• <st1:personname productid="la Chine" w:st="on">La Chine</st1:personname> est saisie par la fièvre des énergies renouvelables


    Shanghaï Correspondant

     

    Si <st1:personname productid="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:personname> refuse, comme l'Inde, de plafonner ses émissions de gaz à effet de serre, dont elle est le plus gros pays émetteur au monde, elle met les bouchées doubles dans le domaine des énergies renouvelables. L'objectif est de révolutionner son " mix énergétique ", dominé en 2008 par le charbon.

    Depuis le mois de mai, la presse chinoise fait état d'un nouveau schéma directeur pour les nouvelles énergies, encore à l'étude, pour la période 2009-2020 : il pourrait porter sur 3 000 milliards de yuans (300 milliards d'euros) - en incluant toutefois le nucléaire, qui n'est pas considéré en Chine comme une énergie renouvelable.

    En 2007, 2 000 milliards de yuans (200 milliards d'euros) d'investissements avaient été annoncés en faveur des énergies renouvelables d'ici à 2020, dont une grande partie pour des barrages. " Si toutes ces attentes sont réalisées, <st1:personname productid="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:personname> pourrait bien devenir le leader global incontesté dans la production d'énergies propres ", estime l'expert Julian Wong, dans un rapport du think tank américain Center for American Progress.

    Déjà, les objectifs fixés pour le développement de l'éolien et du solaire ont été revus à la hausse, le plan de relance de 2008 ayant ouvert les vannes du crédit. Ainsi, l'objectif fixé de 30 gigawatts (GW) de capacité installée en 2020 pour l'éolien devrait être atteint dès 2010, selon un officiel de l'administration nationale pour l'énergie. Le nouvel objectif pour les dix ans à venir a été fixé à 100 GW, mais pourrait atteindre 150 GW dans le plan à venir.

    Frénésie de construction

    <st1:personname productid="la Chine" w:st="on">La Chine</st1:personname> est passée en 2008 au quatrième rang mondial, devant l'Inde, pour sa capacité installée en éolien, avec 12,2 GW. Les parcs éoliens en projet ou en construction sont si nombreux que le premier ministre Wen Jiabao s'est alarmé des risques " d'expansion aveugle " : le réseau électrique actuel est parfois trop vétuste pour accueillir l'électricité ainsi produite, et certains parcs opèrent au ralenti, ou pas du tout.

    Dans le solaire, l'objectif d'une capacité installée de 1,8 GW en <st1:metricconverter productid="2020 a" w:st="on">2020 a</st1:metricconverter> été multiplié par cinq, pour atteindre 10 GW, et pourrait être poussé à 20 GW, contre 140 mégawatts (MW) fin 2008 (1 GW = 1 000 MW). Premier fabriquant mondial de panneaux photovoltaïques, qu'elle exporte pour 95 %, <st1:personname productid="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:personname> jugeait jusqu'alors cette technologie trop coûteuse pour la production d'électricité. Les économies d'échelle et les surcapacités ont fait baisser les prix.

    L'hydroélectricité n'est pas en reste : la frénésie de construction de barrages sur le cours supérieur du Yangzi a forcé le ministère de l'environnement à suspendre des chantiers qui n'avaient pas effectué d'étude d'impact environnemental sérieuse. Les écologistes dénoncent les risques majeurs posés par cette fièvre du barrage.

    Les efforts chinois s'inscrivent dans une loi qui prévoit que la part des énergies renouvelables (hors nucléaire) doivent passer à 10 % de la consommation d'énergie en 2010 et 15 % en 2020. Selon un entretien accordé en juin au Guardian par Zhang Xiaoqiang, le vice-président de l'agence de planification chinoise, <st1:personname productid="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:personname> atteindrait en réalité, à cette échéance, au moins 18 % - voire 20 % - de renouvelable dans son mélange énergétique. Hors hydroélectricité, le renouvelable doit passer de 1,5 à 6 % du total.

