• Les mots pour mettre l'économie au vert


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    <o p="#DEFAULT"></o>Ecotaxe<o p="#DEFAULT"></o>

    Une écotaxe consiste à pénaliser certaines activités polluantes, en prélevant un impôt proportionnel à l'usage du polluant (engrais, nitrates, carburant...). C'est une taxe dite "pigouvienne", du nom de l'économiste libéral Arthur Cecil Pigou, qui proposa cette technique afin "d'internaliser les externalités négatives", comme on dit dans le jargon des économistes, c'est-à-dire les dommages engendrés par l'activité d'un agent qui en rejette le coût sur la société.<o p="#DEFAULT"></o>

    Les avantages d'une telle taxation sont multiples. D'abord, les pollueurs, devenus payeurs, vont y regarder à deux fois avant de rejeter n'importe quoi dans la nature. Ensuite, elle donne aux consommateurs un signal clair qui les oriente vers des achats durables. Enfin, l'Etat y gagne des ressources pour faire des investissements verts ou pour réduire d'autres taxes, celles qui pèsent sur le travail, par exemple, ce qui incitera les entreprises à créer plus d'emplois. Moins de pollution et plus d'emplois, qui ne se réjouirait de ce "double dividende"?<o p="#DEFAULT"></o>

    Certains critiquent cependant le fait que les écotaxes pénalisent tous les pollueurs, y compris ceux qui ne peuvent pas faire autrement, ce qui est une source d'injustice et peut être une source d'inefficacité pour la collectivité. L'écotaxe augmente en effet les prix, sans garantie que les objectifs escomptés soient atteints. Mieux vaudrait, estiment-ils, des permis d'émission (voir ci-après). Alors, faut-il s'en remettre au marché ou à l'Etat? Faux débat, car la puissance publique intervient dans les deux mécanismes. Chacun a ses défauts et ses mérites, à arbitrer selon les cas.<o p="#DEFAULT"></o>


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  • Les mots pour mettre l'économie au vert<o p="#DEFAULT">

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    Ecologie<o p="#DEFAULT"></o>

    A l'origine, l'écologie est une science, comme son étymologie grecque le souligne (oikos, maison, et logos, discours, sciences, connaissance). Apparue au XIXe siècle, elle est l'étude scientifique des relations qu'entretiennent les êtres vivants avec leur milieu, l'ensemble formant ce qu'on appelle l'écosystème.<o p="#DEFAULT"></o>

    Aujourd'hui, le terme écologie désigne le plus souvent le mouvement politique qui s'est affirmé dans les pays développés à partir de la fin des années 1960 avec l'émergence de la contestation de la société de consommation. Il a surtout pris son essor à partir de la publication du rapport du Club de Rome, Halte à la croissance!, en 1972, qui mettait en garde contre l'existence de limites naturelles à la possibilité d'une croissance économique infinie. Les mouvements écologistes se sont donné pour mission de développer la prise de conscience de l'empreinte polluante de l'être humain sur son milieu. En participant aux élections dans de nombreux pays développés, les partis verts entendent influer sur le contenu des politiques publiques, afin de rendre l'économie et les modes de vie durables ou soutenables au regard de l'environnement. Une frange plus radicale des écologistes prône la décroissance, seule en mesure, à leurs yeux, de freiner la destruction des ressources naturelles de la planète.<o p="#DEFAULT"></o>


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  • Les mots pour mettre l'économie au vert

    Biodiversité

    Selon le biologiste américain Edward O. Wilson, qui aurait inventé ce mot, la biodiversité est "la totalité de toutes les variations de tout le vivant". Elle se décline en diversité écologique (les milieux), diversité spécifique (les espèces) et diversité génétique (au sein d'une même espèce). Elle est le produit de l'adaptation du vivant à des environnements changeants, mais elle est aussi la seule garantie que la vie aura la capacité de s'adapter en cas de changement de l'environnement. C'est cette capacité d'adaptation qui est atteinte lorsque des espèces disparaissent.


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  • Les mots pour mettre l'économie au vert<o p="#DEFAULT"></o>

    Bien public<o p="#DEFAULT"></o>

    Un air sain est un bien public, parce que le fait pour moi d'en jouir ne le rend pas plus rare pour les autres et qu'on ne peut empêcher personne de respirer. En revanche, un cornet de frites est un bien privé: si je le mange, il n'y en a plus pour les autres. Le bien public est non rival (le fait que l'autre en bénéficie ne réduit pas mon utilité) et non exclusif (on ne peut pas se l'approprier pour son usage personnel et empêcher autrui d'un profiter). Le climat est un bien public, tout comme la biodiversité, une monnaie commune et stable, la sécurité ou l'Etat de droit. Mais ces biens publics ne tombent pas du ciel: ils résultent de règles, d'efforts, de compromis, d'interdits ou d'obligations, dont la justification est précisément qu'ils engendrent des effets bénéfiques pour tous.<o p="#DEFAULT"></o>

