• Délit d'initié à la Société Générale


    Pourquoi cette présentation, que cache cela?

    Un pépin de plus pour <st1:personname productid="la Soci←t← G←n←rale." w:st="on">la Société Générale.</st1:personname> L’un de ses dirigeants emblématiques, Jean-Pierre Mustier, est visé par une enquête de l’AMF pour « manquement d’initié ». L’ex-patron de SGCIB, la banque de financement et d’investissement du groupe, et à ce titre banquier vedette sur la place de Paris, avait déjà été très affecté par l’affaire Kerviel, qui s’était soldée par une perte de 4,9 milliards d’euros. Mais le gendarme de <st1:personname productid="la Bourse" w:st="on">la Bourse</st1:personname>, qui avait ouvert une enquête en janvier 2008 sur l’information  financière et le marché du titre  Société Générale, lui reproche en fait des opérations antérieures à cette affaire.Comme le mentionnait le site du « Nouvel Observateur » hier soir, elles remontent en fait à l’été 2007, lorsque la crise du « subprime » a commencé à secouer les marchés mondiaux. A cette époque, les indices boursiers sont déjà très volatils. Des mouvements surprenants animent les marchés obligataires aux Etats-Unis. Le 21 août, Jean-Pierre Mustier abrège ses vacances et demande au gestionnaire de son portefeuille de vendre l’ensemble de ses actions, dont a un certain nombre de titres Société Générale, même si l’intéressé en conserve la moitié. L’AMF le soupçonne d’avoir réalisé un bénéfice de 50.000 à 200.000 euros en profitant d’informations privilégiées : compte tenu de ses fonctions, il pouvait avoir connaissance des risques pris par la banque sur les crédits « subprime » et anticiper ses difficultés. Jean-Pierre Mustier s’en défend :« A cette date, ma décision a été, non pas de vendre mes titres Société Générale spécifiquement, mais l’ensemble de mon portefeuille de valeurs mobilières.Cette décision me permettait d’avoir l’esprit libre pour gérer la crise de liquidité du marché, qui était alors devenue publique »,a-t-il expliqué hier dans un courriel diffusé aux salariés de la banque.

    Œuvres de charité

    Pour ne pas éclabousser la  Société Générale, Jean-Pierre  Mustier a remis sa démission,  anticipant un départ qui était programmé pour la fin de l’année (« Les Echos » d’hier). A la suite de l’affaire Kerviel, l’ex-patron de SGCIB s’était vu confier la restructuration des activités de gestion d’actifs de la banque. Il a conclu une alliance avec le Crédit Agricole dans ce domaine et  prévoyait de partir en décembre. Jean-Pierre Mustier, qui fut longtemps l’un des banquiers les mieux payés de <st1:personname productid="la Soci←t← G←n←rale" w:st="on">la Société Générale</st1:personname>, reversait la totalité de son salaire à des œuvres de charité et ne touchait pas de bonus depuis un an et demi. La banque a rendu hier« un hommage appuyé au très grand dévouement dont il a fait preuve au cours de ces vingt-deux dernières années ».L’AMF soupçonne par ailleurs Robert Day, un ancien administrateur du groupe, de manquement d’initié. Celui-ci avait vendu et fait vendre à ses trusts familiaux et ses fondations caritatives des actions Société Générale en décembre 2007 et en janvier 2008, quelques jours avant l’annonce des pertes subies par la banque à cause des « subprimes » et du débouclage des positions de Jérôme Kerviel. En revanche, elle n’a pas ouvert de procédure devant la commission des sanctions sur l’information financière de la banque.

     

    La le scandale est ailleurs, si Les Echos et Investir ont raison, l'AMF doit s'expliquer. Ces pratiques sont d'un autre age, je les croyaient disparue, mais je suis encore trop naif.


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