• l’incontournable indicateur économique est de plus en plus contesté


    La plupart des économistes en sont convaincus, la notion de produit intérieur brut ne suffit plus à mesurer la performance économique. Mais comment prendre en compte, outre la production de richesse, les inégalités sociales, la qualité de la vie, celle de l’environnement ? Le prix Nobel américain Joseph Stiglitz remet aujourd’hui à Nicolas Sarkozy son rapport sur le sujet.

    La crise a prouvé que la croissance mesurée aux Etats-Unis était erronée. Les bénéfices n’étaient pas corrects, les investissements non plus. Tout était faux. »Fichtre ! Qui a trafiqué les chiffres ? Les gouvernements, les banquiers, les économistes ? Personne. Comme l’explique le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz dans une interview accordée au magazine « Challenges »,« il n’est pas facile de chiffrer la complexité de notre réalité, mais on peut trouver de bien meilleurs instruments de mesure que ceux du PIB ».Voilà donc le coupable désigné : le fameux produit intérieur brut, alpha et oméga de notre mesure de la croissance économique, a failli. Au moins a-t-il aveuglé ses disciples, persuadés que hausse du PIB rimait avec richesse et bien-être. Pourtant, le PIB a doublé au cours des vingt-cinq dernières années, et les inégalités culminent à un niveau jamais enregistré dans l’histoire, puisqu’un cinquième de l’humanité se partage 2 % du revenu mondial, tandis que les écarts d’espérance de vie ont dépassé quarante ans d’un point à l’autre de la planète ! Le doublement du PIB s’est aussi accompagné d’une dégradation de 60 % des écosystèmes. Enfin, cet indicateur, qui ajoute aux valeurs produites dans la sphère marchande les coûts de production des services non marchands, n’a pas fourni la moindre alerte sur les risques liés à l’emballement des services financiers. Alors est-il temps de l’abandonner ? Si oui, par quoi le remplacer ? Au moins est-il nécessaire de se« désintoxiquer », plaide Joseph Stiglitz, qui remet aujourd’hui à Nicolas Sarkozy le rapport commandé en janvier 2008 sur « la mesure de la performance économique et du progrès social ».A vrai dire, quand le président de <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname> a confié cette étude à Joseph Stiglitz, il songeait moins à une remise en cause du PIB qu’au divorce croissant entre la statistique et l’opinion publique. Tandis que le PIB par tête ne cesse d’augmenter, les citoyens se plaignent d’un « reste à vivre » en constante diminution. Depuis, la récession a frappé sans qu’aucun économiste ou presque ne l’anticipe, et les dirigeants du monde scrutent avec angoisse la ligne d’horizon fuyante du PIB. La conférence programmée aujourd’hui dans le grand amphithéâtre de <st1:personname productid="la Sorbonne" w:st="on">la Sorbonne</st1:personname> autour de la remise de ce rapport, fruit du travail de 25 économistes, dont 5 prix Nobel (1), sera-t-elle l’occasion d’un grand mea culpa ?

    Le paradoxe d’abondance

    Nous n’avons pas trouvé par quoi remplacer le PIB, mais nous sommes tous d’accord sur ses insuffisances et la nécessité de le compléter, reconnaissent les membres de la commission. Le rapport va donc officialiser les failles de cet agrégat, incapable de mesurer la qualité de la vie, puisqu’il ne compte pas l’activité bénévole, ni les loisirs, mais additionne en revanche le carburant consommé dans les embouteillages ou le nettoyage des plages après une marée noire. Un indicateur qui ne dit rien des inégalités :« Si Bill Gates entre dans un bar, le revenu moyen de tous les consommateurs est automatiquement multiplié par 1.000 »,ironise Xavier Timbaud, économiste à l’OFCE, rapporteur des travaux de la commission. Un indicateur de croissance, mais pour qui, jusqu’où et à quel prix ? Au-delà d’un certain revenu, la perception du bien-être n’augmente plus, c’est ce qu’on appelle le paradoxe d’abondance. Le « happy planet index », mis au point par <st1:personname productid="la New Economic" w:st="on">la New Economic</st1:personname> Foundation, révèle qu’au-delà de 15.000 dollars de PIB par habitant, il n’y a plus aucune corrélation entre la satisfaction des citoyens et la hausse des revenus. Peu importent les démonstrations, chacun comprend que si les Chinois étaient équipés de voitures comme les Américains, la totalité de la production pétrolière actuelle n’y suffirait pas. Le bonheur ne pourra donc se mesurer à l’aune du PIB américain, faute de planète de rechange. Il faut inventer une nouvelle croissance.

