. »
    S 21 – Les 3350 ont été enfoncés, mais le cac est reparti à la hausse. Il ne ferait qu'un pull back sous ce support devenu résistance ? A suivre avec grand intérêt.
    CAC_WL_1022.png

    ************************


    Sur la vue court terme du cac weekly, nous constatons :

    - Une bougie blanche, dotée d'une grande mèche haute et d'une très grande ombre basse.
    - Les
    haramis haussiers des deux semaines précédentes ne sont pas confirmés et le cac en fait un troisième dans le grand corps noir tout en faisant un harami haussier avec la bougie de la semaine passée. Les petites bougies des semaines 19 & 20 sont noires, mais celle de la semaine 21 est blanche, et leur corps se logent bien dans le grand corps noir de la semaine 18. nous aurions des oisillons dans leur nid qui ne demandent qu'à s'envoler.
    - Le rebond de cette semaine est important et se situe sur un support majeur.

    - La MME20 perd 31,2 points; La MME52 perd 10,2 points.
    - Les volumes sont en baisse mais ils restent au-dessus de leur MME20.

    CAC_WC_1022.png

    Arguments haussiers :

    Argumentsbaissiers :

     

    1. La tendance haussière MT.

    2. Le triple harami haussier.

    3. Le très fort rebond sur le support des 3288.

     

    1. L'inversement de tendance MT.

    2. La tendance baissière depuis début avril.

    3. Le corps de la bougie entièrement sous les 3350.

    4. Un plus haut et un plus bas inférieurs aux précédents.

    Je concluais pour la semaine 22: «Confirmation du creux en pince ? Cette figure est infirmée.
    --Il faudra que le cac passe 3350 et attaque les 3607... puis arriver au-dessus de 3640? Les 3350 ne sont pas passés.
    --Si le cac repart à la baisse, il lui faudra passer le support des 3350. Sous ce support le bas du canal baissier TTLT à 3284 attendrait les cours. Ce scénario a parfaitement fonctionné avec un plus bas à 3287.
    ---------------------------------------------------------------
    Ma préférence : Haussière au-dessus de 3350 … Et baissier en dessous. Les 3350 n'ont été que légèrement soulevés.
    ----------------------------------------------------

    CONCLUSIONS pour la semaine 22:

    Poursuite du rebond ?
    -- Il faudrait que le cac repasse les 3350 et attaque les 3607... puis arrive au-dessus de 3640 et attaque un peu plus haut les MME.
    -- Si le cac échoue sous 3350 ou 3607, s'il y monte, il repartirait à la baisse. En route pour atteindre une nouvelle fois le bas du canal baissier TTLT à 3284 le cac retrouverait le support des 3348.
    ---------------------------------------------------------------

    Ma préférence : Haussière au-dessus de 3350.
    ---------------------------------------------------------------
    L' Analyse Graphique est une discipline qui nous permet d'identifier des supports et des résistances afin de nous donner un avantage.
    Mais cela reste des suppositions et non des certitudes, et en aucun cas une incitation
    à trader.


    Bonne semaine, bons trades…

    Amicalement,

    Daniel


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  • Un avant-goût d'après-crise

    2011. Dans l'Europe affaiblie, toute forme de considération sociale a disparu.

    Cet article de Philippe Boggio est une fiction, une anticipation, mais toute ressemblance avec des personnages existants ou des événements qui pourraient arriver n'est pas fortuite...

    ***

    Un homme est monté dans un train à Porto. Il sait qu'il entreprend un voyage incertain. Il envisage, après le Portugal, de traverser l'Espagne en diagonale jusqu'à Barcelone, puis de longer la côte française jusqu'en Italie, et de là, de gagner la Grèce en redescendant les Balkans. Peut-être lui faudra-t-il aussi parcourir l'Angleterre et l'Irlande. Il attendra ses correspondances en abordant des gens, dans les buffets de gare, et les interrogera sur ce qui glisse, sur ce qui a déjà glissé, dans leurs existences.

    Ce qu'il cherche? Une ville où subsisterait une forme de considération sociale, encore ressemblante à celle que l'Europe a connue, cinquante ans durant. Un pays qui se souviendrait qu'il a été peu ou prou responsable de ses citoyens, et fondé par ses pairs, en gros, pour le bonheur terrestre du plus grand nombre. Tel est le scénario du film commun dont le Suisse Alain Tanner, le Grec Théo Angelopoulos et l'Allemand Wim Wenders ont commencé le tournage. Un road movie européen. Des paysages qui défilent, à la fin de l'hiver 2011. Des faubourgs, des campagnes, vus d'un train, et un homme errant, dans le temps de «l'après».

