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    Pour l'organisme des Nations unies, la croissance du PIB mondial devrait redevenir positive en 2010

     



    Une fois de plus, le rapport annuel qu'a publié, lundi 7 septembre, <st1:personname productid="la Conférence" w:st="on">la Conférence</st1:personname> des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) ne s'embarrasse pas de circonlocutions pour dénoncer les responsables de la crise et trouver des thérapeutiques. Moins timide, plus politique que <st1:personname productid="la Banque" w:st="on">la Banque</st1:personname> mondiale ou le Fonds monétaire international (FMI), elle juge, sous la plume de son secrétaire général, Supachai Panitchpakdi, " impérative " une réforme du système monétaire et financier international.

    Elle n'hésite pas à poser le problème du rôle du dollar comme principal actif de réserve internationale, et à rappeler le désir des banques centrales de diversifier leurs réserves avec d'autres monnaies. Permettre à ces banques d'ouvrir un compte en droits de tirage spéciaux (DTS) auprès du FMI aurait l'avantage d'éviter de faire s'effondrer le dollar et en gommerait les fortes variations, puisque la valeur des DTS est calculée sur la moyenne de plusieurs monnaies. Le G20 de Londres a décidé, le 3 avril, une amorce de cette solution avec l'émission de 250 milliards de dollars de DTS.

    Mais les pays pauvres ne profiteront pas beaucoup de cette émission - juste au prorata de leur faible contribution au FMI. <st1:personname productid="La Cnuced" w:st="on">La Cnuced</st1:personname> préconise en complément de trouver un moyen terme entre les taux de change flexibles, qui rendent vulnérables les économies, et les taux de change fixes, qui déchaînent la spéculation. Elle estime " qu'un système fondé sur les taux de change réels constants et viables de tous les pays contribuerait grandement à réduire l'ampleur des capitaux spéculatifs, qui sont une source d'instabilité (...) et qui faussent l'évolution des taux de change ". <st1:personname productid="La Cnuced" w:st="on">La Cnuced</st1:personname> est convaincue que l'origine de la crise se trouve dans une déréglementation à outrance et dans les prises de risques excessifs qui en ont résulté.

    " Pessimiste "

    Selon l'organisme, le taux de croissance du PIB mondial redeviendra probablement positif en 2010, mais il ne dépassera sans doute pas 1,6 %. Detlef Kotte, responsable du département macroéconomie, estime que la récession sera sévère, en 2009, pour les pays d'Europe de l'est (- 6 %) ou l'Amérique latine (- 2 %). L'Afrique subsaharienne progressera de 1 %, ce " qui rend impossible d'atteindre l'objectif des Nations unies d'y réduire de moitié la pauvreté avant 2015 ".

    A contre-courant des économistes des autres organisations internationales, M. Kotte se dit " relativement pessimiste ". " S'il y a actuellement amélioration de certains indicateurs, déclare-t-il, cela traduit une nouvelle appétence pour le risque, mais pas une évolution des fondamentaux de l'économie. La consommation et l'investissement continueront à reculer, les bénéfices des entreprises à chuter, le chômage à monter, et l'assainissement des banques demeurera inachevé. "

    <st1:personname productid="La Cnuced" w:st="on">La Cnuced</st1:personname> appelle à la poursuite d'une politique budgétaire et monétaire accommodante pour éviter une rechute. Pour elle, ce n'est pas l'inflation qui pointe : " La déflation salariale est la menace la plus imminente et la plus grave qui pèse sur de nombreux pays, parce que les gouvernements auront beaucoup plus de mal à stabiliser une économie qui s'écroule alors qu'il y a une chute généralisée des salaires et de la consommation. "

    Alain Faujas

     

    J’ai le rapport je l’étudie, je publierais des extraits si cela me semble intéressant.

     


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  • Avec un taux négatif, la banque centrale suédoise brise un tabou économique :

     



    Le gouverneur de la banque centrale suédoise, Stefan Ingves, le 23 octobre 2008
    © AFP  Henrik Montgomery / Scanpix

    La banque centrale suédoise a maintenu jeudi un des ses taux d'intérêts en terrain négatif, une politique destinée à pousser les banques à prêter qui a brisé une "mystique" économique, mais dont la portée reste essentiellement symbolique.

    Depuis juillet, la Riksbank a fixé à -0,25% son taux sur les dépôts, qui rétribue des sommes déposées auprès d'elle par les banques privées: en clair, les banques payent pour avoir leurs fonds inemployés et à l'abri, une forme de sanction pour leur passivité.

    "Il est préférable pour une banque d'être active sur son marché plutôt que de s'asseoir sur son argent et à la fin de la journée venir le déposer chez nous", explique à l'AFP le gouverneur de la banque centrale suédoise, Stefan Ingves.

    Le chef de la Riksbank souligne néanmoins que l'impact de la mesure reste pour l'instant très réduit: les autres taux, dont le principal taux directeur, restent au-dessus de zéro, et le taux négatif ne concerne que les dépôts à horizon d'une et deux semaines.

    "On pourrait même dire que c'est symbolique, car les montants qui sont effectivement déposés à des taux négatifs sont faibles, très très faibles", relève M. Ingves.

    Mais "cela a montré que c'est techniquement faisable" d'avoir un taux négatif, ajoute-t-il.

    La théorie économique a contesté la possibilité de taux négatifs, au motif que les gens préfèreraient alors conserver leurs avoirs sous forme de billets de banque, dont le taux d'intérêt est nul, la valeur du billet restant la même.

    Mais Lars Svensson, le gouverneur adjoint de la banque centrale suédoise, spécialiste des taux proches de zéro et coauteur d'une étude sur la question avec l'actuel patron de la Réserve fédérale (Fed) américaine Ben Bernanke, réfute l'argument.

    "En prenant en compte les coûts de transaction, qui incluent les mesures de prévention des crimes, le coût de stockage, etc. les billets de banque ont en fait un rendement qui correspond à un taux d'intérêt négatif", avance-t-il dans les minutes de la décision prise par la banque centrale suédoise en juillet.

    "Il n'y a rien d'étrange à des taux négatifs", estime M. Svensson, qui dénonce la "mystique" qui les entoureraient.

    En poussant les banques à prêter les fonds plutôt qu'à les mettre en sécurité, la Riksbank expérimente aussi une arme potentielle contre la redoutée "trappe à liquidités", où la banque centrale n'arrive plus à stimuler le crédit et donc relancer l'économie, phénomène qui a particulièrement frappé le Japon depuis les années 90.

    Même au plus fort de sa crise financière, où ses taux directeurs étaient englués près de zéro, la banque centrale japonaise n'avait pas pratiqué de taux négatifs.

    Le gouverneur de la banque d'Angleterre, Mervyn King, a récemment indiqué qu'il n'excluait pas de suivre l'exemple suédois.

    "La banque centrale a fait tout ce qu'elle a pu pour persuader les banques de prêter de l'argent aux entreprises plutôt que de le déposer à la banque centrale", souligne Henrik Mitelman, responsable de la division stratégie de la banque suédoise SEB.

    "De ce point de vue, c'était une décision téméraire, une sorte d'expérience", estime-t-il, en dépit de son impact limité.

    AFP le 04/09/2009 à 11:05

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  • Crise de l’immobilier commercial : les banques moyennes menacées  

    Après la liquidation de 84 banques américaines régionales depuis le début de l’année, la FDIC ne cache pas que les banques moyennes pourraient encore payer un lourd tribut à la crise de l’immobilier commercial.

     

    De notre bureau de New York.

    Après le sauvetage des banques « too big to fail », les régulateurs américains s’inquiètent de l’avenir des banques trop petites pour résister à la crise de l’immobilier commercial. L’ensemble des valeurs bancaires, y compris  Wells Fargo  ,  Bank of America  et l’assureur AIG, ont tiré à la baisse, mardi, l’indice Dow Jones, pour la troisième séance consécutive. Mais c’est surtout sur l’avenir des banques régionales que se concentrent désormais les inquiétudes des régulateurs, le nombre d’établissements liquidés s’élevant désormais à 84 banques, après la faillite d’Affinity Bank (Californie), Bradford Bank (Baltimore) et Mainstreet Bank (Minnesota), ce week-end, sur un total de 416 institutions« à problèmes »fixé par la Federal Deposit Insurance Corp. (FDIC).« Le financement de l’immobilier commercial reste un problème lancinant pour les bilans bancaires », a reconnu la présidente de la FDIC sur CNBC, sans cacher que le nombre des défaillances bancaires pourrait augmenter d’ici à la fin de l’année et en 2010. Selon certains analystes, les répercussions de la crise de l’immobilier commercial américain (centres commerciaux, bureaux …), pourraient être potentiellement désastreuses sur les bilans des banques, qui détiennent quelque 1.700 milliards de dollars de prêts dans ce secteur, avec une chute de 25 % à 50 % des valeurs immobilières dans certains cas. Les banques de la côte Ouest seraient particulièrement exposées et n’auraient pas les réserves suffisantes pour faire face aux provisions nécessaires liées à la chute des prix.

    Répercussions significatives

    « Le problème majeur pour 2009 et 2010 est que les réserves des banques n’ont pas augmenté au même rythme que leurs actifs risqués (’non performing assets’) ; les difficultés des banques à problèmes vont se traduire par des répercussions significatives sur les résultats des banques saines à travers les prélèvements de la FDIC », estime l’analyste Richard Bove de Rochdale Securities, qui prévoit encore 150 à 200 défaillances de banques moyennes d’ici à la fin 2010.« Toute la difficulté du moment est de trouver des banques suffisamment saines pour reprendre les banques en difficulté », ajoute-t-il, en estimant que la FDIC devrait prélever 11 milliards de dollars sur les résultats des banques en 2010 pour faire face à ses engagements.En vue d’encourager les firmes de capital-investissement à renflouer les banques en difficulté, la FDIC a récemment assoupli les règles prudentielles imposées jusqu’ici aux investisseurs privés. Mais de l’aveu même de l’agence de garantie, le nombre des banques « sous surveillance » en raison de leur niveau insuffisant de réserves, est passé de 305 à 416 institutions en trois mois. Malgré une chute de 20 % du niveau de son fonds de garantie (à 10,4 milliards de dollars), la présidente de la FDIC a estimé ne pas avoir encore besoin,« à ce stade », d’avoir recours à la ligne de crédit de 500 milliards de dollars dont elle dispose auprès du Trésor américain. Mais elle n’exclut pas d’imposer un prélèvement spécial aux banques dans les prochains mois pour se renflouer.

    PIERRE DE GASQUET

    Sheila Bair, présidente de la FDIC, estime ne pas avoir encore besoin, « à ce stade », d’avoir recours à la ligne de crédit de 500 milliards de dollars dont elle dispose auprès du Trésor américain.AFP


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  • Voila une grande question ?

    A relier avec mon article qui avait déjà signalé le retour du conundrum ( c'est fantastique la finance, imaginez un secteur – prenons l’automobile- un grand accident les voitures partent toutes dans le décor et les autorités qui nous expliquent «  nous n’y comprenons rien, c’est inexplicable, etc… »  . Je pense que nous n’accepterions pas, mais en finance, on peut tout faire.

    Evolution taux et Marchés revoila nos enigmes ( Verbatim FED ) 


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