• Pourquoi on peut tout dire sauf s’attaquer au pouvoir actionnarial ?

    Avertissement

    Pourquoi on peut tout dire sauf s’attaquer au pouvoir actionnarial ?
    Ce pouvoir se fait discret on n’en parle pas beaucoup mais il réagit de suite chaque fois que l’on ose de (loin, de très loin même) démontrer qu’il faille le brider, qu’il est néfaste.
    Voyons ces grandes idées :

    1. La bourse sert au financement de l’économie.

    C’est ce qu’on trouve dans touts les manuels d’économie. C’est ce qu’on utilise pour justifier et  promouvoir les actions plutôt que les obligations.

    Chez nous, vous avez ainsi les PEA (avec ce que cela à donné, voir par ailleurs), la possibilité d’utiliser « Fourgous » dans les contrats d’assurances vie et de faire perdre des centaines de millions d’euros a leurs clients ( mais pas aux assureurs, mais c’est un autre débat), toujours le même argument[1], etc.… j’arrête la .
    Voila la réponse : extrait du Rapport du Conseil d’Analyse Economique ( pour enfoncer les …….),Car on le sait depuis longtemps : « Un capitalisme sans projet » de Michel Aglietta, et d’autres , Mais chut faut pas en parler.

    Même Attali dans sa vidéo (sur ce point fait dans la contre vérité).
    2. Il faut rémunérer les talents sinon ils s’en vont. Mais qu’ils s’en aillent. Toutes les études sur les rémunérations des grands patrons et particulièrement en France montrent qu’il y a aucune corrélation entre Performance de l’entreprise et la rémunération des PDG. Souvent même les plus performants sont les moins payés. Mais passons (pour l’explication, il faudra pas les oublier au moment ou…).
    Le scandale c’est : les bonus des traders (entre autres)
    Dans le même rapport que je cite plus haut il y a une étude spécifique sur ce point. Je vous en donne la conclusion.

    Mais avant il faut nommer tous ces gens qui on participé au rapport.

    La crise des subprimes

    Rapport parut a la documentation française en 2008

    Patrick Artus,

    Jean-Paul Betbèze,

    Christian de Boissieu

    et Gunther Capelle-Blancard

    Commentaires

    Olivier Garnier

    Jean-Hervé Lorenzi

    Compléments

    Michel Aglietta, Patrick Amis, Nicolas Couderc,

    Jézabel Couppey-Soubeyran, Michel Crouhy,

    Olivier Godechot, Sonia Ondo Ndong, Hubert Reynier,

    Sandra Rigot, Sophie Sotil-Forgues et Laurence Scialom

     

    Excusez du peu

     

     

    Mais il y d’autres choses voila une des analyses du rapport :

    Les bonus accroissent-ils les risques ?

    Olivier Godechot

    Centre Maurice Halbwachs, CNRS
    « 
    Nous décrirons d’abord dans les grandes lignes l’organisation des bonus dans l’industrie financière, puis nous montrerons que les bonus favorisent dans certaines configurations la prise de risque et que d’autre part ils transforment les conditions de construction des comptes. Enfin, nous verrons que le système des bonus favorise un biais des contrôleurs de risque en faveur des hypothèses court-termistes du front-office. ».

    En quel terme tout cela est dit :

    « Les conditions de constructions des comptes », « réalité comptable de l’entreprise » : j’ai sorti mes vieux manuels d’ITB et notamment « les nouveaux instruments financiers » édition 1988. Une des grandes questions de nos professeurs : La réalité comptable entre les front office et back office. Déjà.

    Et voila sa conclusion :

    5. Conclusion

    « S’il est logique, à la suite de notre analyse, de conclure que la structure des rémunérations dans l’industrie financière favorise à la fois la prise de risque et sa sous-estimation (en particulier dans le cas des nouveaux produits financiers), il est plus délicat de prôner des solutions. Il est difficile de savoir à quel point les banques sont conscientes du phénomène et l’ont déjà internalisé. Si tel était le cas, l’arrangement actuel pourrait être un équilibre de second rang entre différents inconvénients. Dans le cas inverse, on pourrait être dans le cadre d’un équilibre sous-optimal qu’il serait possible d’améliorer. Revoir le mode de calcul des budgets de bonus, notamment pour les supports et la direction de marché, serait un premier pas. Mais cela ne supprimerait pas pour autant la polarisation de la structure vers le front-office. »

    Clairs non,  mais que fait la police. Que nous raconte-il ?

    C’est pourquoi il faut dénoncer le pouvoir actionnarial, et avancer des solutions :

    Le SLAM de fréderic Lordon en est une.

    Enfin une mesure contre la démesure de la finance, le SLAM !
    Bonus des traders
    Le marché des matières premières est exposé aux caprices des traders 


    [1] extrait

     Les assureurs et le financement des entreprises

    Président

    Jean-Michel Fourgous, député des Yvelines

    Intervenants

    Pascal Bied-Charreton, directeur des études, des statistiques et des systèmes d’information de <st1:personname productid="la FFSA" w:st="on">la FFSA</st1:personname>

    Gonzague de Blignières, président de l’Afic et président de Barclays Private Equity France

    Xavier Lehman, directeur aux AGF, direction des placements d’assurance

    François de Varenne, directeur de la gestion d’actifs et du corporate finance, Scor

    Pierre de Villeneuve, directeur général, BNP Paribas Assurance

    Jean-Michel Fourgous remarque que la croissance doit se faire dans un climat de confiance entre le capital, le travail et l’innovation. L’impôt de solidarité sur la fortune limite les investissements en France, malgré la mobilisation contre cet impôt. En outre, les entreprises françaises sont deux fois moins capitalisées que leurs concurrentes européennes. Pour doper la croissance, il convient de baisser les charges administratives et de favoriser l’accès au capital. L’un des problèmes majeurs de notre pays est d’ordre culturel et concerne le rapport des citoyens avec le capital.


  • Commentaires

    1
    Rebecka
    Jeudi 13 Août 2009 à 17:22
    Vous avez remarqué que la phrase n'est pas de moi, mais d'un député UMP.
    Le plus grave est que cela a était écrit bien avant la crise, et a servis a amené a :
    - transférer des actifs sans risques, sur des actifs a risques pour les épargnants qui depuis évidemment on perdu,
    - limiter le risque pour les assureurs, et de disposer de moins de fonds propres ( donc pouvoir spéculer plus)
    - prendre un max de frais au passage pour les assureurs,
    J'arrête la , mais il faut ouvrir les yeux, voir pourquoi on fait certaines choses.
    Maintenant sur ce que vous écrivez il faudrait discuter, pas d'accord sur tout ( de vive voix Skype, fixe etc..)
    2
    emile11111 Profil de emile11111
    Jeudi 13 Août 2009 à 17:53
    Vous avez remarqué que la phrase n'est pas de moi, mais d'un député UMP.
    Le plus grave est que cela a était écrit bien avant la crise, et a servis a amené a :
    - transférer des actifs sans risques, sur des actifs a risques pour les épargnants qui depuis évidemment on perdu,
    - limiter le risque pour les assureurs, et de disposer de moins de fonds propres ( donc pouvoir spéculer plus)
    - prendre un max de frais au passage pour les assureurs,
    J'arrête la , mais il faut ouvrir les yeux, voir pourquoi on fait certaines choses.
    Maintenant sur ce que vous écrivez il faudrait discuter, pas d'accord sur tout ( de vive voix Skype, fixe etc..)
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