• Passablement énérvé par ces publi-reportages alors je vais répondre. Pour ceux qui ne le saurait pas, cette publication appartient à Credit agricole SA. ( j'ai aussi répondu sur leur site )

    Que faire de votre PEA ?
    http://www.dossierfamilial.com/argent/epargne-placements/que-faire-de-votre-pea,4256

    Sommaire de l'article : page 5 / 9

    1. La performance des actions varie sur la durée

    2. Acheter au son du canon

    3. Une enveloppe fiscale hors norme

    4. PEA : une fiscalité douce après cinq ans
    5.La vertu récompensée
    6.Ouvrir un PEA

    7. Épargner au fil de l’eau

    8. Lisser le prix d'entrée

    9. Le PEA en cinq points clés

     

    Vous pouvez consultez l’article.

    Quel scandale ce genre d’article.

    Cela s’appelle du public reportage. Tout ce qui est important est occulté.

    Alors d’abord les slogans ?

    « Tant qu’on n’a pas vendu on n’a pas perdu » Oui c’est comme cela que vous ruinez les « petits » épargnants. Voila certaines performance du CAC et encore j’ai était gentil, je n’ai pas pris les plus haut.

     

    01/01/1995

    4,07%

    01/01/1998

    1,00%

    01/01/2000

    -5,72%

    12/03/2004

    6,45%


    Franchement pas folichon. Ah le livret A, depuis le 1/1/1995 fait 3% à aujourd’hui (alors le risque sur longue période, vous m’excuserez).
    La vérité c’est l’inverse, il faut arbitrer.
    Rothschild l’a dit je suis devenu riche en vendant trop tôt. Warren Buffet l’explique chaque année.

    Les investissements programmés « attrape nigaud ». Allez expliquez a vos clients qu’acheter quand cela baisse est bien. Vous perdez encore et encore de l’argent. (Mais comme on interdit de faire du conseil au guichetier c’est pratique les Plan d’investissement, ils sont, vous le devinerez pas,  objectivez dans certaines Caisse Régionales, les pauvres)

    Et en dernier les placements, vous ne parlez pas des trakers (et pour cause le Crédit Agricole n’en possède pas.), ils permettent pourtant d’investir sur des zones comme la chine (juste par hasard mais il semble plus intéressant d’aller la bas que sur vos OPCVM français). Et en bon Gestionnaire de Patrimoine que je suis de diversifier vos actions (voila de la bonne gestion)

     

    Dow Jones (FR0007056841)
    ->30 valeurs américaines du Dow Jones
    Japon (Topix) (FR0010245514)
    ->1 730 valeurs japonaises diversifiées
    Zone Asie-Pacifique hors Japon (FR0010312124)
    ->685 actions d'Asie Pacifique, hors Japon
    Inde (FR0010361683)
    -> 70 actions indiennes (20 % secteur technologie)
    Brésil (FR0010408799)
    Hong Kong et Chine (FR0010361675)
    -> 38 valeurs cotées à Hong-Kong et en Chine
    Chine (FR0010204081)
    -> 41 principales actions chinoises (certaines cotées à Hong-Kong)

    Ce ne sont que quelques un mais vous pouvez encore faire mieux :

    Lyxor ETF Short CAC 40 Short Bear FR0010591362, lui c’est un trakers Bear c’est à dire il gagne quand <st1:personname productid="la Bourse" w:st="on">la Bourse</st1:personname> baisse, exactement sont inverse (un peu comme si vous vendiez à découvert).

    Question subsidiaire pour ceux qui croient encore : Les OPCVM ne gèrent pas.
    Oui contrairement a ce que croient la plupart des gens un OPCVM a de part ses statut une orientation (par exemple 70% actions européennes 30% obligations), il sera tenu même contre ses propres conviction de garder toujours ces pourcentages. De plus réfléchissons, si par hasard il leur arriver de penser ( comme ils ont des instincts moutonniers, qui s’expliquent – j’y reviendrais-), tout le monde vendrait en même temps. Vous voyez le tableau. Non il préfère vous démontrer que par rapport à leur benchmark ils ont était bon. Vous avez perdu de l’argent ce n’est pas de leur faute, vous avez mal choisit le benchmark.
    Alors vogue la galère construisez vous-même votre allocation d’actifs et cela avec des fonds pur (exemple des trackers).Arbitrez les en fonctions de vos convictions.
    Je pense qu’il semble assez évident aujourd’hui que la croissance se fait en Chine, Inde, Brésil, et pas en France. Depuis le début de l’année les trakers sur ses zones font entre 50% et 80% alors que le CAC fait du surplace.
    Questionnez votre conseiller et demander lui de prendre » des trakers dans votre PEA. Vous verrez s’il est compétent.

