• "Les hommes, parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retrouver la santé. Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu'ils finissent par non vivre ni le présent, ni le futur. Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir, et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu"

     

    Encore merci philippe


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  • Chateaubriand "Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent."

     


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  • « Pour maintenir des salaires bas, sources de plus-value, le capitalisme a besoin de maintenir une masse de prolétaires sans emplois, qui obligent ceux qui en ont un à accepter un salaire de subsistance. En lieu et place de la pression démographique [il parle ici de la loi de Malthus, qui était celle selon lui qui s’appliquait avant le capitalisme], le capitalisme substitue une misère construite par lui-même, aux fins de son bon fonctionnement. ».

     

    A méditer.

    Il vient de donner un rapport au gouvernement le titre du rapport : «  sortie de crise : l’émergence de nouveaux modèles », tout un programme. Je suis en train d’y travailler et je le mettrais sur mon blog.
    Lien vers une présentation par Slate et les Echos du Livre cité plus haut :

    Daniel cohen : "La prospérité du vice" , voila un livre qui bouscule nos idées ( commentaires)


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  • "Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entiéres prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaies, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possesion, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis"

    Quelle prémonition ce Président. Mais pourquoi ne l'ont ils pas écouté ? Et pourquoi ne l'écoutons pas aujourd'hui , alors qu'il à prouvé la justesse de son raissonement ?


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  • § 1

    Qu’est-ce que les Lumières ? La sortie de l’homme de sa minorité (Entendre ce terme au sens d’être incapable de penser par soi-même ) dont il est lui-même responsable. Minorité, c’est-à-dire incapacité de se servir de son entendement (pouvoir de penser) sans la direction d’autrui, minorité dont il est lui-même responsable (faute) puisque la cause en réside non dans un défaut de l’entendement mais dans un manque de décision et de courage de s’en servir sans la direction d’autrui. Sapere aude (Maxime de l’Auklärung empruntée au poète latin Horace) ! (Ose penser) Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

    § 2

    La paresse et la lâcheté (Les mineurs sont totalement responsables de leur minorité dans la mesure où ils ont vraiment les moyens d’y mettre fin, mais ne le souhaitent pas parce qu’ils choisissent la facilité ). sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes, après que la nature les a affranchi depuis longtemps d’une (de toute) direction étrangère, reste cependant volontiers, leur vie durant, mineurs, et qu’il soit facile à d’autres de se poser en tuteur des premiers (Ces tuteurs, pétris d’ambition, maintiennent ceux qu’ils gouvernent dans l’ignorance, sans être eux-mêmes éclairés. Ceci rappelle les faiseurs d’ombres dans la caverne de Platon (République VII)). Il est si aisé d’être mineur ! Si j’ai un livre qui me tient lieu d’entendement, un directeur (Les prêtres, qui souvent occupaient cette fonction de directeur de conscience au 18ème siècle auprès de ceux qui avaient les moyens de payer, sont clairement visés ici )qui me tient lieu de conscience, un médecin (On peut penser que le médecin est plus qualifié que nous pour décider de notre régime) . qui décide pour moi de mon régime, etc., je n’ai vraiment pas besoin de me donner de peine moi-même. Je n’ai pas besoin de penser pourvu que je puisse payer ; d’autres se chargeront bien de ce travail ennuyeux. Que la grande majorité des hommes (y compris le sexe faible tout entier) tienne aussi pour très dangereux ce pas en avant vers leur majorité, outre que c’est une chose pénible, c’est ce à quoi s’emploient fort bien les tuteurs qui très aimablement (par bonté) ont pris sur eux d’exercer une haute direction sur l’humanité. Après avoir rendu bien sot leur bétail (domestique) et avoir soigneusement pris garde que ces paisibles créatures n’aient pas la permission d’oser faire le moindre pas, hors du parc ou ils les ont enfermé. Ils leur montrent les dangers qui les menace, si elles essayent de s’aventurer seules au dehors. Or, ce danger n’est vraiment pas si grand, car elles apprendraient bien enfin, après quelques chutes, à marcher ; mais un accident de cette sorte rend néanmoins timide, et la frayeur qui en résulte, détourne ordinairement d’en refaire l’essai.

    § 3

    Il est donc difficile pour chaque individu séparément de sortir de la minorité qui est presque devenue pour lui, nature. Il s’y est si bien complu, et il est pour le moment réellement incapable de se servir de son propre entendement, parce qu’on ne l’a jamais laissé en faire l’essai. Institutions (Preceptes) et formules, ces instruments mécaniques de l’usage de la parole ou plutôt d’un mauvais usage des dons naturels, (d’un mauvais usage raisonnable) voilà les grelots que l’on a attachés au pied d’une minorité qui persiste. Quiconque même les rejèterait, ne pourrait faire qu’un saut mal assuré par-dessus les fossés les plus étroits, parce qu’il n’est pas habitué à remuer ses jambes en liberté. Aussi sont-ils peu nombreux, ceux qui sont arrivés par leur propre travail de leur esprit à s’arracher à la minorité et à pouvoir marcher d’un pas assuré.


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  • L'audiovisuel engendre des comportements grégaires et non, contrairement à une légende, des comportements individiuels. Dire que nous vivons dans une société individualiste est un mensonge patent, un leurre extraordinairement faux.....Nous vivons dans une société-troupeau, comme le comprit et l'anticipa Nitzsche.


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  • Il faut que chacun se dirige « librement » vers les marchandises que le bon système de production capitaliste fabrique pour lui. ……La contrainte permanente à consommer doit donc être redoublée par un discours incessant de liberté, d’une fausse liberté, entendue comme permettant de faire «  tout ce qu’on veut ». Ce double discours est exactement celui des démocraties libérales, qu’elles penchent à droite ou à gauche. C’est par l’égoïsme qu’il faut attraper les individus afin de les mettre en troupeau.


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  • Un prince sera la fable de toute l'Europe, et lui seul n'en saura rien. Je ne m'en étonne pas: dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu'ils se font haïr. Or ceux qui vivent avec les princes aiment mieux leurs intérêts que celui du prince qu'ils servent; et ainsi, ils n'ont garde de lui procurer un avantage en se nuisant à eux-mêmes............

    Ainsi la vie humaine n'est qu'une illusion perpétuelle; on ne fait que s'entre-tromper et s'entre-flatter............

    L'homme n'est que déguisement, que mensonge et hypocrisie, et en soi-même et à l'égard des autres. Il ne veut pas qu'on lui dise la vérité, il évite de la dire aux autres; et toutes ces dispositions, si éloignées de la justice et de la raison, ont une racine naturelle dans son coeur...............




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  • Nous avons raté la mise en place d'une société des égaux, il ne nous reste qu'à patauger dans une société des ego.Exit l'individualisme et bonjour l'égoîsme. ....L'individualisme impose de constamment sortir des exigences du petit moi tyrannique afin de se trouver ailleurs, alors que l'égoîsme ne procéde que d'une défense absolue du moi. De ce petit moi, "cet infirme errant, déduit d'imbécilité, d'abdications, de renonciations et d'obtuses rencontres", que stigmatisait déjà, aprés Pascal et avant Lacan, Antonin Arthaud.


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  • Notre thése est que l'idée d'un marché s'ajustant lui-même est purement utopique. Une telle institution n epeut exister de façon suivie sans anéantir la substance humaine et naturelle de la société, sans détruire l'homme et sans transformer son milieu en désert.

     

    Une des réponses a Mandeville et Smith.


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