• Séguin persiste et signe sur la présidence française de l'UE

    La mise au point effectuée par Éric Woerth dans « <st1:personname productid="La Tribune" w:st="on">La Tribune</st1:personname> » a fortement irrité le président de <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> des comptes. À son tour, il met les points sur les « i ».

    Finances Publiques

    L'orage gronde entre la rue Cambon, adresse de <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> des comptes, et Bercy, où sont situés les bureaux d'Éric Woerth. Le ministre du Budget en voulant, dans les colonnes de « <st1:personname productid="La Tribune" w:st="on">La Tribune</st1:personname> », mettre un terme à la polémique née du rapport sévère de <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> des comptes sur le coût de la présidence française de l'Union européenne, a déclenché la colère du Philippe Séguin, le premier président de la juridiction financière. Éric Woerth accuse <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> d'avoir « une conception dépassée de la protection des intérêts des Français » lorsque celle-ci estime que les dépenses occasionnées par l'aménagement du Grand Palais à l'occasion du sommet de l'Union pour <st1:personname productid="la Méditerranée" w:st="on">la Méditerranée</st1:personname> (UPM) auraient pu être évitées si l'État avait conservé le Centre des conférences internationales de l'avenue Kléber. Ces attaques passent mal et Philippe Séguin riposte : « L'État a vendu l'immeuble de l'avenue Kléber pour financer le regroupement des services du ministère des affaires étrangères [?]. Il a, ce faisant, poursuivi une logique de court terme. Pour l'immeuble de l'avenue Kléber, dont la vente a été conclue en avril 2007, l'État n'a pas su profiter de la hausse du marché parisien de l'immobilier d'entreprise, faute d'avoir assuré la confidentialité de l'opération. À cette même date, l'État a racheté à quatre fois son prix de cession le bâtiment de la rue de <st1:personname productid="la Convention" w:st="on">la Convention</st1:personname>, immeuble qu'il avait vendu deux ans auparavant. » Et de conclure, ironique, « <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname>, en regrettant ces faits, s'en tient à la ?conception dépassée de la protection des intérêts des Français? qui lui est prêtée ».

    Polémique

    Quand Éric Woerth explique que le sommet de l'UPM s'est tenu au Grand Palais, non parce que l'État a vendu le Centre Kléber, mais parce que celui-ci était occupé, Philippe Séguin confirme, mais en soulignant qu'après la vente intervenue en avril 2007, les services du ministère des Affaires étrangères sont restés dans les lieux jusqu'en avril 2009, moyennant des « loyers intercalaires de 33 millions d'euros » et, « dans ce contexte, depuis avril 2007, aucune opération d'aménagement n'était envisageable dans ces lieux »?

    Quant à la facture des aménagements événementiels ? 16 millions pour l'UPM ?, Philippe Séguin rappelle que « les ministres étant eux-mêmes ordonnateurs, mais pas justiciables devant <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname>, et ayant la possibilité de couvrir leurs subordonnés pour des actes irréguliers au regard des règles comptables et budgétaires, aucune responsabilité ne peut être recherchée suite aux constats de <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> sur l'absence de mise en concurrence et d'engagement préalable ». Le ton est donné. Anne Eveno


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