Fin 2008, début 2009 nous étions dans le L, vers mars 2009 nous sommes allé vers la reprise le consensus actuels serait plutôt un w.
Comment nous avons évité le L,
– Éponger les liquidités
– Diminuer les dépenses publiques
– Normaliser les taux
– Eviter une nouvelle bulle
Les questions qui demeurent : les mêmes qu’avant
- comment les Banques Centrales géreront les déficits (encore plus élevé), et le prix des actifs (Actions, immobiliers – hors de leur champ de compétence actuellement) ?.
. Avec un chômage mondial colossalement élevé et une consommation des pays de l’OCDE faible.
La croissance peut-elle être durable ? Poser la question induit la réponse.
En résumé nous sommes en 2006/2007, juste avant l’éclatement de la bulle.
Mais s’y ajoute d’autres questions :
L’immobilier américain : Les catastrophes les plus sérieuses sont encore à venir elles se situent aux alentours de 2011-2012. En cause : l’immobilier américain qui sera au plus bas, l’immobilier commercial en particulier. Et ce « n’est pas une prévision », « il faut regarder quand est-ce que les gens doivent se refinancer et c’est dans leur contrat ».
Actuellement il y a déjà un quart des gens qui ont emprunté de l’argent pour leur maison qui ont une maison qui vaut moins cher que ce qu’ils doivent. L’année prochaine cela va monter à 33% (un tiers des gens) et en 2012, ce sera la moitié (48%).
Une situation à laquelle s’ajouteront les pertes d’emplois annoncées.
Le consommateur américain, qui épargne beaucoup plus qu’avant, donc……..
Le rééquilibrage des balances commerciales, une étude faite par Morgan Stanley sur le deuxième trimestre 2009 (confirmé par le début du troisième) montre que les nouvelles souscriptions de Bonds américains (donc achat de dollar) sont tombés à 36% de l’ensemble des monnaies, contre un stock actuellement d’environ 80%. En germe (et cela nous est imposé de toute manière), un rééquilibrage des monnaies et donc des taux dans le monde.
Le changement politique au Japon. On ne sait pas encore ce que cela va apporter, mais les japonais ont voté vers plus de consommation et moins d’exportation. La aussi des changements sont a l’œuvre.
Mais aussi l’Allemagne, elle à inscrit dans le marbre (sa loi Fondamentale) une disposition limitant le déficit budgétaire à 0.35% (pourquoi 0.35% et pas zéro d’ailleurs) du PIB à partir de 2016 et la suppression à partir de 2020. Les allemands sont a ce jour les seuls à regarder en face les risques induits par le surendettement généralisé. Cette disposition revient aussi à priver la politique économique européenne de tout instrument de régulation. L’Allemagne va imposer un effort de rigueur au continent tout entier, avec tous les risques que cela peut induire.
Regarder le Débat qui commence : Rappelée à l’ordre sur les déficits, la France cherche à gagner du temps
Mais la question ultime : On ne peut pas indéfiniment relancer l’économie en poussant à la consommation. Un moment la consommation aura atteint ses limites. Surtout maintenant que nous sommes certains que nous vivons dans un monde de richesse finies.
Alors quelle croissance pour les pays émergents : La nôtre.
Strictement impossible.
Mais ils veulent aussi prétendre à notre société de consommation. Vous voyez, les problèmes géopolitiques qui se profilent.
Donc en regardant les choses objectivement :
Nous n’avons rien réglé, au contraire de nouveaux déséquilibres arrivent.
Des changements s’imposent dans tout les domaines, par défaut nous risquons ;
Une croissance plutôt en :
Une lettre encore inconnue (un W sans la dernière branche).
Voila vers quoi s'orient le consensus:
Mais le pire n’est jamais certain. Espérons.
Informations macro-économiques récentes :
Enorme surcapacités aux Etats-Unis
Pas mal de chemin reste à parcourir ( commerce et production mondiale)
Les banques américaines sont-elles tirées d'affaires . je vous laisse répondre
Evolution PIB, taux d'utilisation capacités de production
US Mises en chantiers et permis de construire
Croissance économique dans le monde et conditions financières
Bénéfices et activités
Hausse du chômage
Point de vue qui confirme ma crainte :
Les résultats trimestriels masquent mal le chômage et le manque de croissance par Bill Bonner
Au secours, la bulle revient
Déjà, une nouvelle bulle se forme sur le marché boursier américain
Deux points faibles, Par Maurice de Boisséson (Octo Finances).
Newedge identifie la formation d’une nouvelle bulle sur les marchés
« Gare à l'aspect artificiel de la reprise »
Crise : la résistance contre le retour du "business as usual" donne de la voix
Point de vue qui infirme mon raissonement :
Aucun vraiment pour l'instant. Que la gravité du ralentissement.
Ancien point :Qu’elle Reprise ? Et quelles conséquences (économiques, financières, etc..) ?