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Expliquer la finance et l'économie par un praticien. Participer a la compréhension d'une matière d'abord difficile mais essentielle pour le citoyen.

Excédé par le débat sur les banques ( bonus, etc…)

Excédé par le débat  sur les banques ( bonus, etc…)
C’est un débat carrément surréaliste. On sait la nocivité des bonus ( Attali le rappelle très justement et avec de forts exemplesAltius, Fortius, Bonus, Malus -, des rapports en France ( rapport Houillon-L'existence d'abus inadmissible !!! extrait d'un rapport (Bonus, actionnaire,...) mais la fin du rapport laisse entrevoir .......... ) et ailleurs l’ont démontré, il existe même dans certains pays des « Chasseurs de bonus » ), mais on crie tellement fort, pour ne rien changer ( regardez les dépêches ci-dessous).

Ce débat est essentiel ( relisez Jorion, Lordon, Stiglitz, Roubini …..sur ce blog).

Derrière soit on recommence de nouveau la même chose soit on peut construire.
Regardez aussi « C’dans l’air Banquiers qui veut des milliards » ( allez sur le forum) .

En tapant dans le moteur les mots clefs, vous avez tous ces articles a votre disposition.

Bonus : les banquiers espèrent que Nicolas Sarkozy se satisfera de leurs propositions
Baudoin Prot, directeur de BNP Paribas, quitte le ministère des finances après la réunion avec Christine Lagarde à Paris, le 24 août 2009.
© AFP  Eric Piermont

Les patrons des banques françaises, qui seront reçus mardi à l'Elysée, pourraient faire de nouvelles propositions à cette occasion sur l'encadrement des bonus mais redoutent que Nicolas Sarkozy leur en demande davantage après les récentes polémiques.

Lundi, les banquiers et la ministre de l'Economie Christine Lagarde se sont réunis pour préparer cette rencontre avec le président de la République convoquée début août après la polémique autour de l'enveloppe d'un milliard d'euros mise de côté par BNP Paribas pour les bonus de ses équipes.

Aucune déclaration officielle n'a été faite à l'issue de cette réunion de près de trois heures à Bercy.

Même si les banquiers se présentent à l'Elysée avec des propositions, ils ne devraient pas échapper à un sermon du président. "Je pense que le président va secouer", a indiqué une source proche du dossier, car "il est énervé".

L'incertitude planait sur les demandes éventuelles que pourrait formuler mardi M. Sarkozy, suscitant une certaine nervosité du côté des banques.

Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a estimé lundi qu'"il faut aller beaucoup plus loin" que ce qui a déjà été fait. Il a notamment avancé l'idée que l'Etat cesse de "travailler" avec les banques qui ne joueraient "pas le jeu".

Du côté des banques, plusieurs pistes de travail étaient évoquées lundi sur la question des bonus. Mais les avancées ne seraient, comme prévu, qu'une précision des engagements déjà pris en février dernier par les banques françaises.

Les banquiers pourraient notamment faire des propositions afin d'éviter un plafonnement des rémunérations variables, selon une source proche du dossier.

Ils pourraient également accepter un renforcement de l'information du comité des rémunérations et du conseil d'administration de chaque établissement. Les deux instances verraient un renforcement de leur pouvoir de contrôle, alors que les bonus sont aujourd'hui essentiellement distribués de manière discrétionnaire.

Outre les bonus, le président évoquera le financement de l'économie, notamment le crédit aux entreprises.

Les banques françaises se sont engagées à faire progresser de 3 à 4% en 2009 le volume des crédits aux ménages et aux entreprises. Mais cette promesse a été formulée en octobre 2008, avant le début de la crise, qui a bouleversé le paysage économique.

L'objectif devrait donc ne pas être tenu, reconnaissent les banques, qui tablent désormais sur une hausse comprise entre 1 et 2%.

Sans ignorer l'évolution de la conjoncture économique, beaucoup de PME jugent néanmoins que le débat sur les conditions d'accès au crédit demeure d'actualité.

Pour Jean-François Roubaud, président de la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises), "il y a toujours un problème" d'accès au crédit pour les TPE et les PME, essentiellement pour financer des besoins de trésorerie.

S'il considère toujours que les banques "jouent le jeu", le médiateur du crédit René Ricol souligne "le retour des petits dossiers" en médiation, qui portent sur des demandes de crédits de quelques milliers d'euros. "Ce n'est pas acceptable", dit-il.

Selon les chiffres de la banque de France, le volume des crédits de trésorerie aux entreprises est en forte baisse de 8,9% sur le premier semestre de l'année.

"On n'a jamais été autant saisi de dossiers de rupture de découverts bancaires imposés à des TPE qui vont bien", avance Serge Maître, de l'Association française des usagers des banques (Afub), qui reçoit 35 dossiers par jour contre 2 ou 3 il y a un an.

 

Les "super profits" des banques doivent être affectés à l'économie réelle, selon l'AFUB

Les "super profits" des banques doivent être affectés à l'économie réelle, selon l'AFUB :

A la veille de la réunion à l'Elysée entre les patrons des banques et Nicolas Sarkozy, l'Association française des usagers de banques (AFUB) appelle lundi soir le chef de l'Etat à obtenir que les "super profits" réalisés par les banques à partir du 1er septembre 2009 soient affectés à l'économie réelle.

Dans un communiqué, l'AFUB "en appelle au président de la République pour que soient désormais affectés au financement de l'économie réelle ces 'super profits' engrangés par les banques au 1er semestre 2009 sur les marchés financiers, dans leurs activités spéculatives de BAFI (Banque de financement et investissement)".

Selon l'association, les profits tirés des activités de spéculation doivent être utilisés par les banques pour débloquer les marchés du crédit. "Chaque mois les prêts bancaires aux entreprises ne cessent de diminuer, avec ces refus de crédits et ruptures de découverts dont les artisans et commerçants en particulier témoignent chaque jour auprès de l'association", déplore l'AFUB.

Pour l'AFUB, il en va de la solidarité nationale, les banques ayant reçu "plus de dix milliards d'euros d'aides publiques". "La solidarité ne saurait être à sens unique", estime l'association. AP

jp/com

Parti Radical : "les banques doivent respecter un "contrat moral"

Parti Radical : "les banques doivent respecter un "contrat moral"

Le Parti Radical a estimé que les banques devaient respecter le "contrat moral qui les lie aux Français" dans un communiqué diffusé lundi, à la veille de la rencontre à l'Elysée entre le président Nicolas Sarkozy et les patrons des banques françaises.

"Le Parti Radical considère que la rencontre entre le Président de la République et les banques sera cruciale pour dresser un premier bilan de +l'après crise+ en termes de régulation", explique son secrétaire général Laurent Henart.

Pour le parti, présidé par le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, "l'Etat doit rappeler les termes du +contrat moral+ qui lie les grandes banques aux contribuables".

"Dans la mesure où les banques ont pu bénéficier du soutien des pouvoirs publics, les Etats ont évidemment leur mot à dire. Les opinions publiques ne comprendraient pas que tout recommence comme avant", estime le parti valoisien qui souhaite que "la garantie des Etats soit dorénavant conditionnée au respect des règles de bonne gouvernance".

Autres articles et mises a Jour :

Banques , Bonus Réunion Avec M. Sarkozy AFP N'avrant
Hyperfinance, s'attaquer aux racines pas aux symboles par Eric Le Boucher
Nicolas Sarkozy et les banques: une complicité bien rodée Mediapart Gérard Desportes 

 

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