     

    Pour les journalistes :

    Alors j’en finis avec vôtre article, Promouvoir le PEA oui mais pas avec vos articles a deux balles qui ne font que perdre de l’argent a ceux qui vous écoute.

    Sachez que je sais de quoi je cause vous concernant (filiale du Crédit agricole, avec des campagnes de vente dans le réseau et un rapport pour <st1:personname productid="la Caisse R←gionale" w:st="on"><st1:personname productid="la Caisse" w:st="on">la Caisse</st1:personname> Régionale</st1:personname> presque sans équivalent tout en n’engageant pas ses fonds propres. En clairs plus rentables que de faire son travail de banquier c'est-à-dire prêter de l’argent).
    Vous êtes journaliste (!!!!), faites votre travail d’information.

     

     

    Je referais avec d’autres produits.

    Croyez moi j’en ai sous le coude.


    2 commentaires
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    Ecoutez bien :

    Bonne gouvernance…., capitalisme non régulé……J’ajouterais bien « juste valeur » , des mots « drôle » l’un a coté de l’autre.
    Ce sont ces mots avec lesquels on essaye de nous endormir.

    Et puis il y a pire, les « structures » que cachent ces mots n’existaient pas en 1975 et tout a coup elles apparaissent dans le milieu des années 1980. <st1:personname productid="La Déréglementation" w:st="on">La Déréglementation</st1:personname> partout , en France la 1ere « loi de déréglementation » -c’est son nom- M .Pierre Bérégovoy en 1986, l’Europe suivra ( avec <st1:personname productid="la Directive Delors-Lamy" w:st="on"><st1:personname productid="la Directive" w:st="on">la Directive</st1:personname> Delors-Lamy</st1:personname>( actuel patron de l’OMC) en 1988) pour la réalisation de la « pleine mobilité » des marchés de capitaux ( l’actuel article 63 du Traité de Lisbonne). !!!!!

     

    Formidable son couplet a la fin sur les « bonus », un petit rappel M .  Dominique Strauss Kahn est l’auteur – jamais abrogé- de la loi sur la fiscalisations –«  très douillettes » des stock-options ( 1988), comme Ministre des finances de l’époque.
    Rendons à César ce qui lui appartient.
    J’en aie marre de ne voir « trainer » dans la boue que les personnes – certes responsable, mais pas les seuls-  un assureur ne vous indemnisera pas si vous laissez les clefs sur la porte ou le code sur votre carte de crédit.
    Donc les gens qui ont construit ces « structures », doivent aussi être au banc des accusés.
    Lisez Enthoven malheureusement très réaliste.
    « L'économie de marché restera la dot de la démocratie » Raphaël Enthoven 


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  • LE MONDE D'APRÈS Chaque jour cet été nous interrogeons un grand témoin de l'actualité sur sa vision de l'après-crise. Aujourd'hui, le philosophe Raphaël Enthoven explique qu'il ne croit guère que la crise apportera des changements réels, ni dans l'économie de marché, ni dans les valeurs dominantes.

    interview Raphaël Enthoven Philosophe

    « Le monde ne sera plus jamais comme avant », dit Nicolas Sarkozy. Selon vous, quels changements la crise est-elle susceptible d'apporter ?

