• Bonjour :
    Mon indicateur synthétique est toujours quasiment a  son zénith 76 % ( contre 79% la semaine dernière ) . Il ne reste que les Mo longue ( 150, 200 et 400 jours a encore baisser).

    Les Vol sont quasiment a leur plus bas de l’année. Les Vol continuent de baisser globalement.

    Cependant les vol intraday restent très élevés, et l’implicite remonte.

    Le Cac évolue dans un couloir ( il consolide borne haute 3380-3340 – en fonction des instruments choisis, borne basse 3040-3180 ) sa sortie sera violente et forte.

    Les bornes évoluent légèrement

    La préférence pour l’analyse boursière et une sortie par le haut vers les 3400, quoique les indicateurs journaliers deviennent négatifs, méfiance.

    Position : Toujours vendeurs, je ne Trade pas sur courte période.

    Analyse Volatilité

     

    Implicite

    Historique

    Analyse Histo

    Volatilité de l'indice

    27,28%

    23,73%

    en dessous Mo9

    Plus haut annuel

    50,19%

    44,04%

    écart

    -28,00%

    Plus bas annuel

    27,28%

    22,94%

    écart Max

    92,01%

    Moyenne annuelle

    38,38%

    32,95%

    Analyse Implicite

    vol Mo9

    29,71%

    24,02%

    en dessous Mo9

    vol Mo20

    30,84%

    26,00%

    Vol H.Mo

    20,69%

    Vol longue 200

    41,70%

    43,33%

    Vol H.Mo

    24,33%

    Vol courte 400

    32,96%

    33,10%

    Vol I.Mo

    22,22%

    Analyse Volatilité Intraday

    Vol intraday

    27,13%

    12,35%

     

     

    Plus haut annuel

    121,70%

    22,02%

     

     

    Plus bas annuel

    -0,70%

    9,16%

     

     

    Moyenne annuelle

    34,18%

    15,15%

     

     


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  • Transfert des risques, ou « l’assuré multirisques »

    Un nouvel exemple en France avec la transformation de contrats d’assurance-vie en euros en contrats en unités de compte.

    Mieux vaut baliser le terrain avec minutie que de se préparer des démêlés judiciaires et des déconvenues futures. En plein débat sur l’introduction des class actions en France, <st1:personname productid="la F←d←ration" w:st="on">la Fédération</st1:personname> bancaire française (FBF) convie ses adhérents à adopter « un engagement déontologique pour la bonne application de la mesure législative relative à la transformation des contrats d’assurance vie en euros en contrats en unités de compte ». Les parlementaires ont autorisé cette transformation sans les conséquences fiscales d’un dénouement dans le cadre de la loi pour <st1:personname productid="la Confiance" w:st="on">la Confiance</st1:personname> et <st1:personname productid="la Modernisation" w:st="on">la Modernisation</st1:personname> de l’économie adoptée en juillet 2005.

    Une nouvelle fois, l’objectif avoué est d’orienter l’épargne des Français vers les placements en actions.

    Les membres de la FBF sont invités à expliquer dans les moindres détails à leurs clients que ce passage implique un transfert du risque des assureurs et des banquiers, le capital étant garanti pour les contrats en euros, à un risque assumé par l’épargnant ( les ménages)  pour les contrats en unités de compte (UC), la valeur des UC étant soumise aux aléas des marchés financiers.

    Pour important qu’il soit, le sujet traité par la FBF n’est qu’une partie d’un problème bien plus vaste et plus ancien qui affecte toutes les économies industrialisées : c’est la tendance, dans des économies de plus en plus « financiarisées », à transférer les risques sur les ménages, à sortir ces risques des bilans des établissements financiers (banques, compagnies d’assurances

    et autres fonds de pension) pour les diluer dans les avoirs d’une multitude d’épargnants éparpillés.

