• Des sous-êtements éthiques

    Des sous-vêtements éthiques, c’est possible

    <o p="#DEFAULT"></o>

    De plus en plus, les étudiants en gestion souhaitent créer des entreprises socialement responsables. Exemple : dans la lingerie.<o p="#DEFAULT"></o>

    07.01.2010 | Diana Middleton |  The Australian<o p="#DEFAULT"></o>

    A l’Université de Californie à Berkeley, où il préparait son Master of Business Administration (MBA), Jeff Denby disait à qui voulait l’entendre que son rêve professionnel était de créer une entreprise de lingerie. Professeurs et camarades de classe ne tardèrent pas à le surnommer “le type des sous-vêtements”. Mais Denby, qui avait travaillé auparavant dans le dessin industriel et s’était particulièrement intéressé, à l’école de commerce, à la gestion de la chaîne d’approvisionnement, décida qu’il ne voulait pas créer n’importe quelle société fabriquant des caleçons ou des culottes. Il était essentiel à ses yeux d’inventer des produits viables, respectant l’environnement et dont les ventes permettent de soutenir de bonnes causes.

    Ce type de firme socialement responsable séduit de plus en plus de futurs entrepreneurs. Il s’agit de gagner de l’argent tout en faisant directement profiter les consommateurs de services ou en consacrant une partie des bénéfices aux bonnes œuvres. Ces entreprises font souvent appel à de la main-d’œuvre ou à des ressources situées dans des régions du monde économiquement déprimées, lesquelles peuvent également recevoir des dons provenant des bénéfices commerciaux. Pour répondre à cet intérêt grandissant, les écoles de commerce mettent en place des filières et des cours qui aident les étudiants en MBA à s’y prendre au mieux. C’est ce que font, entre autres, l’université d’Oxford, au Royaume-Uni, et celles de Cornell (New York) et de Dartmouth (New Hampshire), aux Etats-Unis.

    Echapper à la stigmatisation du “MBA cupide”

    Certains directeurs d’université mettent cet emballement pour la création d’entreprises sur le compte de la pénurie d’emplois traditionnels. Et si les étudiants se préoccupent désormais autant de l’impact des firmes sur la société dans son ensemble, ce serait en partie pour échapper à la stigmatisation du “MBA cupide”. “Je pense que l’intérêt pour les entreprises à vocation sociale ne s’explique pas uniquement par la difficulté à trouver du travail”, nuance toutefois Colin Mayer, doyen de <st1 personname="#DEFAULT" productid="la Said Business" st="on" w="#DEFAULT">la Said Business</st1> School de l’université d’Oxford. “Il est également motivé par un sentiment diffus de culpabilité pour tout ce qui est arrivé au cours de la crise.”

    Avant de cofonder, en août dernier, la société de vente en ligne de lingerie PACT Organic Underwear, Denby a étudié tous les aspects de la fabrication et de la distribution – de la main-d’œuvre employée aux colorants utilisés pour la teinture des tissus – afin de s’assurer que ses articles seraient “durables”. Puis il a décidé qu’à chacun de ses imprimés correspondrait une ONG spécialisée. Par exemple, 10 % du produit de la vente d’un motif bleu inspiré d’une gravure japonaise seraient versés à une organisation de protection du milieu marin.

    A <st1 personname="#DEFAULT" productid="la Said Business" st="on" w="#DEFAULT">la Said Business</st1> School, le Skoll Centre for Social Entrepreneurship aide les étudiants à intégrer des concepts socialement responsables à leurs plans d’entreprise. Parmi les projets les plus récents figurent la construction de systèmes de traitement de l’eau en Afrique et la mise au point de dispositifs bancaires Internet dans les régions manquant d’infrastructures. L’école propose également à ses étudiants un fonds de capital-risque pour financer les meilleurs projets.

    Pour Joe Thomas, doyen de <st1 personname="#DEFAULT" productid="la Johnson School" st="on" w="#DEFAULT">la Johnson School</st1> de l’université Cornell, qui comprend un Centre pour l’entreprise durable (Centre for Sustainable Enterprise), les start-up de ce type contribuent également à restaurer la crédibilité des milieux d’affaires auprès de l’opinion. Depuis 2008, Cornell propose, dans le cadre de ses MBA, un cours axé sur les meilleures pratiques en matière de changement social. “Il y a quelques années, les étudiants intégraient les écoles de commerce en espérant s’enrichir le plus rapidement possible”,  commente Gregg Fairbrothers, directeur de l’Entrepreneurial Network, à <st1 personname="#DEFAULT" productid="la Tuck School" st="on" w="#DEFAULT">la Tuck School</st1> of Business de l’université Dartmouth. “Maintenant, ils ambitionnent de réussir raisonnablement tout en faisant le bien autour d’eux.”<o p="#DEFAULT"></o>


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :