• Rapport LAROSIERE du 26 février 2009 INTRODUCTION

    Vous savez ce rapport qui est dans toutes les bouches (discours) des intervenants politiques – enfin ceux qui s’apprêtent a remettre Barroso a <st1:personname productid="la Tête" w:st="on">la Tête</st1:personname> de l’Europe. Je suis en train de le travailler, mais je ne résiste pas de vous donner en INTEGRALITE l’introduction, lisez bien….et ne tremblez pas.

     

    INTRODUCTION

    1) Depuis juillet 2007, le monde est confronté à la crise financière la plus grave et la plus

    lourde de conséquences depuis 1929. Cette crise, apparue aux États-Unis, est aujourd'hui

    mondiale et profonde, et elle s'aggrave encore. Elle s'est avérée très contagieuse et

    complexe, et s'est rapidement propagée dans différents pays et différents segments du

    marché. De nombreux secteurs du système financier continuent de subir de fortes

    tensions. Certains marchés et établissements ont cessé de fonctionner, ce qui nuit à

    l'économie réelle. Les marchés financiers reposent sur la confiance, mais la confiance s'est

    considérablement érodée.

    2) On observe de graves préjudices économiques à l'échelon mondial, avec de lourdes

    conséquences pour le coût et la disponibilité du crédit, les budgets des ménages, le crédit

    hypothécaire, les retraites, le financement des entreprises, petites et grandes, un accès

    beaucoup plus restreint au financement de marché et maintenant des retombées sur les

    économies émergentes plus fragiles. Les économies des pays de l'OCDE entrent en

    récession, et le chômage progresse rapidement. Jusqu'ici, les banques et les entreprises

    d'assurance ont renoncé à des créances de plus de 1 000 milliards d'euros. Aujourd'hui

    encore, 18 mois après le début de la crise, on ne connaît pas l'ampleur exacte des pertes.

    Depuis le mois d'août <st1:metricconverter productid="2007, l" w:st="on">2007, l</st1:metricconverter>'effondrement des marchés boursiers mondiaux a entraîné

    des diminutions de valeur des entreprises cotées de plus de 16 000 milliards d'euros, ce

    qui représente environ 1,5 fois le PIB de l'Union européenne.

    3) Les gouvernements et les banques centrales du monde entier ont pris de nombreuses

    mesures pour essayer d'améliorer la situation économique et de réduire les risques

    systémiques: divers trains de mesures de relance économique, des injections massives de

    liquidités par les banques centrales, une recapitalisation des établissements financiers, des

    garanties pour certains types d'opérations financières, en particulier les prêts

    interbancaires, ou l'achat direct d'actifs, tandis que certains gouvernements envisagent des

    solutions de défaisance. Jusqu'ici, ces différentes mesures n'ont remporté qu'un succès

    mitigé.

    4) Le Groupe estime que les autorités monétaires mondiales et les autorités financières de

    réglementation et de surveillance peuvent et doivent faire davantage à l'avenir pour

    réduire les risques de voir pareille situation se reproduire. Cela ne veut pas dire que toutes

    les crises pourront être évitées. Ce ne serait pas un objectif réaliste. Mais on pourrait et on

    devrait éviter les faiblesses systémiques et liées que nous avons observées et qui ont

    entraîné une telle contagion. Si l'on veut éviter que ce type de crise se reproduise, il y a

    lieu de procéder à un certain nombre de changements radicaux dans les orientations des

    politiques. Ils concernent l'Union européenne mais également le système mondial dans

    son ensemble.


  • Commentaires

    1
    phili675
    Mercredi 17 Juin 2009 à 12:53
    intéressant philip je vais mettre la vidéo sur le blog
    répond moi sur le mail pour les questions
    a bientà´t
    2
    emile11111 Profil de emile11111
    Mercredi 17 Juin 2009 à 15:40
    intéressant philip je vais mettre la vidéo sur le blog
    répond moi sur le mail pour les questions
    a bientôt
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