    La critique s’embourgeoise

    « Une prise de conscience, déclenchée par l’urgence écologique et la montée des inégalités, a eu lieu. Rares sont aujourd’hui les économistes qui ne pensent pas qu’il faut aller au-delà du PIB. Au sein de la commission, le débat a surtout porté sur la radicalité des propositions à faire »,explique JeanGadrey, professeur émérite d’économie à Lille et membre de la commission. Autrefois réservée à des économistes iconoclastes, aux mouvements écologistes et à la nébuleuse altermondialiste adepte du rapport Halte à la croissance du Club de Rome de 1970 et du rapport Brundtland de 1987 sur le développement durable, la critique de la « dictature du PIB » s’embourgeoise… Depuis trois ans, l’OCDE, <st1:personname productid="la Banque" w:st="on">la Banque</st1:personname> mondiale, <st1:personname productid="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:personname> européenne ont relancé la recherche de nouveaux indices afin de mesurer le progrès des sociétés autrement qu’à travers le prisme du PIB. <st1:personname productid="la Commission" w:st="on">La Commission</st1:personname> européenne, qui travaille depuis quinze ans sur le calcul d’un PIB vert, promet ainsi de finaliser un « indice de pression environnementale » l’an prochain.Président du Conseil d’analyse économique, Christian de Boissieu confirme :« Je suis un économiste classique, loin des altermondialistes, mais il est clair que le PIB ne tient pas compte des externalités, de l’épuisement des ressources naturelles, de la nécessité de diviser par quatre nos émissions de gaz à effet de serre. Il est temps de mieux articuler des problématiques jusqu’ici séparées, sociales, environnementales, économiques. Depuis trente ans, les institutions internationales cherchent des indicateurs multidimensionnels et pluridisciplinaires, on attend des sauts qualitatifs. »Xavier Timbaud souligne lui aussi que les économistes doivent sortir de leur appareil de comptabilité nationale pour répondre aux questions portées par la société civile et apporter des données solides pour éclairer le débat.

    Des questions très politiques

    Mais comment trier les informations et établir un système normalisé ? Là, les querelles réapparaissent. De l’indice de développement humain à l’indice de santé sociale, en passant par des tentatives de PIB vert, dans lequel les dommages environnementaux viendraient en déduction du PIB, de très nombreux travaux existent. Aucun système de mesure ne fait l’unanimité. Chacun retrouve ses réflexes défensifs.« D’accord pour trouver de nouvelles normes, mais je ne crois pas à la magie d’un indicateur unique. Prenez la pauvreté, comment la mesurer ? Par la méthode de Gini, par la situation du décile inférieur, par les écarts de déciles ? Ce débat n’a jamais été tranché, tant la question est politique »,souligne l’économiste Jean Pisani-Ferry. Même scepticisme du côté de Jean-Paul Betbèze, directeur des études économiques auCrédit Agricole :« Ce débat sur les indicateurs est aussi ancien que l’économie politique, John Stuart Mill évoquait déjà ’ l’état stationnaire ’ »,ou de Jean Hervé Lorenzi :« Il n’existe pas d’indicateur du bonheur. »

    Compléter le tableau de bord

    Abandonner le PIB ? Impossible. Pour les économistes, c’est l’équivalent du système métrique.« En réalité, on pourrait construire un PIB corrigé, en pondérant de manière monétaire des externalités négatives, mais il y a un énorme problème d’acceptabilité,tempère le spécialiste du climat Jean-Marc Jancovici.Car cela reviendrait à accepter toute l’horreur de passer d’un monde infini, celui de la croissance éternelle du PIB, à un monde fini, celui des ressources naturelles limitées. Et je ne crois pas possible de convertir les milliers d’experts de la comptabilité nationale, qui ont bâti lentement un système statistique normé et sérieux et sont les véritables gardiens du temple. »Au moins pourrait-on compléter le PIB par un indice social et un indice environnemental qui feraient partie du tableau de bord sans cesse ausculté par les puissants ? Rêvons un peu. Au lieu de« Nous tablons sur une baisse de 1,4 % du PIB mondial et un retour de la croissance en 2010 »,le directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn, déclarerait :« La croissance est atone mais les indices de bien-être s’améliorent et les émissions de CO2sont orientées à la baisse ».Après tout, ce serait quand même deux bonnes nouvelles au sein des trois piliers du développement durable.