    Hélas, les biens publics mondiaux ont du mal à émerger ou à être préservés (la biodiversité, le climat...), parce qu'il n'existe pas de gouvernement mondial chargé de les construire et de les entretenir. Il faut donc s'en remettre à la bonne volonté des hommes et des institutions internationales, publiques ou privées. Ce qui, on le constate tous les jours, n'est pas gagné, car chaque groupe ou chaque nation, dans cette affaire, tend à vouloir laisser aux autres la charge de l'effort, de la contrainte ou des obligations.<o p="#DEFAULT"></o>


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  • Définition du Développement Durable

    Le développement durable se veut un processus de développement qui concilie l'écologique, l'économique et le social et établit un cercle vertueux entre ces trois pôles : c'est un développement, économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable. Il est respectueux des ressources naturelles et des écosystèmes, support de vie sur Terre, qui garantit l'efficacité économique, sans perdre de vue les finalités sociales du développement que sont la lutte contre la pauvreté, contre les inégalités, contre l'exclusion et la recherche de l'équité.

    Une stratégie de développement durable doit être gagnante de ce triple point de vue, économique, social et écologique. Le développement durable suppose que les décisions et comportements humains parviennent à concilier ce qui semble pour beaucoup inconciliable, parviennent à élargir leur vision : il impose d’ouvrir notre horizon temporel sur le long terme, celui des générations futures, et notre horizon spatial, en prenant en compte le bien-être de chacun, qu'il soit habitant d'un pays du Sud ou du Nord, d'une région proche, de la ville ou du quartier voisins. Le développement durable se fonde sur la recherche d’intégration et de mise en cohérence des politiques sectorielles et impose un traitement conjoint des effets économiques, sociaux et environnementaux de toute politique ou action humaine. Une telle approche d’intégration impose des démarches multi partenariales et interdisciplinaires. Son succès repose sur le partenariat et la coopération entre acteurs de disciplines différentes (économie, sociologie, écologie, etc.), de secteurs différents (transport, eau, déchets, milieu naturel, développement social, etc.), de milieux différents (entrepreunarial, associatif, institutionnel, administratif, commercial, syndical, etc.), agissant à des échelons territoriaux différents, du niveau international au niveau local.

    Le développement durable repose en fait sur une nouvelle forme de gouvernance, où la mobilisation et la participation de tous les acteurs de la société civile aux processus de décision doit prendre le pas sur le simple échange d’informations. Le développement durable entend promouvoir la démocratie participative et rénover l'approche citoyenne. L'accès à l'information, et la transparence en sont les pré-requis.

    Le monde prend conscience de la menace d'un réchauffement climatique qui serait dû à la croissance des émissions de gaz à effet de serre. À mesure que nous bâtissons un groupe mondial, nous développons à la fois notre responsabilité face à ce problème planétaire et nos moyens d'apporter des solutions pour concilier croissance économique, respect de l'environnement et progrès social.

    Si l’on en croit les données démographiques, il y a de fortes chances pour que la Terre soit peuplée de 10 milliards d’êtres humains avant le milieu du siècle.
    Quatre milliards de bouches supplémentaires à nourrir, dont la plupart se trouveront sans doute dans les mégalopoles du tiers-monde.
    Quatre milliards d’hommes qu’il faudra loger, chauffer, éclairer alors que 800 millions de personnes souffrent toujours de faim à l’heure actuelle, qu’un milliard et demi n’ont pas accès à l’eau potable et deux milliards ne sont pas raccordés aux réseaux d’électricité !
    Or, en 2050, si chaque habitant des pays en développement consomment autant d’énergie qu’un Japonais en 1973, la consommation mondiale d’énergie sera multipliée par quatre !
    Certes, en l’espace de seulement un demi-siècle, le niveau de vie d’une partie de l’humanité a plus évolué que pendant deux millénaires. Mais en contrepartie, les catastrophes industrielles n’ont cessé de se multiplier : Tchernobyl, Seveso, Bhopal, Exxon Valdez pour ne citer que les plus graves. Sans oublier les dégâts écologiques inquiétants : pollution de l’air et de l’eau, disparitions des espèces animales et végétales, déforestation massive, désertification….
    D’où ces questions fondamentales :

    • Comment concilier progrès économique et social sans mettre en péril l’équilibre naturel de la planète ?
    • Comment répartir les richesses entre les pays riches et ceux moins développés ?
    • Comment donner un minimum de richesses à ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants encore démunies à l’heure où la planète semble déjà asphyxiée par le prélèvement effréné de ses ressources naturelles ?
    • Comment faire en sorte de léguer une terre en bonne santé à nos enfants ?


    C’est pour apporter des réponses concrètes à ces questions qu’est né le concept de développement durable ; un concept que l’on résume aujourd’hui d’une simple phrase : "un développement qui répond au besoin du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs".
    Le développement durable est une expression dont la définition la plus explicite demeure notre capacité à satisfaire nos besoins présents sans compromettre ceux des générations futures, ceci à l'échelle mondiale bien évidemment.
    Pour y parvenir, les entreprises, les pouvoirs publics et la société civile devront travailler main dans la main afin de réconcilier trois mondes qui se sont longtemps ignorés : l’économie, l’écologie et le social. À long terme, il n’y aura pas de développement possible s’il n’est pas économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable.

    liens : Le développement durable


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