• Bonjour à toutes et à tous,


    Rappel de l'analyse
    EN BOUGIES MENSUELLES:

    CONCLUSIONS Mensuelles:pour le mois de septembre:

    Allons nous passer la MME24?

    -↑- Il faudrait passer rapidement les 3724, puis les cours s'attaqueraient à la MME24. Si ce dernier test est effectué avec succés alors la cac pourrait finir la rotation haussière à 4018.
    -↓-Si les cours échouent sous 3724 ou sous la MME24, s'ils y montent, alors la baisse prendrait le dessus mais ce n'est que sous 3550 qu'elle pourrait devenir significative. La MME12 tenterait de freiner le cac avant qu'il n'atteigne les 3426.
    --------------------------------------------------------------------------------
    Ma préférence : Haussière au-dessus des 3724, baissière sous 3550.
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    CAC_Wm_0940.png

    1ére semaine : Bien que les cours soient descendus, ils restent au-dessus de leur MM12. Les 3724 sont la résistance à vaincre.
    2éme semaine:
    Les 3724 ont été travaillés cette semaine; Les cours clôturent juste au-dessus.
    3éme semaine:
    Le début du scénario haussier se déroule normalement... Quant à finir la rotation haussière, une oblique ascendante couvre les cours depuis fin juin, et elle sera la semaine 39 à 3994.
    4
    éme semaine: Net repli cette semaine. La tentative d'accrocher la MME24 aurait échoué à moins de 50 points. Ce n'est que partie remise!

    _____________________________

    EN BOUGIES HEBDOMADAIRES:


    Sur la vue long terme du cac weekly, nous observons :


    J'écrivais: «
    S+0 - Sur cet horizon de temps nous aurions une ETEI dont la dernière épaule s'achèverait sur la la ligne de cou vers 3400... Donc à suivre!
    S+1- La dernière épaule s'est achevée mais elle est un peu courte. Nous attendrons quand même une validation de cette figure par une cassure de des 3400. L'objectif de cette figure se situe vers 4700.
    S+2- La cassure des 3400 n'est pas encore assez franche pour se prononcer, mais toujours est-il que la figure est achevée. Elle est bien située et ses proportions ne sont pas si mal que ça.

    S+3- La figure est confirmée de bien belle manière. Il est toujours possible d'avoir un pull back sur la ligne de cou; Souvenons-nous que les cours ne montent pas en droite ligne.
    S+4- Sommes nous en route pour le pull back? Les 3400 peuvent être rejoints en une ou deux semaines seulement.
    S+5- Le pull back est fait et nous avons un joli rebond prometteur sur la ligne de cou.
    S+6- Le rebond s'est confirmé... Mais les 4700 sont encore très loin! Et en distance (1000 points) et en temps (dans environ huit mois).
    S+7- Bien que la pause que fait le cac soit légitime, la configuration qui en résulte, n'est pas rassurante pour une poursuite haussière.
    S+8- Le cac monte peu à peu. La progression est lente mais régulière.
    S+9- La montée semble se poursuivre inexorablement; Or il faudra bien que le cac consolide. Mais sur cette UT nous n'avons aucun signal de ralentissement. »
    S+10- N'est-ce qu'une petite pause, ou le début d'un retracement?

    Rappel: Il m'a été posé la question suivante: « je te contact pour m'eclaircir une question...à la lecture de ton AT semaine cac ou tu decris par etape la création de la ETEI je suis deconcerté.j'ai toujours appris que la hauteur de l'objectif final etait egal à la hauteur de la téte inversée.c'est a dire 2465/3400 environ donc 935 pts +3400 donne 4335 et pas 4700 alors est ce une erreur de votre part ou une de la mienne, si je me trompe, expliquez moi  le pourquoi de votre calcul pour atteindre 4700.merci et a bientot. » 
    Je n'applique pas de formule mathématique; Je prends la hauteur, matérialisée par la flèche à deux pointes (tirets jaunes), que je duplique au-dessus de la ligne de cou. Avec une échelle logarithmique, nous avons un objectif vers 4700. (Plus on monte et plus l'écart est important: 1% de 4000 est plus grand que 1% de 3000...)