    ANNE BAUER

    (1) Outre Joseph Stiglitz, il s’agit d’Amartya Sen, de Kenneth Arrow, de James Heckman et de Daniel Kahneman.

     

    Les douze recommandations de la commission Stiglitz pour mesurer notre bien-être 


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  • Selon la dernière enquête annuelle Census, avec 39,8 millions de «pauvres» répertoriés en 2008, le taux de pauvreté américain (13,2%) est désormais à son plus haut niveau depuis 1997.

    DE NOTRE BUREAU DE NEW YORK.

    Pour la première fois dans l’histoire récente des Etats-Unis, un président sortant aura conclu son double mandat sur un net recul du revenu réel américain. Selon la dernière enquête du bureau de statistiques Census, le revenu  annuel médian américain (50.303 dollars, soit 34.530 euros) a chuté de 3,6 % en 2008, soit son plus bas niveau depuis dix ans. Avec la montée du chômage, le taux de pauvreté a atteint 13,7 % l’année dernière contre 12,5 % en 2007, son plus haut niveau depuis 1997. Selon les experts, le taux officiel de pauvreté américain – établi à partir d’une définition de la « pauvreté » à un revenu en deçà de 22.025 dollars (15.117 euros) pour un foyer de quatre personnes – ne pourra pas revenir à son niveau de 2007 avant que le taux de chômage (9,4 %) ne retombe à 5 %. Autant dire plusieurs années.« Malheureusement, même avec une amélioration de l’économie, le taux de chômage restera élevé en 2009 et conduira sûrement à un nouveau recul du revenu et à une aggravation de la pauvreté », a reconnu le sous-secrétaire des affaires économiques du département du Commerce, Rebecca Blank, devant le Sénat. Sur les huit premiers mois de 2009, le taux de chômage américain a déjà progressé de 7,2 %, à 9,4 % en août, son plus haut niveau depuis vingt-six ans. Toujours selon les derniers chiffres de Census, le taux de pauvreté des familles a progressé à 10,3 % en 2008, soit 8,1 millions de foyers.

    Inquiétudes d’économistes

    Au moment où Barack Obama brandit l’urgence de la réforme du système de santé, le rapport Census fixe aussi à 46,3 millions le nombre de personnes dépourvues d’assurance médicale (contre 45,7 millions en 2007). Pour Lawrence Mishel, président du think-tank « libéral » (de gauche) Economic Policy Institute,« le plus frappant, c’est que même avant le début de cette récession, le pouvoir d’achat des ménages avait reculé par rapport à ce qu’il était en 2000 lorsque George W. Bush avait pris ses fonctions ».De fait, le revenu médian américain a reculé de 4,2 % pendant toute la durée du double mandat de Bush (de 2000 à 2008), contre une progression de +14 % sous Bill Clinton et de + 8,1 % sous Ronald Reagan.La publication du rapport Census renforce en tout cas les inquiétudes de certains économistes sur le niveau insuffisant des « filets de sécurité » américains dans un contexte de chômage élevé qui risque de durer plusieurs mois.

    A Comparer avec : Le niveau de vie des Français 

    Bizarre notre  revenu médian est la motié de celui des américains. vous en pensez quoi ?

     

     

     


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  • 1. Nestlé pourrait quitter <st1:personname productid="la Suisse" w:st="on">la Suisse</st1:personname> si les salaires étaient plafonnés :

     Le groupe alimentaire suisse Nestlé pourrait transférer son siège de Suisse si le gouvernement de Berne décidait de plafonner les salaires des dirigeants, a averti le président du groupe dans des déclarations publiées dimanche par le journal Sonntag.

     "Ce serait le début de la fin", a affirmé Peter Brabeck au journal suisse en réponse à une question sur une possible limitation par l'Etat des salaires les plus hauts.