    Qu'appelez-vous « réels changements » ? Un renoncement collectif à l'économie de marché ? Une moralisation du capitalisme ? Le premier est utopique, le second est un contresens? Renoncer à l'économie de marché suppose que les hommes abjurent collectivement l'égoïsme individuel pour se tourner, comme un seul homme, vers l'idéal de solidarité. Autant demander à tout un chacun de penser à autrui avant de penser à lui-même ! « L'homme, dit Kant, est fait d'un bois si courbe qu'on ne peut y tailler des poutres bien droites. » Mieux vaut assumer l'égoïsme individuel et spéculer sur ses vertus collatérales que parier sur une réforme introuvable de la nature humaine. Même en temps de crise, l'homme n'est pas à la hauteur de ceux qui lui veulent du bien. J'en veux pour preuve le fait qu'historiquement toute abjuration de la loi du marché débouche sur des massacres de masse et la tutelle d'un État policier. Pour le meilleur et le pire, l'économie de marché est la dot de la démocratie dont l'égoïsme individuel est paradoxalement à la fois le pire ennemi et la meilleure garantie. Quant à l'expression de « moralisation du capitalisme », qui méconnaît l'hétérogénéité du cœur et de la raison (« le cœur a ses raisons, dit Pascal, que la raison ne connaît pas »), elle repose sur le cercle carré d'une production de la morale par une logique de l'intérêt. Cela ne veut pas dire que le capitalisme récuse toute forme de morale, mais qu'il l'adopte en fonction, et en fonction seulement, de l'intérêt qu'il y trouve. Intérêt considérable, aujourd'hui, puisque, grâce à la crise, la morale elle-même est devenue un argument de vente.

    Alors la crise va-telle rebattre les cartes des valeurs dominantes ?

    Mais de quoi parle-t-on ? Tantôt le mot valeur désigne des principes inestimables, tantôt il désigne des valeurs relatives et mesurables. Si vous parlez de valeurs absolues, alors elles ne sont pas tributaires de l'époque. Aucune crise n'entame le désir magnifique de liberté ou d'égalité entre les hommes. Quand vous parlez d'un changement de valeurs, sous-entendez-vous que la compétitivité céderait le pas devant la fraternité ? Mais c'est déjà le cas ! Qui oserait dire qu'il vaut mieux être compétitif que fraternel ? Mais quel patron, à l'inverse, serait assez irresponsable pour faire prévaloir la fraternité dans la loi de la jungle ? Ceux qui le font ne le font, encore une fois, que parce que la fraternité est aujourd'hui, provisoirement, l'aliment de la compétitivité. Qu'on les brandisse sincèrement ou non, l'authenticité, la vertu et, de façon générale, toutes les valeurs inestimables ont, pour l'heure, plus de valeur (marchande) que tout ce qui s'achète. Aucun changement notable, donc, à mes yeux, sinon l'effet de mode d'un vertuisme patronal qui escompte, en vérité, les dividendes d'une morale d'emprunt.

    Toutes les leçons auront-elles été tirées ?

    Je ne vois aucune leçon à tirer de la crise, sinon, d'une part, la nécessité renouvelée de juguler par la loi (et non par la morale) les comportements erratiques d'un certain nombre de patrons et, d'autre part, la nécessité de comprendre les mécanismes d'une crise avant de désigner des « coupables » qui ne sont, pour la plupart, que des boucs émissaires. Il y a un double paradoxe du discours révolutionnaire qui, tout en exhibant des mécanismes, culmine sottement dans la haine des « coupables ». Et qui, tout en étant matérialiste, en appelle (comme toute théologie) à un « autre monde possible ». Ce mélange d'intelligence et de morale est la raison pour laquelle aucun parti n'est plus conservateur ni moins utile aux causes qu'il défend que le NPA, dont la prospérité repose sur les méfaits de l'économie marchande. De là le mépris des révolutionnaires pour des « réformes » sociales dont il dénonce ouvertement le manque d'ambition, mais dont il redoute, plus secrètement, qu'elles rendent inaudible son discours. Le business du discours révolutionnaire entre en crise dès que l'injustice régresse.

    Voyez-vous de nouveaux risques émerger ?

    Hormis l'alliance d'un discours xénophobe et d'un discours progressiste, telle qu'elle est apparue au moment du référendum de 2005 sur le traité constitutionnel européen, je ne vois aucun risque nouveau. Je vois, en revanche, « une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d'eux, retiré à l'écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d'eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n'existe qu'en lui-même et pour lui seul? » Le fait que Toqueville, qui a écrit cela entre 1835 et 1840, ait toujours raison prouve que notre époque n'a rien de singulier.

    PROPOS RECUEILLIS PAR VALÉRIE SEGOND


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  • Mais je vous le dit tout va bien Madame la Marquise.


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  • Voila peut être après l’Islande les prochains Etat en faillite.
    Voila la potion des Lettons :
    L’ensemble de la population est mis à contribution, les pensions de retraites devant diminuer de 10 % et les salaires publics de 20 %. En espérant qu’il ne dévalue pas.
    Avant on leur faisait miroiter l’Europe.


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