    Le temps n’est plus où l’intermédiation bancaire absorbait le risque de l’investissement des ménages. Dans les économies industrialisées, les dépôts bancaires et les comptes d’épargne ont laissé la place aux fonds de placement collectif que l’on retrouve à tous les étages (plans

    de retraite, assurance-vie ou directement dans les portefeuilles des ménages) ; bref, à du « hors bilan », autorisant une dilution en douceur des risques et des problèmes dans la masse des acteurs individuels ; pour la plus grande satisfaction des instances réglementaires…

    Mais ces épargnants sont éloignés des marchés financiers et sont peu qualifiés pour avoir un regard pénétrant sur un univers aux techniques toujours plus sophistiquées, s’alarmait au printemps dernier (Avril 2005 ) le Fonds monétaire international (FMI). Autre institution internationale à s’émouvoir, l’OCDE lui a emboîté le pas, demandant aux pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour accroître l’éducation et la culture financières des populations, et aux établissements financiers de mettre en place des codes de bonnes pratiques.

    Se félicitant de la plus grande dispersion et de l’atomisation des risques, et donc en théorie de la plus grande stabilité du système financier mondial, le FMI n’hésitait pas à conclure que les ménages sont devenus l’amortisseur en dernier ressort de ce système. Et de prévenir toutefois qu’en cas de gros pépins, des épargnants ruinés pour cause de placements hasardeux, de krachs boursiers ou de dégonflements intempestifs de bulles d’actifs, pourraient fort bien se retourner contre les établissements bancaires et les pouvoirs publics, les Etats devant alors assumer un rôle d’assureur en dernier ressort. Sans sensibilisation des ménages à la finance, « nous risquons d’aller au-devant de graves problèmes économiques et sociaux dans un avenir

    proche », arguait sans détour le groupe de travail sur l’éducation financière de l’OCDE à l’origine de la série de recommandations et de bonnes pratiques.

    Avant d’en arriver à cette extrémité, des épargnants se sentant floués sur tel ou tel produit d’épargne se seront sans doute retournés vers leurs conseils, les banques et les compagnies d’assurances. Les cas se multiplient déjà, y compris en France. C’est pourquoi, sur l’exemple précis de la transformation des contrats d’assurance-vie en euros en contrats en UC, <st1:personname productid="la FBF" w:st="on">la FBF</st1:personname> appelle ses membres à faire preuve de pédagogie et d’information envers leurs clients pour que ces derniers agissent en connaissance de cause et ne soient pas à l’origine de futurs litiges.

    Les banques, indique <st1:personname productid="la FBF" w:st="on">la FBF</st1:personname>, « devancent les recommandations du rapport Jacques Delmas-Marsalet sur la commercialisation des produits financiers qui encourage l’élaboration, par les professionnels, de codes de bonne conduite ».

    <st1:personname productid="la FBF" w:st="on">La FBF</st1:personname> n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai. Elle rappelle « qu’en juillet 2004, les banques et les assureurs avaient déjà adopté un code de bonne pratique sur la commercialisation des

    Perp » (Plans d’épargne retraite populaire). A l’évidence, le message n’était pas très bien passé car, quelques mois plus tard, un sondage mené pour le compte de la compagnie d’assurances Generali montrait que près de la moitié des souscripteurs de Perp n’avaient pas conscience d’avoir choisi un produit dédié à la retraite, victimes d’établissements plus soucieux de performance commerciale à tout prix que des besoins réels de leur clientèle.

    Il est à souhaiter que l’engagement déontologique de <st1:personname productid="la FBF" w:st="on">la FBF</st1:personname> soit cette fois entendu par ses membres. Car après tout, la judiciarisation financière croissante — de l’épargne des ménages en particulier — n’est que la contrepartie logique du report des risques sur les épargnants.

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  • Voila ce que j’écrivais début 2006 dans un manuel destiné a la formation de Gestionnaire de Patrimoine ( profession bancaire), et donc enseigné a nos étudiants ( environ 500 par an sur l’ensemble du territoire ) . Formation diplômante validée par un DESS en finance.

    Tout y était déjà : les mêmes raisonnements qui ont aboutit à notre crise.

    On nous explique aujourd’hui que nous ne pouvions prévoir. Cela n’est pas vrai.