    Pourtant, les compagnies d'électricité traînent les pieds. Selon un rapport de Greenpeace Chine sur les dix premières compagnies d'électricité chinoise, une seule a déjà atteint, avec deux ans d'avance, l'obligation d'avoir, en 2010, 3 % de sa capacité installée de production d'électricité en énergies renouvelables (hors hydroélectricité). Huit sont à moins de la moitié de l'objectif, rendant, selon le rapport, quasi impossible sa réalisation.

    Brice Pedroletti


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  • Avertissement

    Pourquoi on peut tout dire sauf s’attaquer au pouvoir actionnarial ?
    Ce pouvoir se fait discret on n’en parle pas beaucoup mais il réagit de suite chaque fois que l’on ose de (loin, de très loin même) démontrer qu’il faille le brider, qu’il est néfaste.
    Voyons ces grandes idées :

    1. La bourse sert au financement de l’économie.

    C’est ce qu’on trouve dans touts les manuels d’économie. C’est ce qu’on utilise pour justifier et  promouvoir les actions plutôt que les obligations.

    Chez nous, vous avez ainsi les PEA (avec ce que cela à donné, voir par ailleurs), la possibilité d’utiliser « Fourgous » dans les contrats d’assurances vie et de faire perdre des centaines de millions d’euros a leurs clients ( mais pas aux assureurs, mais c’est un autre débat), toujours le même argument[1], etc.… j’arrête la .
    Voila la réponse : extrait du Rapport du Conseil d’Analyse Economique ( pour enfoncer les …….),Car on le sait depuis longtemps : « Un capitalisme sans projet » de Michel Aglietta, et d’autres , Mais chut faut pas en parler.

    Même Attali dans sa vidéo (sur ce point fait dans la contre vérité).
    2. Il faut rémunérer les talents sinon ils s’en vont. Mais qu’ils s’en aillent. Toutes les études sur les rémunérations des grands patrons et particulièrement en France montrent qu’il y a aucune corrélation entre Performance de l’entreprise et la rémunération des PDG. Souvent même les plus performants sont les moins payés. Mais passons (pour l’explication, il faudra pas les oublier au moment ou…).
    Le scandale c’est : les bonus des traders (entre autres)
    Dans le même rapport que je cite plus haut il y a une étude spécifique sur ce point. Je vous en donne la conclusion.

    Mais avant il faut nommer tous ces gens qui on participé au rapport.

    La crise des subprimes

    Rapport parut a la documentation française en 2008

    Patrick Artus,

    Jean-Paul Betbèze,

    Christian de Boissieu

    et Gunther Capelle-Blancard

    Commentaires

    Olivier Garnier

    Jean-Hervé Lorenzi

    Compléments

    Michel Aglietta, Patrick Amis, Nicolas Couderc,

    Jézabel Couppey-Soubeyran, Michel Crouhy,

    Olivier Godechot, Sonia Ondo Ndong, Hubert Reynier,

    Sandra Rigot, Sophie Sotil-Forgues et Laurence Scialom

     

    Excusez du peu

     

     

    Mais il y d’autres choses voila une des analyses du rapport :

    Les bonus accroissent-ils les risques ?

    Olivier Godechot

    Centre Maurice Halbwachs, CNRS
    « 
    Nous décrirons d’abord dans les grandes lignes l’organisation des bonus dans l’industrie financière, puis nous montrerons que les bonus favorisent dans certaines configurations la prise de risque et que d’autre part ils transforment les conditions de construction des comptes. Enfin, nous verrons que le système des bonus favorise un biais des contrôleurs de risque en faveur des hypothèses court-termistes du front-office. ».

    En quel terme tout cela est dit :

    « Les conditions de constructions des comptes », « réalité comptable de l’entreprise » : j’ai sorti mes vieux manuels d’ITB et notamment « les nouveaux instruments financiers » édition 1988. Une des grandes questions de nos professeurs : La réalité comptable entre les front office et back office. Déjà.

