• La question qui demeure : comment les Banques Centrales géreront les déficits, et le prix des actifs (Actions, immobiliers – hors de leur champ de compétence actuellement).

    Faisons le point :

    <st1:personname productid="La Dépression" w:st="on">La Dépression</st1:personname> « profonde » semble écartée (pour l’instant !!!). Les scénarios sont encore nombreux, <st1:personname productid="la Stagflation" w:st="on">la Stagflation</st1:personname>  en fait partie.

    Un des schémas des manuels d’économie (ci-dessous), ne marche plus depuis une dizaine d’année. De plus c’est le scénario que veulent éviter les décideurs actuels ( il déboucherait immanquablement sur un W.

    Excès de création monétaire

    Hausse de la demande des biens et services

    Excès de la demande par excès aux capacités de production

    Hausse des prix

    Pour moi celui ci-dessous est vérifié

    Excès de création monétaire

    Hausse de la demande d’actifs financiers et immobiliers

    Hausse des prix des actifs financiers et immobiliers

    C’est le scénario de la crise (à répétition, celui que nous vivons depuis une dizaine d’année !!!). Pour changer ce sera (très, très) difficile.

    U... (pour ce scénario le mot d’ordre et laxisme) le plus plébiscité. On sera toujours dans notre paradigme de bulle.

    Le scénario le plus plébiscité, c'est une reprise en U, c'est-à-dire que les pays vont rester dans le creux sur une longue période avant de voir repartir leur économie. Ce serait le cas en France, selon le Premier ministre François Fillon, mais aussi aux Etats-Unis où l'accumulation des dettes risquent de laisser place à une période de désendettement et donc de stagnation de la consommation. Dans un article du Financial Times, l'économiste américain Nouriel Roubini, opte pour ce schéma de croissance : "Il y a ceux -comme moi - qui croient que qu'elle aura la forme d'un U, anémique et inférieure à sa tendance pour au moins deux ans". Il était l'un des seuls à avoir prévu l'éclatement de la crise financière, il y a un an...
    En bref, après plusieurs trimestres de croissance rapide, la tendance s'inverserait durablement. Nouriel Roubini s'appuie sur les chiffres du chômage qui, "dans les économies développées, sera supérieur à 10% en 2010" pour appuyer son propos. Le manque d'emplois, la crise de la solvabilité - qui va "limiter la capacité des banques à prêter, des ménages à dépenser et des sociétés à investir" - et l'endommagement à la base du système financier, autant d'arguments qui justifient selon lui, une croissance stagnante et très lente sur une période relativement longue.
    Les différents plans de relance mondiaux mis en place ont relancé l'économie mais ne seront plus de soutien bientôt.

    W... (Ici la réponse on essaye de rééquilibrer les finances publiques) le plus probable. Surtout un mixte U, W. Scénario de bulle que l’on essayera de maitriser.

    Un autre schéma possible se dessine, celui d'une reprise en W. Comme sa courbe l'indique, le "W" fait un peu l'effet d'une montagne russe où les décrochages succèdent aux rebonds. Une flèche de remontée sera suivie d'une flèche de chute ou de ralentissement avec comme résultat, à la longue, la destruction d'emplois de longue durée cette fois. Le W, que Nouriel Roubini nomme aussi "double-dip récession", "récession à double creux", pourrait sévir si les gouvernements refusent la hausse des déficits publics, réduisent les dépenses et augmentent la fiscalité. Un enchaînement de faits qui empêcherait la reprise économique. Pire, il ferait "basculer l'économie dans la stag-deflation (récession puis déflation)", affirme l'économiste et professeur à l'Université de New-York. Ce scénario en W pourrait aussi être causé par une envolée des taux d'intérêt à long terme, ce risque est essentiellement américain parce que les taux à long terme en Europe sont restés très bas.

    V...( surtout si on intègre les déficits)  peu d'espoir sauf dans certain pays ( et encore ). Un gros scénario de bulle.

    Il y a aussi les optimistes ( ou les indécrottables du capitalisme financier), qui croient en un redémarrage rapide de l'économie. On s'appelle cela une reprise en V, précise, rapide, durable. Trop beau pour être vraie en France et en Europe, au vue de la conjoncture. Les Etats-Unis, "au centre de la reprise" selon le FMI, ne semblent pas non plus pouvoir jouir d'une telle embellie car les plans de soutien aux marchés financiers vont finir par s'atténuer et sans doute inverser le rythme de croissance. En revanche, les pays asiatiques pourraient jouer les premiers rôles dans ce genre de scénario.

    L...( a avoir présent quand même, car le traitement des déficits peut remettre à l’ordre du jour se scénario) sans doute pas,! Plus de bulle mais à quel prix ! Les politiques auront-ils le courage ?

    A l'inverse, il y a ceux qui balancent vers un scénario "catastrophe", avec peu ou aucune reprise possible. Comme le symbolise la lettre L, après un pic de décroissance, les Etats se figeraient dans une longue et lancinante immobilité...Si <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> semble épargnée, "L, où le surendettement des États précipite la faillite de certains d'entre eux, peut-être l'Irlande ou <st1:personname productid="la Gr│ce" w:st="on">la Grèce</st1:personname> ou l'Espagne, et immobilise le reste du monde sur une ligne droite". Mais des changements à long terme peut être « salutaire ».

     

    Je suivrais ces scénarios, et je les « éclaireraient » si possible avec des graphiques.

     

    Complément :
    Points économiques : la crise n'est pas finie
    Production industrielle et vente de détail

    EVolution du PIB
    Baisse de l'inflation en Europe, attention danger !!!

    France :
    L'investissement manufacturier en France 

    Point de vue :

    Une crise qui ne règle pas les problèmes qui l'ont générée Daniel Cohen 


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  • AFP le 30/08/2009 à 20:47

    Les Japonais ont voté massivement dimanche en faveur de l'opposition centriste qui a promis de mener une politique plus sociale, après 54 ans de règne des conservateurs sur la deuxième économie du monde.

    Selon les dernières estimations de la télévision publique NHK, le Parti Démocrate du Japon (PDJ) obtiendrait 306 sièges sur les 480 de la Chambre des députés, infligeant une cuisante défaite au Parti Libéral-Démocrate (PLD-droite), qui ne récolterait que 119 sièges.

    Les résultats officiels, en nombre de sièges et en pourcentage, ne seront connus que lundi matin, mais le Premier ministre Taro Aso a d'ores et déjà reconnu sa défaite, en annonçant son intention de démissionner de la présidence du PLD.

    "J'assume mes responsabilités et vais démissionner", a-t-il dit.


    La large victoire de l'opposition au Japon
    © AFP  

    M. Aso, 68 ans, qui a atteint des records d'impopularité, devrait toutefois rester à la tête du gouvernement jusqu'à l'élection du nouveau Premier ministre, Yukio Hatoyama, 62 ans, président du PDJ, par le Parlement d'ici deux semaines.

    Déjà majoritaire au Sénat, grâce à l'apport de deux autres partis d'opposition, le PDJ va désormais avoir un contrôle absolu sur le Parlement et la voie libre pour mener son programme ambitieux de réformes.

    "Aujourd'hui, le peuple japonais a eu le courage de choisir un changement de gouvernement et je l'en remercie", a déclaré M. Hatoyama, lors d'une conférence de presse.


    Le premier ministre japonais Taro Aso après la défaite de son parti aux législatives le 30 août 2009 à Tokyo.
    © AFP  Toru Yamanaka

    "Tout commence à partir de maintenant", a-t-il poursuivi. "C'est un changement de la vieille politique vers la nouvelle politique, c'est-à-dire vers un nouveau gouvernement centré sur le peuple (qui) a retrouvé ses droits."

    En votant massivement pour l'opposition, les Japonais ont voulu sanctionner les excès de la politique libérale menée par le PLD au cours des dernières années, responsable selon eux de l'aggravation des disparités sociales, du chômage et de la précarité.

    Le PDJ s'est engagé à mener une politique "au service de la vie des gens", basée sur un programme généreux d'allocations pour les retraités, les familles et les plus démunis.

    Partisan de la relance économique par la consommation, il a promis également la gratuité partielle de l'éducation, une prime à la naissance et la suppression des péages sur les autoroutes.

    "Nous accordons bien sûr beaucoup d'importance à la croissance économique, mais nous devons avant tout augmenter le revenu des individus", a souligné le futur Premier ministre.


    Opération de vote pour les législatives le 30 août 2009 à Tokyo
    © AFP  Yoshikazu Tsuno

    Au plan diplomatique, M. Hatoyama, riche héritier d'une longue dynastie d'hommes politiques souvent comparée aux Kennedy, est partisan d'un Japon plus indépendant à l'égard des Etats-Unis et davantage tourné vers l'Asie, sans toutefois remettre en cause l'alliance stratégique avec son allié américain.

    Le président américain Barack Obama a fait savoir dans un communiqué qu'il espérait une "alliance forte" avec le futur Premier ministre.

    Lors de sa conférence de presse, M. Hatoyama a également annoncé son intention de tout faire pour tenter de résoudre avec Moscou le différend territorial sur les îles Kouriles.

    "Une lourde responsabilité" attend le parti, a reconnu M. Hatoyama, conscient qu'une fois l'excitation retombée, les choses sérieuses vont commencer pour son jeune parti qui n'a jamais encore gouverné.

    Le PLD, artisan du "miracle économique" qui a fait du Japon la deuxième puissance économique du monde, se retrouve relégué dans l'opposition pour la deuxième fois de sa longue histoire à la tête du Japon.

    En 1993-94, il avait dû céder le pouvoir à une coalition hétéroclite qui n'avait duré que dix mois.

    Aujourd'hui, il a face à lui un vrai grand parti, maître du Parlement, qui va tout faire pour se maintenir au pouvoir. Sa traversée du désert sera certainement mise à profit pour refonder le parti.

     

    Voila maintenant faudra observer les changements de ce qui quand même encore une trés grande puissance économique et qui prend le virage vers un "capitalisme humain" .
    Elections au Japon, Attention changement en vue 


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  • Bonus : les banques françaises s'engagent sur un système de "bonus-malus" AFP 25/8/2009 18 :37

    Les banques françaises s'engagent à adopter un "système de bonus-malus" dans le calcul des rémunérations variables, a déclaré mardi le président de <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname> bancaire française (FBF), Baudouin Prot, à l'issue d'une réunion à l'Elysée sur ce sujet.

    En application de ces nouvelles règles, BNP Paribas réduira de moitié à 500 millions d'euros l'enveloppe prévue pour les bonus de ses traders au premier semestre, a-t-il ajouté, s'exprimant cette fois en tant que directeur général de la banque.

    BNP a créé la polémique début août en confirmant avoir provisionné 1 milliard d'euros de rémunération variable pour ses opérateurs de marché au premier semestre 2009.

    Selon M. Prot, les banques se sont engagées à un "renforcement de la gouvernance, de la transparence" et à "la mise en place d'un système de bonus malus", à savoir que les salariés seront désormais associés non plus seulement aux profits mais aussi aux pertes éventuelles de leur établissement.

    En outre, "le régulateur et les actionnaires de chaque banque" devront être "informés de l'enveloppe mais aussi de la méthode de calcul de ces rémunérations variables".

    Toutefois, "la difficulté tient au fait que cet encadrement ne peut être mis en place dans un seul pays", a-t-il fait valoir, alors que les banques françaises craignent qu'une initiative française isolée ne les pénalise par rapport à leurs concurrentes dans d'autres pays.
    Sarkozy : "aucun mandat" aux banques n'appliquant pas les règles sur bonus AFP 18 :47

    Le président Nicolas Sarkozy a annoncé mardi que l'Etat n'accorderait "aucun mandat aux banques" qui n'appliqueraient pas les nouvelles règles du jeu voulues par le gouvernement sur les bonus des traders.

    "Je souhaite que les banques qui ne joueront pas le jeu soient sanctionnées. Désormais, l'Etat français n'accordera aucun mandat aux banques qui n'appliqueront pas les règles en matière de rémunération des traders", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion avec les banquiers, convoqués à l'Elysée.

    "Nous ne travaillerons pas avec des banques qui n'appliquent pas ces règles", a prévenu le chef de l'Etat, qui s'est dit "scandalisé de voir les leçons de la crise si vite oubliées par certains alors que la page de la crise n'est pas encore tournée".

