• Pourquoi France .. : 1.Croissance, consommation, investissement

    Pourquoi le modèle français a résisté à la crise

    Nicolas Sarkozy vante son plan de relance, qui aurait permis à <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> de « mieux résister » à la crise que ses voisins. Mais les vraies raisons de la résistance du modèle français résident ailleurs : dans les mécanismes de redistribution et dans un endettement modéré des ménages. Mais aussi dans la faiblesse de l'industrie française.

    « La récession cette année en France sera de - 2, - 2,1 % », a pronostiqué le chef de l'Etat lors d'un discours à <st1:personname productid="La Seyne-sur" w:st="on">La Seyne-sur</st1:personname>-Mer (Var), mardi 1er décembre. C'est moins que les prévisions de <st1:personname productid="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:personname> européenne, qui avait tablé sur une baisse de 3 % du produit intérieur brut (PIB) français. Quel que soit le chiffre exact, c'est un recul sans précédent depuis l'après-guerre : en 1975, après le premier choc pétrolier, le PIB n'avait diminué que de 1 %, et il n'avait reculé que de 0,9 % lors de la dernière récession en date, en 1993.

    Pourtant, seule <st1:personname productid="la Grèce" w:st="on">la Grèce</st1:personname> et quelques-uns des nouveaux membres de l'Union connaîtront une récession moins forte dans l'Europe des Vingt-Sept. Tous nos grands voisins sont plus mal lotis : l'Espagne un peu (- 3,2 %), le Royaume-Uni aussi (- 3,8 %), l'Italie nettement (- 4,4 %) et l'Allemagne davantage encore (- 5,4 %). C'est le cas également du Danemark, des Pays-Bas, du Japon... Bref, tous les pays qu'on nous a successivement cités en exemple au cours des dernières décennies sont plus gravement affectés par la crise que <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> (1).

    Pourquoi cette - relative - bonne tenue de l'économie française ? Elle provient du fait que la demande intérieure résiste mieux qu'ailleurs. Sa baisse est en effet limitée à 0,7 % (hors effets de la variation des stocks), selon les chiffres de <st1:personname productid="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:personname> européenne. Alors qu'elle sera de 2 % en Allemagne, 2,8 % aux Etats-Unis, 3,5 % au Royaume-Uni ou 4,9 % en Espagne. Là aussi, quasiment aucun autre pays européen ne connaîtra une baisse de sa demande intérieure aussi faible. La consommation privée, essentiellement celle des ménages, qui pèse 58 % du PIB, devrait même continuer à croître légèrement cette année dans l'Hexagone, alors qu'elle baissera de 0,9 point dans la zone euro et de 1,5 point dans l'Union à vingt-sept.

    L'autre grande composante de cette demande intérieure, l'investissement, celui des ménages dans l'immobilier et des entreprises en machines, locaux, etc., qui représente 21 % du PIB, devrait diminuer quant à lui de 5,9 %. Il s'agit là encore d'un recul brutal d'une ampleur quasiment sans précédent. Il devrait pourtant être quasiment deux fois moins marqué en France que dans l'ensemble de la zone euro (- 10,4 %), qu'au Royaume-Uni (- 12,3 %) ou encore qu'aux Etats-Unis (- 12,1 %) et au Japon (- 11,9 %). Notamment parce que l'investissement dans le logement reculera beaucoup moins qu'ailleurs.

    1. Croissance, consommation, investissement

    Croissance du PIB prévue en 2009, en %

    Evolution de la consommation finale privée prévue en 2009, en %

     

    Evolution de l'investissement prévue en 2009, en %


    2. Une démographie dynamique ( a suivre )

     

    Tmème : Sortie de Crise ou menaces sur la reprise 


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