    Et voila sa conclusion :

    5. Conclusion

    « S’il est logique, à la suite de notre analyse, de conclure que la structure des rémunérations dans l’industrie financière favorise à la fois la prise de risque et sa sous-estimation (en particulier dans le cas des nouveaux produits financiers), il est plus délicat de prôner des solutions. Il est difficile de savoir à quel point les banques sont conscientes du phénomène et l’ont déjà internalisé. Si tel était le cas, l’arrangement actuel pourrait être un équilibre de second rang entre différents inconvénients. Dans le cas inverse, on pourrait être dans le cadre d’un équilibre sous-optimal qu’il serait possible d’améliorer. Revoir le mode de calcul des budgets de bonus, notamment pour les supports et la direction de marché, serait un premier pas. Mais cela ne supprimerait pas pour autant la polarisation de la structure vers le front-office. »

    Clairs non,  mais que fait la police. Que nous raconte-il ?

    C’est pourquoi il faut dénoncer le pouvoir actionnarial, et avancer des solutions :

    Le SLAM de fréderic Lordon en est une.

    Enfin une mesure contre la démesure de la finance, le SLAM !
    Bonus des traders
    Le marché des matières premières est exposé aux caprices des traders 


    [1] extrait

     Les assureurs et le financement des entreprises

    Président

    Jean-Michel Fourgous, député des Yvelines

    Intervenants

    Pascal Bied-Charreton, directeur des études, des statistiques et des systèmes d’information de <st1:personname productid="la FFSA" w:st="on">la FFSA</st1:personname>

    Gonzague de Blignières, président de l’Afic et président de Barclays Private Equity France

    Xavier Lehman, directeur aux AGF, direction des placements d’assurance

    François de Varenne, directeur de la gestion d’actifs et du corporate finance, Scor

    Pierre de Villeneuve, directeur général, BNP Paribas Assurance

    Jean-Michel Fourgous remarque que la croissance doit se faire dans un climat de confiance entre le capital, le travail et l’innovation. L’impôt de solidarité sur la fortune limite les investissements en France, malgré la mobilisation contre cet impôt. En outre, les entreprises françaises sont deux fois moins capitalisées que leurs concurrentes européennes. Pour doper la croissance, il convient de baisser les charges administratives et de favoriser l’accès au capital. L’un des problèmes majeurs de notre pays est d’ordre culturel et concerne le rapport des citoyens avec le capital.


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  • Lisez bien les titres des dépêches que j’ai reproduites (toutes les dépêches liées aux résultats bancaires de la journée de hier).

     

    Maintenant lisez les commentaires que j’ai surligné.
    Voila c’est comme cela que l’on nous explique que tout va bien
    .

     

     

    HSBC et Barclays affectées par les créances douteuses :

    par Steve Slater et Myles Neligan

    LONDRES (Reuters) - Les créances douteuses continuent d'empoisonner le quotidien des plus grandes banques comme en témoignent les résultats de HSBC et Barclays, mais les deux établissements ont su surprendre les marchés en faisant état de bénéfices encourageants

    Les deux banques ont publié des résultats solides imputables au sursaut du crédit et des échanges commerciaux internationaux tout en montrant qu'elles avaient su grappiller des parts de marché à des concurrentes moins bien loties, expliquent des analystes.

    ……………

    HSBC a fait état d'un bénéfice imposable de cinq milliards de dollars pour les six premiers mois de l'année, soit moitié moins que les 10,2 milliards dégagés à la même époque l'année dernière.

    Le résultat est cependant supérieur aux 4,9 milliards sur lesquels tablaient les 11 analystes de Reuters.

    Barclays a de son côté fait état d'un bénéfice de trois milliards de livres, 8% de plus qu'au même trimestre l'année dernière. Le résultat est cependant inférieur aux 3,5 milliards de livres prédits par les analystes interrogés par Reuters.

    HSBC a annoncé que ses créances douteuses avaient bondi de 39% à 13,9 milliards de dollars, tandis que celles de Barclays ont bondi de 86% à 4,6 milliards de livres(7,8 milliards de dollars).

    ………
    "Néanmoins, le calendrier, la forme et l'ampleur d'une éventuelle reprise de l'économie dans son ensemble restent hautement incertains."