    Il souhaite que le système de versement soit "en partie différé pour tenir compte des résultats" et que soit également instauré un "malus".
    Bonus : <st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname> va proposer au G20 de s'aligner sur les normes françaises (Sarkozy) AFP 18 :49

    <st1:personname productid="La France" w:st="on">La France</st1:personname> va proposer aux pays du G20 d'adopter les règles sur les bonus désormais applicables à Paris, d'appliquer des sanctions renforcées aux banques récalcitrantes et d'examiner une limitation du montant des bonus, a précisé mardi Nicolas Sarkozy.

    "Le sujet des bonus ne peut être traité par <st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname> seule (...) <st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname> poussera les 20 à s'engager résolument dans la voie de la limitation des bonus", a déclaré le chef de l'Etat devant la presse à l'issue d'une réunion avec les dirigeants des grandes banques françaises.

    "<st1:personname productid="La France" w:st="on">La France</st1:personname> proposera que l'ensemble des grandes places financières du G20 adoptent les règles de transparence, de gouvernance, de responsabilité qui sont désormais celles de la place de Paris", a-t-il expliqué.

    "<st1:personname productid="La France" w:st="on">La France</st1:personname> propose que les Etats n'accordent plus de mandat aux banques qui ne respecteraient pas les règles internationales en matière de bonus", a poursuivi Nicolas Sarkozy.

    En matière de limitation des bonus, le président a également proposé que le G20 examine plusieurs propositions, parmi lesquelles "une limitation globale des bonus distribués en pourcentage des revenus des banques", "une limitation des bonus les plus élevés" et l'instauration d'une "taxe assise sur les bonus distribués dont le produit alimenterait les systèmes de garantie des dépôts".
    Camdessus chargé de contrôler les rémunérations des traders dans les banques aidées : AFP 18 :56

    Des règles restrictives pour les bonus dans les banques : Reuters  19:01
    PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a annoncé mardi une série de mesures encadrant strictement les "bonus" des traders des banques françaises, notamment un système de malus assujetti aux résultats des établissements.

    Lors d'une intervention télévisée à l'issue d'une réunion à l'Elysée avec les dirigeants des banques, le chef de l'Etat a précisé que le versement des bonus serait désormais différé aux deux tiers pour tenir compte des résultats des banques.

    Il a ajouté qu'un tiers de la partie différée serait versé en titres de l'entreprise employant le trader.

    Autre mesure, l'instauration d'un système de malus.

    "Si les performances ne sont pas au rendez-vous dans la durée, la partie différée du bonus ne sera pas versée", a expliqué le président, la ministre de l'Economie Christine Lagarde à ses côtés.

    "Avant la réunion d'aujourd'hui, on versait des bonus, les traders prenaient les bonus, l'année suivante, leur activité perdait de l'argent, c'est le contribuable qui payait", a-t-il poursuivi.

    "Désormais, (...) le trader devra attendre trois ans pour toucher l'intégralité du bonus et si dans les deux années qui suivent son activité perd de l'argent, il ne touchera pas son bonus. Pas de bonus sans malus, ce n'est pas à tous les coups on gagne", a-t-il lancé.

    Le chef de l'Etat a annoncé qu'il demanderait au sommet du G20 à Pittsburgh, fin septembre, que l'ensemble des membres du G20 se conforment aux règles de la place de Paris en matière de rémunérations et qu'ils se prononcent sur une limitation globale des bonus distribués.

    Nicolas Sarkozy a annoncé par ailleurs que Michel Camdessus serait nommé superviseur des rémunérations dans les banques bénéficiant d'une aide publique.

    "Les banques qui bénéficient de fonds publics seront désormais soumises au contrôle d'un 'Tsar des rémunérations' qui vérifiera pour les 100 plus importantes rémunérations de traders si c'est conforme aux engagements pris", a-t-il dit.

