• Et Aprés la Crise !

    Une des grandes questions est : après la récessions comment résoudre le déséquilibre de la  balance ( une épargne faible aux Etats-Unis – et aussi dans les pays développé- contre une épargne élevée en Chine et sur d'autres marchés émergents ) des économies dans le monde.
    Un argument recueille tous les suffrages : impossible de comprendre la bulle et le crash sans réfléchir au rôle des balances déséquilibrées dans le monde.
    Mais une fois que les foyers états-uniens auront renfloué leur épargne-retraite, ils pourraient bien recommencer à dépenser à tout va. En effet, l’administration Obama et <st1:personname productid="la Réserve" w:st="on">la Réserve</st1:personname> fédérale (<st1:personname productid="la Fed" w:st="on">la Fed</st1:personname>) font tout leur possible pour stimuler la consommation sur le territoire national. La baisse du déficit des Etats-Unis ne s’explique que par le fait qu’ils restent plongés dans une grave récession, et que les importations et exportations ont fortement régressé.

    Avec la reprise, ces dernières pourraient retrouver leur niveau d’antan et le déficit extérieur des Etats-Unis s'élevant à 6 % du PIB réapparaîtrait. En fait, la baisse des prix et la dépréciation du dollar américain sont insuffisantes pour augurer un changement permanent des schémas, des échanges, et des dépenses.

    La réduction permanente du déséquilibre de la balance dans le monde dépendra principalement des décisions prises à l'extérieur des Etats-Unis, dans des pays comme <st1:personname productid="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:personname> pour être plus précis. Et ces décisions dépendent, pour leur part, de la raison qui pousse ces pays à obtenir un si fort excédent commercial.
    <st1:personname productid="la Chine" w:st="on">La Chine</st1:personname> a contribué au déséquilibre des balances non pas par les biens qu'elle exporte mais par son export de capitaux. La demande pour les biens de consommation ne manquait pas en Chine, mais il manquait bien un fond d’actifs financiers de haute qualité. Elle ne trouvait ceux-là qu'aux Etats-Unis, principalement sous forme de bons du Trésor et autres instruments soutenus par le gouvernement, ce qui poussait d'autres investisseurs à spéculer davantage.
    Si <st1:personname productid="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:personname> voyait l’investissement dans les actifs financiers américains comme un moyen de perdre de l’argent, le pronostic serait différent. Elle serait de prime abord effrayée de perdre les actions du Trésor américain à cause de la dette américaine. Cette frayeur pourrait être renforcée par une politique de fait permettant de dégonfler la dette. C’est alors que <st1:personname productid="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:personname> couperait court à tout, le dollar s'écroulerait et <st1:personname productid="la Fed" w:st="on">la Fed</st1:personname> serait obligée de monter ses taux d'intérêt, ce qui plongerait à nouveau les Etats-Unis dans la récession.

    Que fera <st1:personname productid="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:personname> après cette crise ? Comment l’administration américaine ( et par corolaire l’Europe et le Japon)  pourra-elle se débarrasser du déficit budgétaire en évitant l’inflation .

    La réponse à ces questions dessinera le « nouveau monde » ou une nouvelle crise.

     

    NB : en juillet France Culture diffusera une émission de Jacques Attali dont un des invités et Paul Jorion. Si vous pouvez la voir surtout n’hésitez pas.


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