    Ces résultats confirment la tendance observée de l'autre côté de l'Atlantique où les banques américaines telles que JPMorgan on vu reculer leurs revenus tirés des activités de banque d'investissement alors que les créances douteuses issues des métiers de banque de détail continuent de grimper.

    Version française Nicolas Delame

     

    Perte nette de 1,4 milliard de francs au 2e trimestre pour UBS :

     

     

    ZURICH (Reuters) - UBS fait état d'une perte nette de 1,4 milliard de francs suisses au titre du deuxième trimestre, contre 358 millions la même période de l'an passé.

    Le groupe avait annoncé fin juin dans le cadre d'un projet de placement d'actions nouvelles qu'il prévoyait pour la période sous revue une perte nette.

    Le résultat inclut des pertes sur crédit de 1,213 milliard de francs, des coûts de restructuration de 582 millions et une charge pour dépréciation de goodwill de 492 millions en rapport avec la vente annoncée d'UBS Pactual, précise dans un communiqué le numéro deux de la banque en Suisse.

    Les sorties nettes de capitaux dans la gestion de patrimoine se sont élevés à 16,5 milliards de francs à la fin juin, contre 17,3 milliards un an plus tôt. Wealth Management Americas a enregistré des reflux nets d'argent frais à hauteur de 5,8 milliards.

    La gestion d'actifs (Global Asset Management) a accusé des sorties pour 17,1 milliards.

    Silke Koltrowitz, édition Pascal Schmuck

    Hausse de BNP au 2e trimestre, contribution positive de Fortis :

     

     

    par Matthieu Protard

    PARIS (Reuters) - BNP Paribas, deuxième banque de la zone euro par la capitalisation boursière, annonce un bénéfice net de 1,604 milliard d'euros pour le deuxième trimestre 2009, en hausse de 6,6% par rapport à la même période de l'année dernière grâce notamment à une forte contribution de Fortis.

    Le consensus Reuters, réalisé auprès de 12 analystes, tablait en moyenne sur un bénéfice net de 1,232 milliard d'euros sur le trimestre.

    La comparaison entre la performance de la banque et le consensus est néanmoins difficile à réaliser en raison de l'intégration de Fortis et de l'écart de survaleur (badwill) lié à l'acquisition de la banque belge, finalisée le 12 mai dernier.

    Dans un communiqué, BNP Paribas, qui consolide pour la première fois et pour un mois et demi, les comptes de Fortis, fait état d'un produit net bancaire de 3,044 milliards d'euros, en hausse de 20,1% par rapport à la même période un an plus tôt.

    Pour couvrir les risques liés aux créances douteuses du fait de la crise, la banque a par ailleurs passé 2,039 milliards d'euros de provisions, un chiffre multiplié par trois par rapport à l'année dernière.

    Les créances douteuses empoisonnent les établissements bancaires un peu partout dans le monde.

    En Europe, la banque espagnole Santander, première capitalisation boursière bancaire de la zone euro, a ainsi vu ses provisions pour risque de crédit augmenter de 50% au deuxième trimestre, entraînant un repli de 4% de son bénéfice net, à 2,423 milliards d'euros. .

    L'allemande Deutsche Bank a de son côté dégagé un bénéfice net en hausse de 70% au deuxième trimestre, dopé par ses activités de marché, mais ses provisions pour créances douteuses ont été multipliées par plus de sept par rapport au deuxième trimestre 2008.

    Profitant da sa moindre exposition à la crise financière mondiale, BNP a finalisé le rachat en mai dernier des activités bancaires belges de Fortis, ainsi que d'une partie de son assurance, au terme d'un marathon de huit mois. Elle est ainsi devenue la première banque de dépôt de la zone euro.

    Edité par Pascale Denis

     

     

     

    Cela vous ne le voyez pas en Europe………..

     

     

    Bank of America paie une amende de 33 millions de dollars pour les bonus de Merril Lynch :

     

    Bank of America a accepté de payer une amende de 33 millions de dollars (environ 23 millions d'euros) à <st1:personname productid="la SEC" w:st="on">la SEC</st1:personname> (Securities and Exchange Commission), le gendarme américain de <st1:personname productid="la Bourse" w:st="on">la Bourse</st1:personname>, pour avoir induit en erreur les investisseurs au sujet des bonus versés aux dirigeants de Merrill Lynch.

