• Le gouvernement nippon demande à la BoJ de se réveiller

    Le gouvernement nippon demande à <st1:personname productid="la BoJ" w:st="on">la BoJ</st1:personname> de se réveiller

    Reuters24.11.09 | 09h10

                Par Stanley White

     

     

    TOKYO (Reuters) - Des ministres japonais accroissent les pressions sur <st1:personname productid="la Banque" w:st="on">la Banque</st1:personname> du Japon (BoJ) pour qu'elle prenne des mesures contre la déflation, l'un d'entre eux accusant la banque centrale de s'être "endormie au volant".

    Un conflit oppose le gouvernement à <st1:personname productid="la BoJ" w:st="on">la BoJ</st1:personname> sur la meilleure façon de conduire l'économie alors que le pays a été officiellement déclaré en déflation pour la deuxième fois en moins de dix ans, dans un rapport publié la semaine dernière par l'exécutif. (Pour plus de détails, voir

    Chacun estime que l'autre devrait faire davantage pour lutter contre la baisse des prix, susceptible de plomber l'économie de l'archipel pendant plusieurs années, voire de provoquer une nouvelle récession. Pourtant, aux yeux des analystes, leurs options sont limitées.

    Le gouvernement accuse notamment la banque centrale d'être trop optimiste dans ses prévisions économiques et le ministre chargé des services financiers, Shizuka Kamei, a lancé mardi une nouvelle salve de critiques.

    "La situation est grave", a dit le ministre qui est un farouche critique de la banque centrale.

    "<st1:personname productid="la Banque" w:st="on">La Banque</st1:personname> du Japon est endormie au volant comme d'habitude", a-t-il dit à la presse à l'issue d'une réunion du gouvernement. "Comme <st1:personname productid="la BoJ" w:st="on">la BoJ</st1:personname> est indépendante, nous ne pouvons pas simplement la secouer pour la réveiller. Du fait de ce contexte, le rôle du gouvernement est très important".

    L'exécutif, plombé par une dette publique sans égale parmi les pays industrialisés représentant 170% du produit intérieur brut, a peu de marges de manoeuvre pour stimuler l'économie avec des mesures de relance.

    MARGES DE MANOEUVRE LIMITÉES

    <st1:personname productid="la BoJ" w:st="on">La BoJ</st1:personname>, de son côté, pourrait accroître ses rachats d'emprunts d'Etat, ce qui aurait pour effet d'injecter davantage d'argent dans l'économie, mais les économistes doutent de l'efficacité d'une telle mesure pour réduire l'écart entre l'offre et la demande qui pèse sur les prix.

    Deux représentants du gouvernement assistent aux réunions de la banque centrale. Ils ne peuvent pas voter mais ils peuvent demander un délai pour certaines prises de décisions.

    "La politique monétaire est la principale responsable de la tendance des prix", a souligné le ministre des Finances, Hirohisa Fujii, devant la presse.

    "La politique budgétaire ne peut être le principal instrument pour lutter contre le manque de demande au Japon", a-t-il ajouté.

    Naoto Kan, ministre de <st1:personname productid="la Stratégie" w:st="on">la Stratégie</st1:personname> nationale et vice-Premier ministre, a toutefois souligné que le gouvernement resterait en contact étroit avec <st1:personname productid="la BoJ." w:st="on">la BoJ.</st1:personname>

    <st1:personname productid="la Banque" w:st="on">La Banque</st1:personname> du Japon a légèrement relevé son diagnostic sur l'économie vendredi au moment même où le gouvernement publiait un rapport déclarant officiellement l'économie japonaise en déflation, une première depuis 2006.

    La banque centrale a toutefois tenté d'atténuer les tensions avec l'exécutif en s'engageant à maintenir une politique monétaire particulièrement accommodante.

    "Le nouveau gouvernement opère un transfert des dépenses des infrastructures vers le social mais cela va prendre du temps avant d'avoir un impact", souligne Simon Wong, économiste à Standard Chartered.

    "A un moment donné, <st1:personname productid="la BoJ" w:st="on">la BoJ</st1:personname> va devoir augmenter ses rachats d'emprunts d'Etat japonais, car s'il y a une déflation d'un côté et que les rendements augmentent de l'autre, il y aura une hausse des taux d'intérêts réels pénalisante pour l'économie", ajoute-t-il.

    Version française Wilfrid Exbrayat et Gwénaelle Barzic

     

    Très compliqué, peu de moyens à leur disposition. La déflation n’a jamais vraiment était étudiée. A part la règle de Taylor (voir dans le Blog), mais le Japon devrait alors avoirs des taux d’intérêts négatifs !!! Les économistes appelle leur situation un « trou noir ».


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