    CAC_WL_0940.png

    ************************


    Sur la vue court terme du cac weekly, nous constatons :

    -
    Une bougie noire, dotée d'une petite mèche haute et d'une toute petite ombre basse.
    - Le cac vient d'inscrire un nouveau point haut, mais de très peu (3 points). Cela s'apparente à un sommet en pince.
    - De plus le corps de cette bougie noire avec une ouverture au-dessus de la clôture de la bougie blanche précédente et une clôture en dessous de l'axe médian du corps précédent, nous donne une couverture en nuage noir, soit une pénétrante baissière.
    Pour valider ces deux figures baissières, il ne faudrait pas clôturer au-dessus de 3857, mais au contraire passer sous 3731, puis 3675... Mais à 3658 nous avons une oblique sur laquelle les cours pourraient rebondir. Bien qu'une consolidation, voir un retracement soit légitime, ce sera à surveiller de près afin que cela ne prenne pas d'autres proportion sans que nous nous en apercevions.
    - La MME20 gagne 34,8 points; La MME52 gagne 10,9 points. Ces deux moyennes continuent de se rapprocher, leur rencontre ne devrait plus tarder. Les cours étaient éloignés de leur MME20, ils s'en rapprochent.
    - Les volumes sont en baisse. La semaine dernière ils avaient atteint un sommet. Ils restent au-dessus de leur MME20.

    CAC_WC_0940.png

    Arguments haussiers :

    Argumentsbaissiers :

     

    1. La tendance haussière MT.

    2. Un nouveau point haut.

    3. Un plus haut supérieurs aux précédents.

     

    1. La tendance baissière depuis juillet 2007.

    2. Le somment en pince.

    3. La pénétrante baissière.

    4. Un plus bas inférieurs aux précédents.

     

    J'écrivais: «La hausse devrait se poursuivre! Echec à la hausse
    -- Le dernier point haut pourrait être vaincu assez facilement. Les cours chercheraient alors à passer le seuil psychologique des 3900; Devrait suivre alors un rapprochement des 3994/4000. Dernier point haut vaincu d'à peine 3 points
    -↓- Si le cac échoue sous 3854, s'il y monte, et /ou s'il passe sous 3760, rien graphiquement sur cette UT ne le retiendrait jusqu'au support dynamique 3610. Après cet échec, les cours sont passés sous 3760 et sont en route pour le support dynamique sui sera à 3658.
    ---------------------------------------------------------------
    Ma préférence : Haussière au-dessus de 3854 et baissière sous 3760.» Nous n'avons pu être haussiers (3pts) et baissisers sous 3760 en cours.
    ---------------------------------------------------------------

    CONCLUSIONS pour la semaine 40:

    La baisse devrait se poursuivre!
    -- Il faut casser le dernier point haut 3857 pour invalider les figures baissières. Les cours chercheraient alors à passer le seuil psychologique des 3900. Au-dessus l'oblique haussière verte à 3910 freinerait ou stopperait la montée.
    --
    Tant que les cours resteront sous 3760, la baisse devrait devrait se poursuivre en passant tout d'abord sous 3732, puis 3675. Sous ce niveau le support dynamique 3658, pourrait freiner la baisse. Puis 3644 serait le premier retracement de Fibonacci. Une très forte poussée baissière devrait être contenue par les 3532.
    ---------------------------------------------------------------
    Ma préférence : Haussière au-dessus de 3854 et baissière sous 3760.
    ---------------------------------------------------------------
    L' Analyse Graphique est une discipline qui nous permet d'identifier des supports et des résistances afin de nous donner un avantage.
    Mais cela reste des suppositions et non des certitudes, et en aucun cas une incitation à trader.


    Bonne semaine, bons trades…

    Amicalement,

    Daniel


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  • le 26 septembre 2009 14h28 | par

    Jacques Attali

     

    Malgré le matraquage médiatique, et mis à part les commentaires laudatifs de  quelques hommes politiques, pas un spécialiste compétent ne peut prendre  au sérieux ce qui s'est joué à Pittsburgh.

     Certes,  et très largement grâce à Nicolas Sarkozy,  le G <st1:metricconverter w:st="on" productid="20 a">20 a</st1:metricconverter> eu lieu, et c'est mieux que rien. Mais ce n'est pas nouveau : Depuis exactement 20 ans, avec le sommet de l'Arche, qui s’est tenu  le 14 juillet <st1:metricconverter w:st="on" productid="1989, a">1989, a</st1:metricconverter> Paris, des chefs d'état du sud participent au G7 devenu G8.  Et  les pays du Sud, à Pittsburgh n’ont fait que réaffirmer,  comme  depuis des années, la nécessité  de renforcer la place de l’Inde et de la Chine, dans le FMI, au détriment de l’Europe,  sans que les Etats-Unis y perdent leur droit de véto et sans que l’Afrique subsaharienne, absente du G20,  ne soit correctement représentée.

    Certes, grâce aussi très largement au Président français et à Christin Lagarde,  le diagnostic de la crise fut pour la première fois  correctement posé: l'insuffisance des fonds propres et du contrôle des banques.  

    Mais, comme  on pouvait le prévoir,  rien de concret n'a été décidé pour pallier à ces causes. Et encore moins pour remédier a ses conséquences. Et  bien moins encore pour éviter son retour.  

    D’abord, rien n’est prévu pour  mettre en œuvre des déclarations d’intention promettant,  pour palier aux causes de la crise,  d’harmoniser les fonds propres des banques  européennes et américaines des banques… en 2012 : Comme si , face à un incendie, on  assurait que tout est réglé parce que on promet que les pompiers passeront demain.   De plus, le G 20  souhaite que les fonds propres nécessaires pour couvrir les risques de la spéculation pour compte propre soit  plus élevés. Mais, là encore, des mots : aucune décision ne précise   quelle instance   mettra cela en place.  Et même si cela était le cas, ce communiqué enterre définitivement  la nécessaire séparation entre les métiers de banquier commercial et de banquier d’investissement, dont la confusion est  pourtant à la racine de la crise.  Rien non plus sur la régulation des métiers financiers non bancaires. Aucun progrès, au total,  vers la mise en place d’une Organisation Mondiale de Finance, qui seule pourrait transformer ces judicieuses  promesses en réalité.   

    Ensuite, rien sur les conséquences de la crise : rien sur les déficits publics (8% au moins cette année en France, et plus de 13% aux Etats-Unis !) ni sur le chômage, ni sur l’équilibre des monnaies, ni sur l’aide aux pays d’Afrique  subsaharienne.

    Enfin, rien pour éviter le  retour de la crise, qui exigerait de pousser l’Occident à épargner d’avantage, à améliorer sa productivité, à former  des  talents, à remplacer des matières premières rares et polluantes par des progrès techniques.

    En fait, ce G20 fut une manifestation d’un monde qui évolue vers un dialogue entre la Chine et les Etats-Unis, vers un G2, qui reconnait son impuissance à régler la crise, qui avoue que, faute de  crédits des banques aux entreprises, la relance publique devrait continuer  à faire vivre le monde à crédit, laissant aux  contribuables de demain  le soin payer les pertes des banquiers d’hier et les bonus des banquiers d’aujourd’hui.
    Le G vain par Jacques Attali 


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  • Toujours la divergenge vol histo et vol implicite.


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    • ·  A la veille de l'ouverture du G-20 de Pittsburgh, notre troisième sélection d'articles de la presse étrangère pour mieux comprendre les enjeux de ce sommet ultra-médiatisé.

     

           

    Le Canada, épargné par la crise, défend les bonus de ses banquiers


    C'est un paradoxe qui fait enrager l'éditorialiste de The Toronto Star, le principal quotidien de gauche au Canada. D'un côté, son pays est l'un de ceux qui s'en sort le mieux face à la crise financière et économique, grâce aux pratiques relativement saines de son secteur financier. Pas de faillites bancaires, ni de pertes massives, et encore moins d'injections d'argent public en urgence, au Canada, ces derniers mois. De l'autre, Ottawa s'apprête à défendre, au G-20, des positions qui risquent de compliquer très sérieusement la régulation du secteur financier international. «Regrettable que le Canada renonce à prendre la tête du combat pour un système financier plus sûr», écrit l'économiste Ellen Russell dans une tribune publiée mardi 22 septembre.

     

    Au cœur de l'affaire : l'encadrement des bonus. Alors qu'Américains et Européens se retrouvent sur le principe d'une «limitation» des bonus (à défaut de s'entendre sur les modalités), et que les grands émergents ne s'intéressent pas spécialement au sujet, les Canadiens, eux, ne veulent même pas en entendre parler. Le ministre des finances, Jim Flaherty, a repris à son compte la position de <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname> des banquiers canadiens, selon laquelle il revient aux conseils d'administration des établissements de fixer la rémunération de leurs dirigeants. «Notre ministre des finances n'est pas parvenu à taper du poing sur la table», résume Russell. «Ce serait un comble si le Canada ruinait la réputation qu'il a acquise au cours de la dernière crise financière, en donnant son feu vert à des activités qui pourraient engendrer une nouvelle crise financière.» 

         

    A force de penser à «moyen terme», le G-20 court à la catastrophe


    The Baseline scenario est l'un des blogs les plus actifs et respectés des Etats-Unis, et ses auteurs ne cachent pas leur scepticisme face au G-20 qui s'annonce. Dernière charge en date, signée Simon Johnson, ex-chef économiste du Fonds monétaire international (FMI), en poste de 2007 à 2008 : l'obsession des négociateurs du G-20 pour le «moyen terme» (medium run). «Préparez-vous à retrouver l'expression dans le communiqué final», prévient-il. L'un des sujets qui devraient dominer Pittsburgh est en effet celui des déséquilibres macroéconomiques, qu'il conviendra, à coup sûr, de régler à moyen terme. «Cela peut être trois ans, peut-être cinq. Cela semble suffisamment proche pour ne pas être dénué d'intérêt lorsque la mesure est annoncée en conférence de presse, mais ce n'est en fait pas assez proche pour être pertinent.»

     

    D'autant que, «quel que soit ce sur quoi vous vous accordez à moyen terme, vous savez que le monde aura changé d'ici là, à deux ou trois reprises au moins. Ce qui vous permettra de déclarer, une fois arrivé à la date butoir, que les conditions actuelles n'ont plus rien à voir avec celles dans lesquelles les engagements ont été pris, et qu'il convient donc de revoir ces engagements». Conclusion définitive de Johnson : «Il ne devrait pas sortir grand-chose du G-20. Et à moins de mesures crédibles pour compenser la fragilité de notre secteur financier, le sommet ne vaudra même pas son empreinte carbone.» 

          

    L'Afrique du Sud doit se prononcer sur l'ensemble des sujets du G-20!

     

    Le site d'analyses économiques Vox a publié mardi 22 septembre le point de vue de deux économistes sud-africains, dans l'ensemble très favorables au G-20, et qui exhortent Pretoria à clarifier ses positions sur toute une batterie de sujets au programme de Pittsburgh. Preuve que les choses sont encore loin d'être évidentes pour les autorités sud-africaines, en particulier lorsqu'il s'agit de réguler son secteur financier. «Le gouvernement sud-africain devrait préciser ses positions sur l'agenda plutôt très étoffé du G-20. Par exemple, comment se situe Pretoria dans le débat sur la monnaie chinoise ? Quelle doit être l'ampleur, selon elle, de la surveillance confiée au FMI ? Que pense-t-elle des grands dossiers liés à la régulation du secteur financier ?», écrivent, légèrement dépités, Peter Draper et Cézanne Samuel. Les émergents ont parfois été critiqués pour ne s'intéresser qu'à un seul sujet lors de ces grands rendez-vous : leur représentation au FMI.