    Lorsque BoA avait consulté ses actionnaires pour le rachat de Merrill Lynch, elle avait affirmé que la banque d'affaires ne verserai pas de bonus de fin d'année sans l'accord de BoA. Mais <st1:personname productid="la SEC" w:st="on">la SEC</st1:personname> affirme que Bank of America a en réalité autorisé Merrill Lynch à payer quelque 5,8 milliards de dollars (40,25 milliards d'euros) de bonus à ses dirigeants et traders. Cette somme représente près de 12% des 50 milliards de dollars (34,7 milliards d'euros) déboursés pour acquérir Merrill.

    Le document envoyé par mail par BoA à 283.000 de ses actionnaires au sujet de Merrill Lynch était "matériellement faux et induisait en erreur", a dénoncé <st1:personname productid="la SEC" w:st="on">la SEC</st1:personname> dans un communiqué.

    BoA a accepté de verser 33 millions de dollars pour boucler le dossier, et son porte-parole Scott Silvestri a précisé par mail que la banque "trouvait l'arrangement constructif pour refermer le dossier".

    Le procureur de New York, Mario Cuomo, qui avait signalé le problème à <st1:personname productid="la SEC" w:st="on">la SEC</st1:personname>, indique cependant qu'il ne renonce pas à poursuivre ses investigations. Le gendarme de <st1:personname productid="la Bourse" w:st="on">la Bourse</st1:personname> fera de même.

    Bank of America avait reçu 45 milliards de dollars (31,2 milliards d'euros) d'aide publique, dont 20 milliards conditionnés à l'acquisition de Merrill, réalisée au 1er janvier dernier.

    Mais il est apparu récemment, dans un rapport du ministre de <st1:personname productid="la Justice" w:st="on">la Justice</st1:personname> de l'Etat New York Andrew Cuomo, que BoA avait versé 3,3 milliards de dollars de primes à ses cadres en 2008, dont un total de 64 millions à quatre dirigeants, et que Merrill Lynch avait versé 3,6 milliards de dollars (2,5 milliards d'euros) de primes à des employés juste avant le rachat, dont 121 millions en tout à quatre personnes, alors même que la banque a enregistré plus de 15 milliards (10,4 milliards d'euros) de pertes au quatrième trimestre.

    "Les sociétés doivent donner aux actionnaires toute l'information factuelle sur les transactions qu'il leur est demandé d'approuver", a déclaré Robert Khuzami, directeur de la branche chargée d'appliquer les sanctions au sein de <st1:personname productid="la SEC." w:st="on">la SEC.</st1:personname> "Omettre de révéler qu'une société en difficulté va payer des millions de dollars de bonus est à l'évidence un manquement à ce devoir". AP

    st/sc/v489/xo/v0531

     


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  • Fin 1999 Sortait un livre « La grande Bataille, les marchés à l’assaut du pouvoir » de Daniel Yergin et Joseph Stanislaw. Le titre dit tout, sauf l’énorme travail réalisé  par les deux auteurs qui ont amassé une somme incalculable de dossier. Les grand de ce Monde on tous encensé ce livre. Pourtant dans leur conclusion ils écrivaient «  Bien des forces entrent en jeu dans ce transfert de pouvoir entre l’Etat et le marché. Mais, fondamentalement, il repose sur une modification des croyances et des idées, qui s’éloignent de la foi traditionnelle en l’état pour évoluer vers une plus grande confiance envers le marché. »
    En avril 2002 était traduit le livre de Joseph E.Stiglitz « La grande désillusion » Il y écrivait tout simplement que « la mondialisation cela ne marche pas », la suite vient très vite septembre 2003 «  Quand le Capitalisme perd la tête », la il parle de son expérience et montre comment on est passé « du triomphe du capitalisme à sa chute ? » Suit « Un autre monde »en septembre 2006 , il y affirme que le monde a pris conscience des limites du marché. Et ils posent les questions ; Quels services l’Etat doit-il fournir ? Quelles réglementation pour : les travailleurs, les consommateurs, l’environnement , etc.… ? Il y démontre que la mondialisation a empêché d’obtenir l’équilibre requis. Mais il plaide pour une Mondialisation « choisie ».

