• Pour la crise on savait : Le Rapport censuré de Jean de Maillard dépôt légal : novembre 2004

    Oui, on savait, moi-même pris dans l’actualité j’oublie des fois des documents importants.

    Ce livre est paru fin 2004 et résulte d’un Rapport demandé par notre Ministère des affaires étrangères courant 2001, bien avant les attentats du 11 septembre.


    Présentation par l'éditeur

    Jean de Maillard, magistrat, est l'un des meilleurs analystes européens dans le domaine de la criminalité internationale et du blanchiment d'argent. Il y a deux ans, cet expert farouchement indépendant a réalisé à la demande du ministère des Affaires étrangères une étude approfondie sur l'évolution actuelle de la mondialisation. Sa mission : dans le contexte sécuritaire induit par le 11 septembre, identifier toutes les conséquences des "nouvelles menaces" sur la situation internationale... Ses conclusions balaient toutes les idées reçues sur le sujet. Non seulement les institutions financières internationales et les grands États européens ou américains sont incapables d'enrayer une dérive illicite des échanges internationaux, mais ils la favorisent directement. À l'extérieur de leurs frontières, les États, en coulisse, élargissent toutes les zones de non-droit. On ne jugule plus les flux d'argent sale, ceux-ci sous-tendent, complètent et soutiennent avantageusement les flux d'argent propre avec lesquels ils se mélangent.
    Quand les théoriciens de la globalisation chantent les vertus du libre-échange porteur de paix, Jean de Maillard explore les voies par lesquelles les États maîtrisent discrètement les secteurs les plus stratégiques (tels que le pétrole ou les nouvelles technologies de l'information) en recourant régulièrement à des moyens frauduleux, et délèguent leur souveraineté à des intérêts privés totalement incontrôlés. Jusqu'à donner naissance à une "économie trafiquante". Son constat est froid, argumenté, rigoureux, dépassionné. Une plongée vertigineuse dans les arcanes de notre monde globalisé. Les conclusions de ce rapport, les voici.

    Voici la fin de l’introduction :


    Au sommaire

    • Naissance d'une économie trafiquante
    • Les "nouvelles menaces"
    • La question criminelle au cœur de la mondialisation
    • Le crime, enjeu de la division internationale du travail
    • Les asymétries de la mondialisation, sources d'avantages
    • absolus et comparatifs
    • L'état du monde
    • La mondialisation unilatérale
    • Du Consensus de Washington au désaccord de Bagdad
    • Les tribulations de l'économie-monde mondiale
    • Conclusion

    La fin de la conclusion.

     

    Que cette analyse apparaît encore plus juste aujourd’hui. Maintenant beaucoup de questions apparaissent.
    Pourquoi les questions soulevées dans ce livre ne sont pas reprises dans les medias actuellement ?
    Pourquoi  le lien entre la « criminalité » et l’économie n’est-il jamais évoqué, cette question est elle taboue ?

    Le livre  pose enfin les problèmes de notre crise actuelle (déjà !!!).

    Malheureusement M. De Maillard est lui aussi muet ( d’ailleurs depuis la parution de son livre , !!!!)


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