    Banques/Sarkozy : "une énième réunion pour pas grand chose" (Aubry) AFP 19 :44
    Banques : Sarkozy "a bien fait son boulot", selon Baylet AFP 20 :17
    Bonus : l'UMP salue "le volontarisme" de Nicolas Sarkozy AFP 20 :19

    Banques : réactions Dupont-Aignan et Brard sur les annonces de Sarkozy  AFP 21 :14

    Voici des réactions aux annonces de Nicolas Sarkozy sur les banques et les bonus des traders :

    - Jean-Pierre Brard, député de Seine-Saint-Denis (app. PCF) : "Nicolas Sarkozy brasse de l'air et les banquiers des milliards". "Les discours exhibitionnistes du président et les admonestations télévisées des ministres et des plus hautes autorités de l'Etat envers les patrons des banques, ne parviennent pas à dissimuler la soumission à abuser ceux qui ne peuvent imaginer la déférence des dirigeants de la droite à l'égard de la haute finance". (communiqué)

    - Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname>, dénonce le "rideau de fumée de Nicolas Sarkozy et des banques", une "mascarade qui n'est destinée qu'à donner le change vis-à-vis de l'opinion". "Ces annonces sont des trompe-l'oeil". "Le système annoncé ne correspond pas à un véritable malus puisque 50% du bonus ne pourra pas être repris. Enfin, ce sont les banques qui vont mettre en place ces mesures, d'une manière qui leur sera forcément favorable".

     

     

    Excédé par le débat sur les banques ( bonus, etc…) 


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  • Dépeche AFP [ 20/08/09  - 12H30   - actualisé à 12:29:00  ] <script language="Javascript" src="http://commentaires.lesechos.fr/onglet2.php?id=300370582"></script>

    Après une hausse de 1,5% en mai, l'indice a perdu 1,2% en juin, principalement en raison d'un recul de 6,2% dans l'automobile. 

    Les commandes en valeur reçues dans l'industrie française (hors matériels de transport autres qu'automobiles) sont reparties en baisse en juin, de 1,2%, en raison surtout d'une chute dans l'automobile, après une hausse de 1,5% (chiffre révisé en baisse) en mai, a annoncé jeudi l'Insee.

    Dans l'automobile, le recul par rapport à mai est de 6,2%. Les commandes à l'exportation ont aussi diminué de 3,5% en juin après 6,8% le mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières, ajoute l'Institut national de la statistique.

    Le niveau des commandes, plombé par plusieurs mois de récession malgré une embellie en avril et mai, est très faible. Au cours des trois derniers mois, les commandes reçues ont ainsi été plus faibles qu'au cours du trimestre précédent: -0,6%, avec toutefois une stabilisation des commandes en provenance de l'étranger. Sur cette même période, les commandes d'équipements électriques, électroniques et autres machines diminuent de 2,4%, celles reçues dans les autres industries perdent 0,3%, tandis que les commandes dans l'automobile progressent légèrement de 0,5%.

    Par rapport à l'année précédente, le niveau reste également faible: les commandes des trois derniers mois sont inférieures de 25,3% à celles du deuxième trimestre 2008 (-30,3% pour les commandes à l'exportation).

    a relier avec :
    La croissance Revient !!!! 


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  • Dépeche AFP

    Une femme à la recherche d'un emploi, le 2 février 2006 à Oakland, en Californie
    © AFP/Getty Images/Archives  Justin Sullivan

    Le nombre de nouveaux chômeurs inscrits aux Etats-Unis a progressé contre toute attente pendant la semaine close le 15 août, selon les chiffres corrigés des variations saisonnières publiés jeudi par le département du Travail à Washington.

    Le ministère a recensé 576.000 nouvelles demandes d'allocations chômage au cours de cette semaine, soit 2,7% de plus que lors de la semaine précédente. Les analystes attendaient un mouvement inverse, avec seulement 550.000 dépôts de dossiers.

    Le chiffre pour la semaine close le 8 août a été revu en hausse de 3.000, à 561.000 nouvelles inscriptions.

    En moyenne mobile sur quatre semaines, chiffre permettant d'approcher la tendance de l'indice, les nouvelles demandes d'allocations atteignent 570.000, soit 0,8% de plus que la semaine précédente. L'indice est ainsi à son plus haut niveau depuis le 11 juillet.

    A la date du 8 août, ajoute le ministère, le taux de chômage indemnisé atteignait 4,7%, soit autant qu'une semaine plus tôt. Les Etats-Unis comptaient à ce jour 6,241 millions de chômeurs indemnisés.

    A titre de comparaison, le taux de chômage officiel du pays s'élevait à 9,4% fin juillet.


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