    Le seul problème et que ce transfert de risque vers l’épargnant a pris des nom multiples et divers ( Titrisation – sur tout et partout- , prêt subprimes et toutes sa déclinaison, Epargne retraite au lieu de répartition, etc…). Et cela continue…

    L’autre question, ce transfert de risque ( avec une atomisation dans des mains « faible ») c’est en fait retourné contre les institutions financières, car ces « épargnants » était surtout des « endettés » et le jour ou globalement il n’on pas put rembourser leur dettes…..doivent aller vers les ménages et renflouer ceux-ci ( comme le dit Jorion, Roubini et quelques autres ).

     

    Référence des textes :

    Fédération Française des sociétés d’assurance note d’information du 23/11/2005

    L’instruction fiscale N°182 du 4/11/2005

    Les assureurs et le financement des entreprises ( les entretiens de l’assurance 2005 ) a lire , les arguments .

     

    Explications complémentaires :

    Source FFSA :

     

    En outre, un contrat en UC est quatre fois moins consommateur en fonds propres qu'un contrat en euro : la marge de solvabilité doit être égale à 1 % de l'épargne gérée pour le premier, contre 4 % seulement pour le second.

    Cela signifie clairement que les fons propres nécessaires pour l’assureur sont divisé par quatre ( comme dans la titrisation). 

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    • AFP le 05/06/2009 à 18:02
    La crise économique risque d'être le "déclencheur" de conflits en Afrique :

     

    La récession mondiale risque d'être "le déclencheur de conflits" en Afrique et d'effacer les avancées réalisées ces dix dernières années sur le continent, a affirmé à l'AFP le chef économiste de la Banque africaine de développement (BAD), Louis Kasekende, vendredi à Paris.

    "Ma plus grand peur serait que la croissance du revenu par habitant dépasse la croissance démographique, ce qui ferait de nouveau tomber les populations dans la pauvreté", a déclaré M. Kasekende, en marge du Forum économique international sur l'Afrique 2009.

    La crise économique pourrait alors "provoquer des tensions sociales et être le déclencheur des conflits" après "les avancées en termes de gouvernance et de réduction des conflits" réalisées au cours des dix dernières années, a-t-il ajouté.

    L'OCDE prévoit un "tassement brutal" de la croissance sur le continent en 2009 avec un produit intérieur brut (PIB) africain qui devrait progresser de 2,8% l'an prochain, soit moitié moins qu'en 2008 (+5,7%). Le FMI est encore plus pessimiste (+2,0% prévu cette année).

    "Si la crise se prolonge, il faudra une réponse plus importante de nos partenaires de développement", a précisé M. Kasekende, appelant les pays riches à "tenir leurs engagements" en termes d'aide au développement et les exhortant à "limiter" la période de crise pour relancer l'activité mondiale.

    "Nous avons besoin de faire davantage de commerce et d'être à nouveau connectés aux marchés de capitaux", a-t-il précisé.

    Concernant une éventuelle dévaluation du franc CFA, lié à l'euro par un système de parité fixe, M. Kasekende a indiqué que la BAD devait encore étudier la question mais il s'est toutefois référé aux propos d'un ministre africain participant lors du Forum selon qui "ce n'est pas le bon moment pour une dévaluation".


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  • A voir, A Revoir, Et a Rerevoir,

    Dans un langage simple Paul Jorion,

    - explique la crise

    - la gestion actuelle de la crise

    - un condensé des questions devant lesquelles on se trouvent, des esquissent de pistes (frappés du bon sens) et malgré la gravité il reste assez optimiste.

    Je ne connais Jorion que depuis 2006 et encore par hasard, mais depuis je suis assidument ( je participe même a certaines de ses activités), pour moi fait assurément partie des personnes a découvrir. Il connait de l'intérieur le système, surtout américain, et son "honnêteté intellectuelle" fait que sa voix doit compter. Tout cela sans langue de Bois.

    Un DOCUMENT

     

    Je suis assez frappé que son regard sur les Etats-Unis soit proche de quelqu’un qui est lui Américain et qui a écrit en 2002 "La fin de l'Empire américain", qui travaille dans la finance mon ami Bill Bonner.

    Le fichier étant trop volumineux je vous donne le lien de Francemusique Parlons net Paul Jorion 

     


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