• Bien public

    Les mots pour mettre l'économie au vert<o p="#DEFAULT"></o>

    Bien public<o p="#DEFAULT"></o>

    Un air sain est un bien public, parce que le fait pour moi d'en jouir ne le rend pas plus rare pour les autres et qu'on ne peut empêcher personne de respirer. En revanche, un cornet de frites est un bien privé: si je le mange, il n'y en a plus pour les autres. Le bien public est non rival (le fait que l'autre en bénéficie ne réduit pas mon utilité) et non exclusif (on ne peut pas se l'approprier pour son usage personnel et empêcher autrui d'un profiter). Le climat est un bien public, tout comme la biodiversité, une monnaie commune et stable, la sécurité ou l'Etat de droit. Mais ces biens publics ne tombent pas du ciel: ils résultent de règles, d'efforts, de compromis, d'interdits ou d'obligations, dont la justification est précisément qu'ils engendrent des effets bénéfiques pour tous.<o p="#DEFAULT"></o>

    Hélas, les biens publics mondiaux ont du mal à émerger ou à être préservés (la biodiversité, le climat...), parce qu'il n'existe pas de gouvernement mondial chargé de les construire et de les entretenir. Il faut donc s'en remettre à la bonne volonté des hommes et des institutions internationales, publiques ou privées. Ce qui, on le constate tous les jours, n'est pas gagné, car chaque groupe ou chaque nation, dans cette affaire, tend à vouloir laisser aux autres la charge de l'effort, de la contrainte ou des obligations.<o p="#DEFAULT"></o>


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