     Pour Nesle, si une telle mesure était prise, le groupe "se poserait la question de savoir si <st1:personname productid="la Suisse" w:st="on">la Suisse</st1:personname> était toujours le meilleur endroit pour s'installer", a poursuivi le patron du géant alimentaire.

     La crise économique et financière a provoqué un tollé public contre les hauts salaires et les bonus accordés aux dirigeants, notamment ceux travaillant dans le secteur financier.

     Au cours des dernières semaines, des appels ont été lancés dans certains pays occidentaux pour un plafonnement des salaires.

     Selon M. Brabeck, l'attractivité de <st1:personname productid="la Suisse" w:st="on">la Suisse</st1:personname> résidait essentiellement dans "l'environnement légal sûr" qu'elle offrait. Cependant, cette sécurité qui était aussi solide que du granit, s'est détériorée.

     "Récemment, des pressions ont été exercées sur <st1:personname productid="la Suisse" w:st="on">la Suisse</st1:personname> de l'extérieur et de l'intérieur. Et nous constatons que le gouvernement ainsi que le Parlement sont prêts à amender les lois existantes".

     "C'est préjudiciable pour l'installation d'un groupe. <st1:personname productid="la Suisse" w:st="on">La Suisse</st1:personname> était dans le passé connue pour refuser de céder à de telles demandes", a-t-il dit.

     La banque suisse UBS, poursuivie pour fraude fiscale par Washington, avait accepté de réléver l'identité de 4.450 de ses clients américains pour échapper à un procès.

     Pour certains, cette démarche signifie que les régles du secret bancaire ont été compromises en Suisse.

     Peter Brabeck a indiqué que le cas d'UBS n'est pas isolé, en évoquant des pressions exercées sur <st1:personname productid="la Suisse" w:st="on">la Suisse</st1:personname> par le ministre allemand des Finances Piers Steinbrueck au sujet du secret bancaire".

     Nestle a son siège à Vevey, dans l'ouest de <st1:personname productid="la Suisse." w:st="on">la Suisse.</st1:personname>

    2. Arrêter les restructurations est "inenvisageable", selon le DRH de France Télécom :

     Se disant "effondré" par le suicide d'une employée vendredi soir, le 23e en un an et demi, Olivier Barberot, directeur des ressources humaines de France Télécom, estime qu'il faut "améliorer les dispositifs d'accompagnement des réorganisations", mais juge "inenvisageable" l'arrêt des restructurations dans l'entreprise.

     "C'est inenvisageable, ou alors la concurrence doit être gelée et la technologie cesser d'évoluer", déclare M. Barberot dans un entretien publié dans "Le Journal du dimanche". "Nos résultats sont comparables à ceux de nos concurrents. S'ils baissaient, nous serions pénalisés dans la compétition internationale et nous aurions des difficultés à financer nos investissements."

     Interrogé sur ces restructurations, le DRH de France Télécom explique que l'entreprise "a dû effectuer une profonde mutation pour passer d'une administration en charge du téléphone fixe à une entreprise qui fait aussi du mobile, de l'Internet et du contenu". "La mobilité vers ces nouveaux métiers s'est faite, pour l'immense majorité des salariés concernés, sur la base du volontariat avec un énorme effort de formation", affirme-t-il.

     Olivier Barberot reconnaît toutefois des cas "de salariés en souffrance". "Il faut les écouter et améliorer les dispositifs d'accompagnement des réorganisations", assure-t-il.

     Quant à l'employée de 32 ans qui s'est défenestrée vendredi soir sur son lieu de travail à Paris, il affirme que "cette jeune femme avait des difficultés personnelles qui étaient connues du service des ressources humaines et de la médecine du travail".

     "Elle avait travaillé 58 jours en 2008 et avait été absente 61 jours cette année. Nous avions d'ailleurs réagi en réduisant sa charge de travail", ajoute-t-il. "Je regrette profondément que cela n'ait pas suffi".

     Il précise enfin qu'"on venait de lui annoncer qu'elle changeait de chef, mais ni de lieu de travail ni de métier". "Elle avait été mutée en juin de Courbevoie (Hauts-de-Seine) à Paris, mais cela réduisait son temps de transport." AP

    3. Les Etats-Unis imposent des droits de douane aux pneus chinois :

     Le président américain Barack Obama a décidé d'imposer des droits de douane en signe de rétorsion contre les importations aux Etats-Unis de voitures et de pneus pour véhicules légers en provenance de Chine, à partir du 26 septembre.