    Au-delà de ces recommandations, les auteurs font de la coordination des sorties de crise nationales (exit strategies), le principal défi du G-20 à venir. Car tous les membres du G-20 n'en sont pas au même stade face à la crise. Certains, comme <st1:personname productid="la Grande-Bretagne" w:st="on">la Grande-Bretagne</st1:personname>, sont très à la traîne. D'autres, comme l'Inde, déjà repartis sur les chapeaux de roue. Et cette période de transition pourrait accélérer les déséquilibres internationaux. «Prenons l'exemple de l'Inde : avec le retour de la croissance, l'inflation est devenue sa principale inquiétude. Mais si l'Inde décide de relever ses taux d'intérêt de manière unilatérale [pour contrer l'inflation], alors que les pays occidentaux conservent leurs taux à leurs niveaux actuels, historiquement bas, les capitaux vont donc inonder les marchés indiens. Ce qui tendra à apprécier la monnaie indienne, et donc à renforcer les pressions pour une dévaluation. Et au final, provoquer des tensions commerciales.» Le communiqué de Pittsburgh devrait appeler à une coordination internationale des exit strategies – un sujet relativement consensuel.

    Avant le G-20, loin du débat français, ce qu'attendent le Brésil et la Chine
    Avant le G20, loin du débat français suite .....  


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  • A deux jours de l'ouverture du G-20 de Pittsburgh, voici notre deuxième sélection d'articles de la presse étrangère pour mieux comprendre les enjeux de ce sommet ultra-médiatisé.

     

    Stiglitz coache les Argentins avant le sommet

    La présidente argentine Cristina Kirchner prépare ardemment sa prestation au G-20. Avec un assistant de choc et Nobel d'économie, Joseph Stiglitz, qu'elle a rencontré dimanche pendant une heure dans sa chambre d'hôtel new-yorquaise du Four Seasons. Objectif : affiner son argumentaire sur l'indispensable réforme du Fonds monétaire international (FMI) qui sera, comme les autres émergents invités au G-20, la grande revendication de Buenos Aires. «Cristina Kirchner et Joseph Stiglitz se sont montrés globalement d'accord sur l'avenir de l'institution», écrit lundi l'envoyé spécial du Pagina 12 à New York, le quotidien de gauche argentin. A la sortie du G-20 de Londres en avril, la presse argentine avait eu du mal à digérer le retour aux premiers plans du FMI, le même organisme accusé d'avoir, sinon provoqué, en tout cas accéléré la crise argentine de 2001, en prescrivant des mesures ultra-libérales au pays.

     «Ceux qui ont provoqué la crise, sont ceux qui sont restés à la tête du Fonds. Ce sont des fondamentalistes du marché. Avec eux, rien de possible», a déclaré Stiglitz, ex-économiste en chef de <st1:personname productid="la Banque" w:st="on">la Banque</st1:personname> mondiale, devant une Cristina Kirchner aux anges, selon le journal. Et le Nobel de défendre la création d'un autre Fonds, consacré aux seuls pays émergents, et dont les objectifs seraient plus explicitement l'emploi et le développement. «Le FMI doit cesser de prêter son argent en imposant des règles de conditionnalité qui se sont révélées, en Europe de l'Est comme en Amérique latine, contre-productives», a poursuivi Stiglitz. On attend impatiemment, du coup, la prestation au G-20 de Cristina Kirchner, dont l'époux, et ex-président de l'Argentine, n'a finalement pas fait le déplacement.

