• MIF : liberté, inégalité, opacité Pierre-Angel Gay éditorialiste de la Tribune

    MIF : liberté, inégalité, opacité

    Début septembre, la chancelière Angela Merkel et le président Nicolas Sarkozy appelaient, depuis le château baroque de Meseberg, à plus de transparence sur les marchés financiers. Lyrique, le chef de l'État avait prôné un « capitalisme pour les entrepreneurs, pas pour les spéculateurs ». Eh bien, l'Allemagne et <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> doivent dire maintenant comment elles veulent s'y prendre. Deux ans après l'entrée en vigueur de la directive Marchés d'instruments financiers (MIF), et à quelques mois de sa révision programmée, il leur faut dresser son bilan pour décider du cap à suivre. Et ce bilan, Christine Lagarde, la ministre de l'Économie, le pense globalement négatif, si on lit ? entre les lignes ? la lettre de mission qu'elle vient d'adresser à Pierre Fleuriot, le président de Credit Suisse France, pour le charger d'une réflexion sur le sujet. En résumé, <st1:personname productid="la MIF" w:st="on">la MIF</st1:personname> n'a pas fait baisser le coût des transactions sur les marchés boursiers, a provoqué des distorsions de concurrence et créé de l'opacité. La baisse du coût des transactions ? C'était l'objectif premier du texte. En faisant chuter les prix, on espérait augmenter les volumes pour donner aux Bourses européennes une taille comparable à leurs cons?urs américaines. L'ouverture à la concurrence a bien permis l'émergence de marchés alternatifs, comme Chi-X, Turquoise ou Bats Europe, qui ont taillé des croupières au vénérable London Stock Exchange ou à l'euro-américain Nyse-Euronext. Mais pour le commun des mortels, les coûts n'ont pas bougé. De nouveaux intermédiaires se sont sucrés. Plus grave, le fractionnement du nouveau paysage boursier est devenu tel, sa complexité si réelle, que seuls les professionnels les plus aguerris en tirent profit. Enfin, <st1:personname productid="la MIF" w:st="on">la MIF</st1:personname> a permis l'essor de « dark pools », des plates-formes d'échange de blocs d'actions dont le surnom, anglo-saxon, résume à lui seul l'opacité. L'héritage du très libéral commissaire irlandais Charlie McCreevy, l'homme du laisser-faire sur les marchés, s'annonce lourd. C'est pourquoi Paris verrait bien le Français Michel Barnier lui succéder, s'il ne décrochait pas les Affaires étrangères de l'Union. Histoire de cadrer les tractations que ne manqueront pas d'avoir les Vingt-Sept. Un Français aux services financiers ? <st1:personname productid="La City" w:st="on">La City</st1:personname> s'en alarme. <st1:personname productid="La Grande-Bretagne" w:st="on">La Grande-Bretagne</st1:personname> s'y oppose. Perfide Albion

    pierre-angel gay

     

    La polémique enflant je vais mettre beaucoup d’articles sur ce sujet.

     La directive MIF 2004, un sujet intéressant. Les décrets d’application pour <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname>  sont parut en avril 2007 pour mise en place 1er novembre 2007.
    Pendant toutes les années 2005 et 2006 quand je parlais de cette directive j’étais un « indien », je semblais venir de Mars.
    Dans la banque les formation (je devrais dire information) n’ont débuté que très tardivement ( les vacances 2007). Et la aussi mes interrogations venait directement de mars, personne ne savait répondre.

    Elle comporte en gros deux grand volet :

    1. l’obligation de « conseil » pour l’intermédiaire (les formations interne se sont exclusivement focalisé la dessus)
    2. « Instaure un nouveau mode d’exécution des ordres de bourse, l’internalisation systématique » (extrait de la lettre du CECEI du 17/08/2007).

     

    La première partie fut traitée. Au début difficilement, puis les banques comprirent qu’elle pourrait en tirait avantage. En industrialisant leur processus de conseil. Ce qu’elles firent, avec évidement des dégâts pour les clients. Touts les « vendeurs » de la banque devinrent des conseillers en gestion de patrimoine. Mais ceci est une autre histoire.

     

    Pour la deuxième partie je continuais mon questionnement :

    .    vis-à-vis des clients avec la question «  a quel prix sont exécuté vos ordres ? » , « sont-ils bien exécuté ? », « expliquez moi comment fonctionne l’ordre a plage de déclenchement ? », etc….
    Toutes ces questions aucune réponse. J’étais un indien. Je me souviens de réunion de traders des gens qui cherchent à comprendre, mais quand je posais mes questions, rien … Pour eux c’était clair. J’en vois sourire quelques un, qui viennent sur mon blog  et d’autres. Sur le site de Daniel. J’ai même ouvert une file : http://79.170.40.162/agcac40.fr/thread.php?lng=fr&pg=88&fid=1&cat=6 . Lisez amusant.

    .    Vis-à-vis de nos services de Bourse ( et aussi ceux de tout mes concurrents ).Vous allez rire aucun ne pouvait m’expliquer correctement. Non Personne.

    Maintenant que les « grands professionnels » voient les dégâts sur leur compte d’exploitation, ils réagissent. Ce sont les articles que je mets en ligne.

    Mais cela est un sujet très technique et la portée en échappe à beaucoup.

     

    Mais question plus IMPORTANTE et même FONDAMENTALE.

    Les marchés sont la pour donner un PRIX. Les professionnels au travers des débats qui arrivent démontrent, le disent, qu’ils ne savent pas si c’est le « juste prix », comme la directive le veut. Ils ne connaissent même pas comment ils se forment (la transparence, elle est évoqué à maintes reprise).

    En fait nous sommes dans « Le Temple de la finance » et la majorité des acteurs de premier plan (je ne parle pas des clients finaux, les pauvres !) sont en train de demander des comptes. Même notre ministre de l’économie s’y mets.

     

    Comment fonctionne ce marché ?

     

    Ahurissant, je vous laisse à vos réflexions. Vous voyez que les fondamentaux même de notre finance méritent un sérieux nettoyage. Il faudrait envoyer Hercules pour nettoyer les écuries.

    J’espère beaucoup de réactions.

    PS :  j’ai toute la doc pour ceux que cela intéresse

     

    Lien :

    MIF ( (coûts, transparence, marchés éclatés, etc...)
    MIF - enquête de l'AGEFI 


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