    L'union autour d'un film

    Depuis l'annonce de sa mise en production, ce projet suscite une attente importante. Nombreux sont ceux qui espèrent pouvoir parler d'eux, devant les caméras des cinéastes, ou de leur pays, avant les crises économiques à rebondissements que subit l'Europe, ou bien encore du droit, de la Constitution, de l'usage démocratique qui les ont longtemps accompagnés. Le choix de l'acteur allemand Bruno Ganz dans le rôle du voyageur est sans doute aussi déterminant: le comédien, aux yeux baignés de détresse et d'humanité, paraît convenir parfaitement à l'atmosphère qui pourrait bien entourer les tournages, entre questions-réponses et silences.

    Des pétitions circulent dans les milieux artistiques du continent, pour obtenir du Festival de Cannes, en mai 2012, que ce film collectif, une fois sélectionné ou projeté hors compétition, puisse représenter l'Europe, et non un pays en particulier. Ce qui serait une première depuis la création à la fois du festival et de l'Union.

    Cette œuvre à venir, en fait, s'appuie sur un constat, assez généralement répandu: les vieux pays d'Europe changent, ils ont déjà changé depuis la première crise de 2010, et beaucoup de ses habitants se sentent dépassés. Inadaptés, même, dorénavant. Plus moralement encore que matériellement. Le «vivre ensemble», déjà malmené depuis le début du XXIe siècle, à en croire nombre d'essais éditoriaux et de points de vue, est désormais soumis à des pressions de plus en plus fortes. Les pactes anciens, contrats sociaux, principes d'égalité et de répartition, fondés ou réaffirmés, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, s'émiettent sous les contraintes variées, dans un esprit du temps très ouvert aux évolutions dérégulatrices.

    Personne ne veut la mise à mal du modèle européen, entend-on, mais chaque secousse boursière provoque désormais les mêmes effets d'affaiblissement des systèmes de protection et d'entraide. La presse s'essouffle à tenir à jour, de la Grande-Bretagne à l'Italie, la chronique des restrictions d'investissements publics. Ici, les impôts augmentent pour les classes moyennes; là, les retraites baissent, ou les salaires garantis, ou encore l'assistance aux chômeurs; là-bas, ce sont les crèches ou les hôpitaux qui sont privatisés. Et évidemment, les prix d'admission y sont à la hausse. Partout, le nombre de fonctionnaires tend à devenir peau de chagrin, rengaine à laquelle plus personne ne prête attention. Sauf les fonctionnaires, bien sûr.

    Maigres cortèges

    Les premiers mois, des philosophes, des écrivains sont sortis de leur réserve, comme l'Allemand Günter Grass, et on a beaucoup entendu les intellectuels souverainistes, très critiques sur «la trahison européenne» et la facilité, à les en croire, avec laquelle l'Union semblait abandonner ses idéaux originels. Puis il est apparu qu'on se trompait d'adversaire. Le mal déroutait aussi les dirigeants du continent. «Pour la plupart», a par exemple reconnu un adversaire historique de la construction européenne, électeur français du «non» en 2005, «ils sont réglos». Débordés eux aussi. A de rares exceptions près, tous ces hommes politiques, parlementaires ou chefs de gouvernement, de droite comme de gauche, ont grandi dans des conceptions humanistes de la vie collective, et beaucoup, en privé, confessent éprouver du dépit.

    Car une autre force se manifeste qui tend à submerger les nuances idéologiques perceptibles, longtemps, entre libéraux européens et sociaux-démocrates, et pénètre peu à peu toutes les vies, en les hantant, sur le continent. Une sorte d'esprit de pillage –on a même parlé de «rapacité». D'urgence individuelle à s'enrichir, comme s'il n'y avait plus assez de richesses pour tout le monde. Se sauver soi seul, ou les siens, en s'exonérant des règles ou des idées de partage.

    On a cru d'abord, tout au long de 2010, et encore, ces mois-ci, en 2011, que les syndicats du continent allaient s'unir pour protester contre de tels réflexes, assez étrangers aux traditions, et que l'Europe avait contenus, pour les dernières générations, par la seule évidence de ses convictions; que des citoyens allaient partout renforcer, en Espagne, en Italie, en France, les partis de gauche. Des manifs, il y en a eu. Mais si peu importantes! Si déprimantes. Depuis bientôt deux ans, «l'Europe des peuples » brille par sa passivité. Elle peine à défendre ses valeurs, pour lesquelles certains de ses pères se sont fait tuer.

    Chacun pour soi

    C'est que l'adversité est insidieuse, et assez fascinante. Quand on y regarde de près, elle rappelle assez la manière des pays émergents de faire naître une classe de nouveaux nantis. Brutale et pressée. Enthousiaste et peu scrupuleuse. En France, des duels de commentateurs économiques ont eu lieu à propos de la formidable réussite chinoise, que le Vieux Monde jalouse. Comment ce pays a-t-il pu si rapidement devenir le premier investisseur mondial –en tenant notamment à sa merci l'économie américaine? Evidemment, grâce à ses exportations, à des prix des plus compétitifs, résultant essentiellement de coûts salariaux des plus bas; en disposant aussi soudainement d'un immense marché intérieur, un peu comparable, non par la taille mais par sa vitalité, au marché européen des années 1960. Toutefois, sa croissance enviée à deux chiffres demeure due pour une large part, malgré les affirmations de certains éditorialistes français, aux extraordinaires économies réalisées par l'omission chinoise de la redistribution sociale.

    Les situations ne sont pas comparables, bien sûr. Toutefois, les Chinois, et avec eux, les régimes émergents, les énormes masses monétaires produites par des croissances anarchiques dans leur essence, l'argent «honnête» ou l'argent sale, de la drogue ou des mafias, paraissent avoir réussi à exporter, à l'ombre du chapelet de crises récentes, et du défaitisme ambiant, une certaine conception du chacun pour soi.

    A en croire les sociologues qui se penchent sur ces évolutions, le phénomène ne toucherait qu'un petit tiers de la population européenne. Mais il aurait le don d'aggraver le désarroi des deux autres, et de peser, concrètement, sur leur existence quotidienne. Pour s'en tenir à l'exemple de la France, alors qu'officiellement, l'actualité est à la rigueur générale et aux économies, les prix subissent de nouvelles hausses. Chacun cherche sa croissance, faute d'une croissance nationale. Son territoire intime, souvent secret, qu'il rêve de vouer à une économie de marché débridée. Ainsi se comporte-t-on comme si on avait tout le temps affaire à une clientèle tout juste débarquée des nouvelles Mecque de l'or.

    Contrastes sociaux

    Les prix du commerce n'avaient pas cessé de croître, depuis 2002, grâce aux confusions nées de la convertibilité franc-euro. Le prix du ticket de cinéma, des restaurants, de la grande distribution ou des appartements à l'achat avaient déjà subi des hausses de l'ordre de 30% sur cinq ans. Malgré les consignes du gouvernement et les appels pressants du Parti socialiste, les prix de ces mêmes secteurs sont repartis à la hausse. Déjà, avant 2010, certains dénonçaient l'exode parisien des familles modestes, et ce, malgré une gestion municipale confiée à la gauche. Un an et demi plus tard, de nouvelles études montrent que ces départs s'accélèrent. Paris est plus que jamais une ville réservée aux classes aisées et aux résidents étrangers, ou alors, à l'autre extrémité, aux étudiants, forts de leur jeunesse et supportant encore la bohème, et aux immigrés sans papiers, qui ne peuvent faire autrement.

    La crise bancaire de l'automne 2008 avait jeté un certain discrédit sur les professions de la finance, et on avait, en réaction, assisté à une baisse de fréquentation des filières économiques, dans les universités. A Paris-Dauphine, le projet d'augmenter le coût des inscriptions dans cet établissement d'élite à forte sélection, avait par ailleurs suscité de vives critiques. La semaine dernière, la hausse de 40% des frais de scolarité a été plébiscitée par des étudiants de plus en plus nombreux à se presser dans les «masters» financiers.

    Philippe Boggio

    Photo: En Islande, 13 mai 2010. REUTERS/Ingolfur Juliusson

    Ancien grand reporter au Monde, est l'auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels les biographies de Coluche (Flammarion, 1991 et 2006), de Bernard-Henri Lévy (La Table Ronde, 2005) et de Johnny Hallyday (Flammarion 2009).


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