    Entre temps bien d’autres livres, mais je pense qu’il faille cité Patrick Artus et Marie-Paule Virard « Le capitalisme est en train de s’autodétruire », il y montrait notamment que le pouvoir actionnarial – celui qui va contre le partage de la valeur ajouté et contre l’investissement ( moi) - à réaliser la performance de donner naissance a l’exact opposé de ces prétentions idéologiques «  le capitalisme sans projet » ( mais avec l’enrichissement personnel –moi-.).


    On avait donc tous les éléments, et aujourd’hui après la plus grande récession provoqué par ce capitalisme on fait quoi ?
    Fatigué des débats qui ne font que vouloir remettre en place ce qui a si manifestement échoué, j’ai essayé de poser le véritable problème et des sujets qu’y y son rattaché pour enfin pouvoir dire avec Frédéric Lordon dans son dernier livre «  <st1:personname productid="La Crise" w:st="on">La Crise</st1:personname> de trop » Oui , c’est <st1:personname productid="La Crise" w:st="on">la Crise</st1:personname> de trop et il faut en tirer les leçons. Sinon la prochaine………..


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  • Les ventes de voitures ont bondi au premier semestre


    Shanghaï Correspondant





    Nourrie par l'imprudence et l'aveuglement des financiers, la crise actuelle trouve une de ses causes dans les déséquilibres majeurs observés entre les Etats-Unis et <st1:personname productid="la Chine. Les" w:st="on">la Chine. Les</st1:personname> Américains consomment trop et n'épargnent pas assez, les Chinois, au contraire, ne consomment pas assez et épargnent trop.

    A l'issue du sommet bilatéral, qui s'est tenu cette semaine à Washington, les deux pays se sont engagés à corriger le tir en adoptant des politiques économiques visant à assurer une " croissance plus durable et plus équilibrée à l'avenir ".

    De fait les comportements commencent à évoluer. Côté américain, le taux d'épargne a entamé une remontée. Quant aux Chinois, ils consomment de plus en plus et s'endettent plus volontiers. Le marché automobile chinois, reparti en flèche depuis six mois, est emblématique d'une nouvelle culture de la consommation parmi les classes moyennes, portée par les plus jeunes générations.

    Zhao Guangming, 26 ans, est propriétaire, depuis novembre 2008, d'une Citroën C4 grise. Le modèle, fabriqué en Chine et sorti en août 2008, est l'un des plus populaires de la marque. Guangming lui trouve de la " personnalité ", et une " image dynamique ".

    Comme 80 % des acheteurs chinois, c'est sa première voiture. Ses parents n'en ont jamais eu : son père, ingénieur, et sa mère, enseignante, vivent dans une petite ville du Hebei, dans l'est du pays. Lui s'est installé à Shanghaï après l'université pour y rejoindre sa femme, originaire de la région. Il est ingénieur chez un fabricant de logiciels taïwanais à Pudong, le prestigieux quartier d'affaires de Shanghaï. La voiture, dit-il, c'est " à moitié pour le plaisir, à moitié parce que c'est pratique " : ses beaux-parents habitent à <st1:metricconverter productid="70 km" w:st="on">70 km</st1:metricconverter> du centre et le couple s'y rend un week-end sur deux.

    Pendant les mois qui ont précédé l'acquisition de sa Citroën, Guangming a fait connaissance, via la section shanghaïenne de Xcar, l'un de ses portails Internet très populaires consacrés à la voiture, de tout un groupe d'internautes amateurs de C4. Ils ont comparé les prix, les options. Depuis, ils organisent des sorties ensembles : samedi 25 juillet, ils sont ainsi partis en convoi de huit C4, une vingtaine de personnes, cueillir des pêches, et visiter la ville traditionnelle de Xincheng, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Shanghaï. " Comme on n'allait pas très loin, on a pris plus de voitures. Sinon, on se serre, ça permet de partager l'essence, les repas, et puis on se relaie pour conduire ", raconte Guangming.