     <st1:personname productid="La Chine" w:st="on">La Chine</st1:personname> a réagi samedi en qualifiant la décision de protectionisme, et en exprimant une forte opposition à cette atteinte aux principes de liberté du commerce international. Pékin menace de répondre en pénalisant les exportations américaines de viande de poulet.

     Le président américain a jusqu'au 17 septembre pour endosser ou rejeter un avis de la commission américaine sur le commerce international, qui demande cette hausse des droits de douane frappant les pneus. L'argument développé est que leur vente nuit aux producteurs américains. Le syndicat des ouvriers de l'acier, United Steelworkers, leur attribue la disparition de milliers d'emplois aux Etats-Unis.

     Les droits supplémentaires perçus seront de 35% la première année, puis 30 et 25% les deux suivantes, dans la version de <st1:personname productid="la Maison Blanche" w:st="on">la Maison Blanche</st1:personname>, moins élevés que ce que réclamait la commission. Les droits de douane actuels sur les pneus importés sont de 4%. AP

    4. Larry Summers hésite à retirer le soutien public aux banques américaines :

     Conseiller économique du président américain, Larry Summers craint une rechute si l'on retire trop vite le soutien de l'Etat fédéral aux banques du pays.

     Ce serait une erreur de crier victoire trop vite en coupant la pompe publique qui alimente le crédit, estime le directeur du conseil économique de <st1:personname productid="la Maison Blanche." w:st="on">la Maison Blanche.</st1:personname>

     Summers s'est référé à l'exemple du Japon, dont l'économie ne s'est toujours pas relevé d'une décision comparable prise dans les années 1990, et aux Etats-Unis des années 1930, qui avaient interrompu l'aide de l'Etat trop tôt. "Nous ne devons pas faire une telle erreur aujourd'hui" juge l'expert en finances publiques.

     Couper la respiration artificielle qui alimente les banques pourrait se traduire par un gel des crédits, et une retombée de la reprise naissante, d'après M. Summers. AP

     

    Sans commentaires, trop triste.

    Si sur la dernière, quand on la mets en parallèle avec se qui se passe aux Us pour le plan santé d’Obama.

    La cela devient difficile de voir comment on traite la finance et la santé dans ce pays.

    Et je ne parle pas de du régulateur bancaire américain FDIC qui a annoncé vendredi la fermeture de trois nouvelles banques, y compris la Corus Bank de Chicago (Illinois, nord), qui avec 7 milliards de dollars d'actifs représente la quatrième plus grosse faillite bancaire de l'année. Cela en fait 92 depuis le début de l'année.


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  • Un petit tableau que j’insérerais de temps en temps :

     

    Tableau de synthèse

    Début 1/1/1995 a

    13/09/2009

     

     

    Valorisation du CAC sur longue période

    Achat le

    Taux actuariel

    Taux livret CE

    Ecart

    01/01/1995

    4,77%

    2,98%

    1,80%

    01/01/1998

    1,89%

    2,72%

    -0,83%

    01/01/2000

    -4,63%

    2,70%

    -7,33%

    12/03/2004

    8,33%

    2,70%

    5,63%

    01/01/2005

    -0,48%

    2,69%

    -3,17%

    Avec arbitrage ( achat au plus bas et vente au plus haut )

    depuis le 1/1/1995

     

    19,65%

     

    NB :

    Le taux actuariel est exact jours/365

    4

    Le nombre d'arbitrage sur la période

    0,27

    Soit le nombre d'arbitrage moyen par an

     

    Franchement il pose quelques questions :

    1. Sur la rentabilité supposée sur longue période ?

    2. Sur le couple Rentabilité / Risque ? Pourquoi risquer 20% de perte alors que ce « risque »  ne me « rapporte » que 1.80% de plus et cela sur prés de 15 ans (14,71 année exactement) ?

    Et encore je prends la période la plus favorable. De plus je compare qu’avec le livret A.

    Que tout cela ne donnerait avec les Obligations (ou fonds euros dans un contrat d’assvie)?
    J’entends d’ici mais la baisse des rendements. Elle se trouve déjà dans le taux du livret A.

    Et je continuerais a vous donner ces chiffres on verra.