     

    La stratégie des émergents à Pittsburgh : BRIC contre IBSA ?

     

    Pour faire entendre leur voix au G-20, les émergents doivent-ils se ranger derrière la position des BRIC (Brésil Russie Inde Chine), ou préférer l'alliance des IBSA (Inde Brésil Afrique du Sud) ? Dans un entretien à l'agence de presse africaine spécialisée dans les questions de développement IPS, le ministre sud-africain au commerce et à l'industrie a fait son choix, sans surprise : «L'IBSA est une association de pays qui s'appuie sur des bases très solides», déclare Rob Davies. Pour peaufiner leurs argumentaires avant Pittsburgh, les trois pays se sont d'ailleurs réunis, à Brasilia, début septembre, dans le cadre de leur quatrième sommet.

     

    L'agence de presse prend toutefois ses distances avec le discours ministériel, en donnant la parole à Stephen Gelb, patron d'un think tank sud-africain indépendant : «Dans une certaine mesure, l'IBSA reste un projet romantique. [...] Au sein de forums multilatéraux comme l'Organisation mondiale du commerce ou les Nations unies, il y a effectivement de la place pour des alliances politiques en tout genre. Mais en l'état, les liens entre l'Afrique du Sud, le Brésil et l'Inde sont encore à construire». Il va donc falloir renforcer les liens commerciaux dans les prochaines années entre ces trois puissances, dont le PIB cumulé s'établit à 3 200 milliards de dollars. La dépêche rappelle notamment les discussions en cours, en vue d'une fusion entre deux géants des télécom, l'un indien, Bharti, et l'autre sud-africain, MTN, pour former un groupe valorisé à 23 milliards de dollars. Avant de peser ensemble sur la scène internationale, les trois puissances doivent en passer par les fondamentaux du commerce, semble suggérer IPS.

      

    Les trois priorités de l'Inde avant le G-20
    Le Business Standard, principal quotidien économique d'Inde (avec l'Economic Times), a publié lundi une analyse très prudente des enjeux du G-20 à venir. Après avoir rappelé que «le G-20 fut pendant longtemps une arène endormie, brutalement ressuscitée en novembre dernier, lorsque l'économie mondiale était au bord du désastre», Subir Gokarn, économiste et éditorialiste associé au journal proche des milieux d'affaire, dresse, sans grand enthousiasme, trois priorités pour Pittsburgh. D'après lui, il sera difficile de trouver les points de convergence, à 20, sur ces sujets cruciaux. D'abord, la réglementation financière. D'accord pour des mécanismes de compensation des risques pris par les banques. Oui à la réforme des agences de notation. Mais certains points du projet, et tout particulièrement les limites aux rémunérations des dirigeants proposées par les Européens, s'annoncent inapplicables pour les émergents : «Puisque tous les marchés ne sont pas égaux en termes de sophistication et de capacités de régulation, les façons dont ces grands principes seront appliqués restent encore très floues».

    Deuxième point, le réchauffement climatique. La problématique est une première pour le G-20, qui veut préparer le terrain au sommet de Copenhague à la fin de l'année. Le verdict est plus dur : «Le risque d'une impasse, ou d'une solution inadaptée, menace», juge le Business Standard. Troisième dossier, que l'on sait particulièrement cher aux yeux des Indiens : le commerce international et le retour annoncé du protectionnisme. L'Inde est régulièrement pointée du doigt pour avoir fait échoué les récents essais de conclusion des négociations du cycle de Doha, à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). D'où cette formule alambiquée, dont on n'est pas certain qu'elle satisfasse les chefs d'Etat du G-8, qui ne jurent que par la relance et l'approfondissement de Doha : «Les membres du G-20 devront réaffirmer le principe de ne surtout pas revenir en arrière, même en cas d'immobilisme, sur ce dossier».

     

    Avant le G-20, loin du débat français, ce qu'attendent le Brésil et la Chine 

     


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