    A l'origine, le groupe avait tenté d'obtenir un rabais du concessionnaire, en faisant un achat groupé, une pratique très répandue en Chine. En vain. Pour payer la voiture 108 000 yuans (11 200 euros), Zhao Guangming a avancé un tiers de la somme, et contracté un crédit, qui lui coûte 2 900 yuans par mois pour deux ans, et s'ajoute à celui de l'appartement du couple, 3 900 yuans mensuels. Ses parents l'ont aidé pour l'appartement, dans la banlieue de Shanghaï, mais la voiture, c'est lui, et sa femme. Il gagne 8 000 yuans par mois, elle, 4 000. " Ces deux prochaines années, on a prévu de faire attention ", reconnaît-il. Son épouse a parlé des Maldives pour des prochaines vacances, mais lui, visiblement, est bien plus convaincu par l'exploration en voiture de la région.

    " Les parents derrière "

    Si le marché automobile est plus mature et moins dynamique à Shanghaï, où l'économie s'essouffle, que dans le reste de <st1:personname productid="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:personname>, il préfigure les évolutions de demain. Les nouveaux loisirs associés à la possession d'une voiture individuelle créent tout un nouveau marché de services inexistants à l'ère du voyage en groupe et des transports en commun.

    " Le week-end, c'est toute une expédition de partir faire du tourisme en voiture, les gens ne sont pas rassurés, c'est aussi pour ça qu'ils partent en groupe de voitures ", explique Alexandre Guirao, directeur marketing de Citroën à Shanghai. La très forte croissance du premier marché mondial de l'automobile (+ 30 % pour les voitures particulières sur les cinq premiers mois de l'année, et + 48,5 % en juin) est en grande partie le fait des villes moyennes de l'intérieur, ainsi que des campagnes : les cylindrées de <st1:metricconverter productid="1,6 litre" w:st="on">1,6 litre</st1:metricconverter> (comme <st1:personname productid="la C" w:st="on">la C</st1:personname>4 de Zhao Guangming), ou moins, ont été défiscalisées.

    Et les paysans ont droit à des rabais pour l'achat de mini-véhicules, un segment en pleine explosion. " L'achat d'une voiture, c'est souvent pour la famille élargie. Il faut mettre les parents derrière. Et il n'est pas rare que tout le monde participe à l'achat. Les prix ont énormément baissé en Chine par rapport à il y a une dizaine d'années. La voiture reste une grosse dépense, mais devient abordable " poursuit M. Guirao.

    La génération des 25-35 ans joue souvent un rôle moteur dans la décision d'achat, et c'est elle, férue d'Internet, qui a lancé la pratique des achats groupés, à l'initiative de sites Web spécialisés, des clients eux-mêmes, ou d'intermédiaires. " A Shanghaï, les achats groupés, ce sont souvent des jeunes, qui paient eux-mêmes leur véhicule, pour des montants autour de 100 000 yuans ", explique Miao Jianqing, fondateur de Eachcar.

    Cette plate-forme, leader à Shanghaï, organise des groupes d'achat par marque et non par modèle : M. Miao, ancien vendeur pour une marque coréenne, en a une dizaine en cours, d'une trentaine de personnes et parvient à des rabais d'environ 10 % du prix annoncé. Les cycles d'achat durent en général deux semaines. " Les gens, quand ils se regroupent eux-mêmes, ne tombent pas toujours bien par rapport aux objectifs des concessionnaires. Nous, on est plus au courant ", explique-t-il.

    Le dimanche, Eachcar envoie du personnel pour accueillir l'ensemble des clients d'un groupe chez le concessionnaire choisi. La société se rémunère sur la publicité et les services aux clients, comme les assurances, ou encore l'immatriculation. A Shanghaï, l'acquisition d'une plaque minéralogique coûte plusieurs milliers d'euros. Eachcar, ou d'autres, propose, pour dix fois moins cher, une plaque... d'une autre région de Chine.

    Brice Pedroletti


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