    3. Sur la notion d’arbitrage aussi, car avec très peu d’arbitrage la rentabilité est complètement différente. Cela signifie, je suis un peu, j’arbitre avec des règles simples ( Ex : augmentation de la vol ( ou l’inverse), retour vers la moyenne  longue ( ou l’inverse) pour rester dans des termes techniques, etc…mais d’autres choix sont possibles, je suis de loin et quand les médias me parle de Haut/Bas j’agit en fonction.).
    Je sais j’ai pas fait un travail scientifique (encore que – vol et retour moyenne – j’ai testé). Mais ces analyses recouvrent celles que j’ai put faire avec des amis et qui à fait un rapport pour la documentation Française.

    Et devinez quoi : la performance varie entre +10% /12% sur la très longue période.

    Finalement cela vaut le coup, mais alors !!!!

    Serait-ce que l’on nous a menti ……….. ?

    La aussi la « consommation » (magazine boursiers, suivi des actions, sirènes de tous les vendeurs d’actions, etc…) de mes amis Boursicoteurs (qu’il m’en excuse tous, je les attends nombreux bientôt a Toulouse), n’est peut être pas la meilleure.

    Sauf pour s’amuser, s’instruire, etc…

     

    J’espère que cela fera réfléchir.


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  • Analyse Volatilité

     

    Implicite

    Historique

    Analyse Histo

    Volatilité de l'indice

    23,70%

    20,04%

    en dessous Mo9

    Plus haut annuel

    50,19%

    44,04%

    écart

    -30,37%

    Plus bas annuel

    23,10%

    15,73%

    écart Max

    180,03%

    Moyenne annuelle

    34,11%

    28,78%

    Analyse Implicite

    vol Mo9

    25,72%

    20,51%

    en dessous Mo9

    vol Mo20

    26,14%

    19,86%

    Vol H.Mo

    20,71%

    Vol longue 200

    35,40%

    32,19%

    Vol H.Mo

    24,42%

    Vol courte 400

    33,29%

    32,80%

    Vol I.Mo

    22,22%

    Analyse Volatilité Intraday

    Vol intraday

    6,15%

    11,89%

     

     

    Plus haut annuel

    121,70%

    22,02%

     

     

    Plus bas annuel

    -0,70%

    9,16%

     

     

    Moyenne annuelle

    34,18%

    13,49%

     

     

    Analyse Volatilité 11/09/2009 

    Retour en fanfare  mon indicateur synthétique remonte  à 93%, Les variations sont très importantes sur la semaine.

    L’évolution des vol marque toujours une divergence, mais elle semble s’estomper ( en effet la vol implicite baisse et semble vouloir rejoindre l’histo).

     

    4,44%

    3909

    Résistance de la régression linéaire

    Canal

    3,74%

    3880

    cible 2 retracement fibo du mouvement haussier 03-07

    Points remarquables

    3787

    Bol +

     

     

     

     

    3735

    Valeur acctuelle

    -1,19%

    3691

    Cible 1 Fait

     

     

     

     

    3641

    MO9

     

     

     

    -3,75%

    3600

    Fait objectif hausse Fibonacci de 61,8% du rebond

     

    3550

    Fait point pivot

     

     

    -7,11%

    3487

    Support régression linéaire

     

    3425

    Fait resistance importante,

     

     

     

     

    3390

    point pivot

     

     

     

     

     

    3427

    Bol -

     

     

     

     

    -12,67%

    3315

    résistance horizontale, invalidation de la hausse

     

    -14,57%

    3260

    point pivot

     

     

     

     

     

    3160

    MO 150

     

     

     

     

     

    3040

    Fait cible 1 invalidation du rebond fibonacci mars

     

    -26,26%

    2958

    cible 2 retracement 38% fibonacci

     

     

    -31,28%

    2845

    Cible 3 Fibonacci 60% de la derniere hausse

     

    -37,31%

    2720

    cible 4 POINT BAS DE MARS 2001

     

     

    Nous restons dans le même canal encore. Le support des 3550 à joué. Toujours les même objectifs actuellement. Mais attention les indicateurs baissiers a court terme s’accumulent ( MACD, Gap, etc..)

     A court terme, et pour les traders toujours haussiers.

    Sinon vendeurs a long terme.


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